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Histoire et idéologie

Qu’il y ait deux camps, nul n’en doute. La guerre contre la Russie en a délimité le tracé. Mais la Palestine, plaie ouverte du Désordre mondial, marquait depuis si longtemps cette faille sanglante.

 

À cet égard, l’antisionisme officiel et subventionné, défend la thèse que la filiation idéologique du sionisme au nazisme est avérée. Il espère aussi par là se dédouaner du soupçon d’être antisémitique.
À tort, car le pouvoir n’a cure des filiations, il ne croit que dans les enfilades. Il déclare que l’antisionisme n’est qu’une antijudaïté latente, qu’un antisémitisme déguisé, c’est-à-dire un travesti, car ce pouvoir inclusif voit des trans partout. Donc à son tour, comme son ennemi, ce pouvoir reliera l’antisioniste, par le biais de l’antisémitisme, au nazisme.

Or donc, il semble que tout le monde traite tout le monde de nazi !
Cela vient du tronc commun du monde, qui plonge ses racines dans les charniers de l’Holocauste. L’antinazisme est un jugement synthétique a priori, préinstallé dans le logiciel unique du capitalisme numérique. En surface il peut y avoir des divergences politiques, et les dieux savent s’il y en a, mais au-dessous il existe un soubassement commun sans lequel tout ce monde vacillerait.

À l’échelle géopolitique, Poutine, le descendant d’Eltsine, est sincèrement et fondamentalement antinaziste. Le nier reviendrait à réécrire toute l’histoire de l’URSS et de sa métamorphose dernière. Je sais bien que certains ont commencé, en réécrivant Octobre mais il y a le gros morceau Barbarossa à cinquante millions de morts à faire avaler.
Biden également est un ennemi farouche du nazisme, qui a, pour lui, le visage de Trump. Son Alzheimer ne lui fait pas perdre conscience de son LGBTQuïsme, de son black-living et de son féminisme fonciers. On ne saurait être moins nazi. Voyez sa vitrine !
Et dans notre trou de province compradore, le petit Hexagone fiché dans le Pentagone et présidé par un golden-boy, on en tient ou pour Poutine ou pour Biden.

C’est dérisoire de mettre dans le même sac, le LGBTQuïsme, l’immigra-sionisme, le féminisme avec le nazisme, et d’autre part proprement honteux d’identifier nazisme et israélisme.
Comment peut-on rapprocher la Wehrmacht et Tsahal ? C’est une injure faite à tous les vaillants soldats de l’armée adjuivante, dignes héritiers des héros de la Légion juive et de la Haganah, de tous les Inglorious Bastards.

Que l’on songe seulement à ce souci si charitable de Tsahal d’épargner le précieux sang de ses précieux équarrisseurs, cependant que la Wehrmacht était si prodigue de celui de ses jeunes soldats.
Les uns suscitèrent l’admiration, par leur extraordinaire endurance et esprit de sacrifice, même chez leurs adversaires militaires les plus définitifs, tandis qu’un mépris qui devrait être universel, se retient de hoqueter de dégoût devant l’ignominie de la disproportion de forces, de règle chez les autres. (CCCP & autres Chutes).

Ce n’est pas seulement une grossière erreur historique, c’est une faute de goût, esthétique et morale.
Une faute de géomètre, qui en plus n’aurait pas l’esprit fin. Nous n’écrivons pas cela pensant y remédier, tout continuera comme avant, nous le savons et n’en avons cure. Nous l’avons dit, l’antinazisme est le jugement synthétique a priori préinstallé dans toutes les immenses intelligences artificielles des intellectuels des deux camps.
Toutes ces personnes de l’intellect croient que la responsabilité de la guerre impérialiste mondiale de trente ans, revient exclusivement au nazisme en tant que tel, nullement à l’impérialisme, tous régimes politiques confondus.
Ils ne peuvent comprendre le concept d’impérialisme. Chez eux la pensée n’a son fondement qu’en eux-mêmes, elle sort de leur ego, toute dépendante de leur génie propre.
Par contre, ici, la pensée provient de la connaissance de lois objectives, et résulte de la tradition oubliée d’un Âge plus ancien. Le nouvel âge, le notre, est d’abord une mutation anthropologique.
Cela nous ramène invinciblement au « suprémacisme blanc », thèse racisée décoloniale qui ne saurait prospérer que sur la ruine complète de l’intelligence historique européenne. C’est là qu’est Big Brother, précisément, et non dans les sanitaires.
Cette expression « suprémacisme blanc » n’est que la conclusion fallacieuse d’un raisonnement biaisé, ignare et pédant, et d’autant plus pédantesque qu’il est d’une ignorance historique totale. Hitler, Rosenberg, et les autres, ne disaient jamais « les Blancs » ! Je renvoie à CCBF.

