En Österreich, le FPÖ [1] a perdu les zélections grâce à un dernier sursaut dans les maisons de retraites et les hospices. Il semble en effet qu’en ces lieux de repos, la plupart des pensionnaires, se fondant sur leur propre avenir, aient voté par correspondance pour éviter que l’Autriche ne leur survive, et soit livrée aux Verts.
Or donc, si la Gérontocratie fit in extremis la différence, et il s’en est fallu de très peu [2], de ces quelques suffrages séniles, c’est la Gynécocratie qui fournit les gros bataillons du vote Van der Bellen.
En d’autres termes, les femmes [F] ont urné convenablement, au rebours des hommes [H] qui le font encore de façon dégoûtante.
C’est ce que montre avec limpidité un sondage extrêmement détaillé réalisé par l’institut SORA.
En plus de sa détermination par sexe, cette étude cerne les configurations géographiques et socio-économiques des deux forces en présence. Car ces clivages ont pris en Autriche un caractère de pureté classique qu’aucun autre pays européen n’a aussi parfaitement atteint.
86 % des ouvriers ont voté pour le FPÖ ! 80 % des bourgeois et petits-bourgeois des centres-villes ont voté pour le parti oligarchique Vert.
Les campagnes ont massivement plébiscité Hofer cependant que les centres-villes ont massivement voté pour Van der Bellen.
Face à face donc : les Femmes, les Seniors, les Diplômés d’un côté, les jeunes mâles, les ignorants, les prolos de l’autre. Caractérisations que l’on pourrait aussi bien traduire ainsi : les Femmes, les Vieux et les plus formatés contre les jeunes hommes, les paysans et les prolétaires.
On observera également que dans la population F ce sont les plus jeunes qui ont voté le plus pour Van der Bellen. Cependant que chez les hommes c’est le contraire.
H et F sont tout ce qu’on voudra, sauf « complémentaires ». Ils résident en des mondes hostiles, antagonistes. Entre eux c’est manifestement la guerre.
« La tendre guerre », dit Shakespeare, par antiphrase, puisqu’il va montrer qu’elle est tout sauf tendresse.
En vérité F sera toujours politiquement du côté du « mâle dominant », quel qu’il soit. Et les grands changements politiques ont toujours été le fait d’hommes jeunes.
Ainsi le Droit de Veaute de F répond bien à l’attente de ceux qui l’ont octroyé.
En Autriche il fut promulgué par le pouvoir par imitation de la Germany sa voisine en 1918, dès le lendemain de l’armistice. L’hécatombe de jeunes mâles de la Première Boucherie fut le premier chemin des Dames.
« Il fallait bien que jeunesse mâle trépasse, puisque mourir fut ce chemin, hérissé de barbelés et de baïonnettes, qui menait à la riante clairière de votre “émancipation”. » [3]
Voir comment la gynécocratie en 2016 crachera sur leurs tombes en les faisant piétiner par sa triomphante volaille.
F a toujours voté conservateur, si l’on entend par ce mot la conservation de l’ordre social existant.
Hier catholique et bien pensante, aujourd’hui immigrationniste et féministe, n’importe les métamorphoses idéologiques du Capital, sa ressource électorale essentielle, son invariant, sera toujours le Vote F.
Il faut dire que le thème de la campagne s’est concentré sur l’arrivée de ceux qu’on appelle « les migrants ».
Amour et accueil contre raison et ordre.
Sans doute, 73,6 % des Autrichiens sont paraît-il catholiques. Et le Big Boss de Rome l’avait bien dit : « Ouvrez les Frontières » aux nouveaux arrivants, c’est-à-dire ouvrez les cuisses des rombières, puisqu’on nous a assez rabâché que ces mâles impérieux arrivaient à point nommé pour sauver l’Europe de sa dénatalité.
Parenthèse.
Personne ne remarque jamais ce changement de paradigme du discours du Capital et de sa servante féministe, qui sont passés d’une position néo-malthusienne extrême à une doctrine ouvertement nataliste.
Dans les années 50-60 on décréta qu’en Europe le bonheur et la prospérité étaient menacés par un afflux de naissance.
La Pilule devint la Panacée universelle (enfin, pas si universelle que ça), qui devait guérir miraculeusement les symptômes de l’aliénation de la femme et de la pauvreté. Pour la faire avaler aux femmes on se mit à leur débiter soir et matin des discours sur l’urgence de leur libération sexuelle. L’état de mère fut décrié comme l’aliénation suprême. Et rien n’était jugé plus catastrophique qu’une famille nombreuse.
Le résultat ne se fit pas attendre : chute de la Natalité dans une Europe ainsi préparée à recevoir dans son giron des populations substitutives, à natalité exponentielle.
