tu n’as rien compris à l’anarchisme philosophique qui est très exactement le fonctionnement des sociétés traditionnelles sans état. or justement c’est la hiérarchisation naturelle d’une société qui lui permet de se passer du despotisme et du centralisme étatique.
être anarchiste( donc être contre l’état) ce n’est ni refuser la hierarchisation de la société ni même être athée ou simplement matérialiste.
la devise ni dieu ni maître doit être impérativement suivie de la corollaire : (ni dieu ni maître) autres que ceux que je me suis choisi moi même.
l’anarchisme c’est simplement refuser l’archos, un outil de pouvoir purement coercitif : l’état (dont l’humanité s’est d’ailleurs fort bien passée pendant la majorité de son existence)

Aimer l’ordre c’est commencer par respecter l’ordre historique. L’anarchie est une réaction immunitaire au capitalisme moderne et à la société traditionnelle qui ne l’était plus vraiment car corrompu par les capitalistes et qui donc ne protégeait plus le peuple. Ensuite les capitalistes ont corrompu l’anarchie comme il avait corrompu la société traditionnelle qui n’était donc pas si « résiliente » et ni si « capable à évoluer avec l’accord des peuples » puisqu’elle s’est prise aussi les peuples dans la gueule.

l’ordre, l’ordre, seul importe l’ordre des choses

dans les sociétés pré étatiques il y avait un ordre qui s’articulait par le droit naturel, l’ensemble des droits que chaque individu possèdait ( nous les possédons encore ) du fait de son appartenance à l’humanité et non du fait de la société dans laquelle il vivait ( gaza en est l’exemple )

les gens étaient nommés donc reconnus par leurs aptitudes singulieres issues du fait d’appartenir a l’humanité
peu d’époques ont autant que le Moyen Age chrétien occidental eu la conviction de l’existence universelle d’un modèle humain
il n’ y a pas d’état lors du haut moyen age, au sens compris de celui de l’état moderne, il n’y avait pas non plus d’anarchistes, car les etres les plus singuliers avaient toujours une place suivant une hierarchie parfaitement respectée car animée par l’équité

aujourd’hui certains disent merde à l’état pour vivre aux crochets de leurs intempérances, voir de leurs vices, tandis que d’autre lui sont aliénés, souvent pour des raisons du même ordre
tu parles d’une liberté, tu parles d’une société
il n’y a d’anarchiste que celui qui, par la seule contemplation de la création, s’ouvre à l’oraison

Relations et similitudes entre le capitalisme et l’anarchisme
Un monde en lutte, n’est pas digne et finit par se détruire.

Autonomie individuelle
L’anarchisme valorise l’autonomie individuelle et la liberté face aux institutions coercitives. De même, le capitalisme met en avant le rôle de l’entrepreneur individuel, soutenant la liberté économique et la réduction de l’intervention gouvernementale pour favoriser l’initiative personnelle.

Décentralisation du pouvoir
Les anarchistes prônent la décentralisation du pouvoir et la participation locale. Le capitalisme, quant à lui, valorise la décentralisation économique à travers le marché, en privilégiant les échanges volontaires et l’innovation entrepreneuriale plutôt que l’intervention de l’État.

La déréglementation
L’anarchisme vise souvent à réduire ou abolir l’autorité étatique, correspondant à la déréglementation pour limiter l’intervention de l’État. Le capitalisme soutient également la déréglementation pour permettre une plus grande liberté économique.

La destruction créative
L’anarchisme et la destruction créative partagent une remise en question des structures établies pour encourager l’innovation et les nouvelles formes d’organisation sociale et économique.

Partage des ressources et des richesses
Certains anarchistes prônent le partage égalitaire des ressources et des richesses. Le capitalisme se concentre sur la création de richesse par l’entrepreneur, en misant sur les marchés libres et l’accès à la propriété pour maximiser la prospérité.

Changement perpétuel et gestion du chaos
L’anarchisme et le capitalisme partagent une dynamique de changement constant et de chaos permanent, engendrant insécurité et peur. Cette instabilité crée une dépendance à la protection que ces systèmes proposent, en menant une guerre infinie contre l’insécurité, les prix élevés et les injustices.

Conclusion
Le capitalisme et l’anarchisme, asservissent l’homme à une peur et une soumission perpétuelles liées au travail et la production. Par les fluctuations et les exigences du marché, ou contraint à la poursuite d’un idéal de liberté totale, jamais atteint. Ainsi, les deux systèmes maintiennent l’humanité dans un état d’insécurité constante, exploitant la quête de protection et de justice, et enfermant l’individu dans une lutte infinie pour un équilibre insaisissable. Les deux concepts disparaissent au profit de la virtualisation et donc l’inutilité des échanges, de la vie.

Lumpen prolétariat