Et là, subitement, changement de musique. Dans l’Europe du chômage et de la misère croissante, Croissez et multipliez, grouillez et vous entassez !
Fermons la parenthèse.
La religion féministe, autrement plus prégnante dans les cervelles que la guimauve papiste, allait dans le même sens d’un accueil aux migrants.
Bien que les mœurs de ces derniers eussent provoqué un semblant de dispute dans milieux féministes, après les viols de Cologne.
Disputatio entre féministes pures et dures et alter-féministes révisionnistes, bien résumée par cette réponse de Dominique Baettig, psychanalyste suisse qui se définit comme « affranchi du politiquement correct ».
On n’entend pas tellement les organisations féministes dénoncer ces actes qui devraient les révulser. Comment l’expliquez-vous ?
M. Baettig : « Pour le féminisme, le problème c’est l’Homme occidental, le Père, l’abuseur sexuel de la famille, le Patron, le macho local, le collabo. Ses œillères idéologiques l’empêchent encore de voir la réalité puisqu’il ne faut pas faire le lit de l’extrême droite et surtout ne pas faire d’amalgames. L’idéologie dominante s’impose avec préjugés, autocensure, déni de la réalité qui est forcément “fasciste” ».
Tout cela est bien vu, à un détail près.
Le féminisme aurait des œillères idéologiques l’empêchant encore de voir la réalité : c’est là que gît l’Erreur de fond.
Le féminisme n’a pas d’œillères, il est tel qu’en lui-même, dans sa nature et sa vérité.
Pourquoi l’on n’entendit pas les organisations féministes dénoncer les actes de Cologne ?
Tout simplement parce que la défense des femmes réelles n’est pas son objet.
Son objet, sa vérité ultime c’est la guerre aux seuls « Mâles Blancs ».
Dès l’origine, dès les années 60 et 70, le MLF américain s’est marqué comme l’ennemi de la pseudo-domination des mâles blancs, comme Sœur du mouvement des « minorités » opprimées.
F est une minorité opprimée.
Comme les Noirs, les latinos, les arabes, etc...
Qu’il y ait davantage de F que de H, de Noirs que de Faces-de-craies, ça ne veut pas dire que ce ne sont pas des minorités.
Il faut entendre en Ex-France, les sempiternelles diatribes contre le mâle blanc des perruches qui caquettent dans le gros media, se répétant les unes les autres, et qui ne font que rabâcher les dires de leurs consœurs yankees.
Sans parler des Immenses Fâmes qui occupent des postes de premier plan :
« On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change ! » couine Mme Ernotte dès son arrivée aux commandes de France Télévisions.
C’est à dire « Tout sauf du mâle blanc », pour résumer la délicate expression d’Anne Lauvergeon l’ex-patronne d’AREVA, qui s’exclamait au « Women’s Forum » de Deauville :
Yamina Benguigui, ministre, déclarait en 2012 à propos de l’embauche : « À qualité égale, priorité au Beur puisqu’il a eu plus d’obstacles à franchir qu’un Blanc de souche ».
La Clito-rigide Caroline de Haas, avait fondé une liste pour les Européennes « contre les hommes blancs technos » !
Etc., etc., on pourrait multiplier à l’envi ces déclarations.
Dans le m^me ordre d’idée, on lira ceci Le féminisme, une opération psychologique contre les blancs européens..
Appel lancé via Facebook par les Femen :
“Marine Le Pen a appelé la population française à « faire des enfants français » face à « une immigration considérable ».
Alerte ! L’épidémie fasciste se la joue MST et essaye de contaminer nos vagins. En guise de sérum, les sextrémistes Femen appellent toutes les Françaises à baiser, sucer, se faire lécher, branler, doigter, pomper, niquer par autant d’étrangers qu’elles le peuvent avant les élections européennes. On compte sur vous pour mettre plein de polichinelles de toutes les couleurs dans vos tiroirs ! Femen donne le top départ du marathon international du sexe ! La France cosmopolite vaincra la mafia FN ! FOREIGNERS FUCK BETTER” [4]
Là est parfaitement formulé le Vrai féminisme, le seul qui se produise. Et il n’y en a jamais eu d’autre.
Et il est adossé au pouvoir d’État, tout comme les femen se déshabillaient derrière les fourgons des gendarmes avant d’agresser les familles chrétiennes.
Et comme nous sommes dans le monde de l’Incarnation, cette union éternellement liée par les chaînes conjugales, du Capital et de la Gynécocratie, s’incarne en une figure, la pire que la France ait jamais supportée, dont l’hystérie ne fait que diffracter l’hystérie matrimoniale et dont la haine à l’encontre des classes salariées et des jeunes français de souche porteurs de keffiehs, ressemble à celle qui s’est exprimée mortellement au Bataclan.