Appliquée à la Palestine, cette expression permet de considérer l’adjuivant comme secondaire à un principe actif Blanc, et de subsumer la politique génocidaire pratiquée par Israël dans un apartheid raciste blanc plus englobant. Dans ce cadre, Netanyahou n’est plus un juiviste extrémiste, pour parler comme Albert-Weil, mais un fasciste blanc atteint de suprémacite.
Quant à l’Ukraine elle cesse d’être d’abord une propriété privée d’Ihor Kolomoïsky et ses congénères, pour devenir un pays doté d’un régime à la fois néo-nazi et woke, ce qui découvre les perspectives les plus affriolantes aux intellectuels en mal de créativité.

La réalité cruelle est que la guerre de l’OTAN contre Poutine a deux objectifs : 1 vassaliser définitivement l’Europe, 2 contraindre Poutine à massacrer le plus d’Ukrainiens. Et tant mieux si en plus ils sont nazis !
Le pouvoir hollywoodien poursuit depuis si longtemps l’Ukraine de sa rancune tenace en tant que « le pays des pogroms », dans la continuité du pouvoir stalinien qui a conçu l’Holodomor dans cette optique.
Zelensky n’étant que le fournisseur des abattoirs.

À propos : où sont passées les héroïnes guerrières constantes des productions d’Hollywood et Netflix ? Où sont-elles passées, en Ukraine, les « soldates » ?
Pendant que dans l’Hexagone les racisées décoloniales luttent contre un féminicide fictif, en Ukraine se pratique un homicide réel de jeunes hommes, et en Palestine un effroyable infanticide, un holocauste d’enfants digne du roi Hérode.
Cette bestialité innommable qui s’exerce là n’est que le dévoilement de la nature réelle du même pouvoir dont le wokisme se voudrait ici la face aimable.
C’est la même volonté de puissance qui se dissimule ici sous le masque woke, sous le faux drapeau nationaliste en Ukraine, mais se voit à découvert en Palestine.

Félix Niesche
 
 






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15 Commentaires

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  • #3352937
    Le 21 avril à 17:18 par Brunrouge
    Histoire et idéologie

    "La réalité cruelle est que la guerre de l’OTAN contre Poutine a deux objectifs : 1 vassaliser définitivement l’Europe, 2 contraindre Poutine à massacrer le plus d’Ukrainiens. Et tant mieux si en plus ils sont nazis ! "

    Parfaitement analysé.

     

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  • #3352969
    Le 21 avril à 18:24 par Abraracourcix
    Histoire et idéologie

    Poutine est viscéralement antinazis. Personne ne peut le nier. Mais Poutine est aussi fondamentalement socialiste et nationaliste. Personne ne peut non plus le nier.
    Ce qui prouve une fois de plus que l’on peut parfaitement être national-socialiste sans être nazi. C’est la composante raciale qui fait toute la différence.

     

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    • #3353096
      Le 22 avril à 04:51 par anonyme
      Histoire et idéologie

      On t’explique que tout le monde est antinaziste, de Poutine à Biden en passant par von der Leyen et Netanyahu ! C’est la norme depuis 1945 !

       
    • #3353146
      Le 22 avril à 07:12 par Felix Niesche
      Histoire et idéologie

      En effet ! Car c’est la « composante raciale » qui fait toute la différence ente notre temps et celui, révolu, des vieilles idéologies, des « vieilles merdes ». Ce qui est arrivé en Europe est sans antécédant. Il faut donc penser à partir de cette donnée réelle et émergente qui fait le fond du tableau.

       
    • #3353543
      Le 23 avril à 03:41 par Vladimir Vaxine
      Histoire et idéologie

      Il a est aussi COVIDISTE, et n’a vu aucun inconvénient à valider confinements et campagne d’injection mondialiste.

      Ce que n’ont pas fait les Nazistes.

       
  • #3352976
    Le 21 avril à 18:32 par Antonio Salazar
    Histoire et idéologie

    Faut reconnaître que les ukrainiens, entres autres, sont particulièrement cons.
    Quand on est le "pays des progroms" ont élit pas un pogromovitch pour président même s’il est rigolo.
    Le peuple a une tradition "d’humour" et ça ne l’a jamais empêché d’être ce qu’il est de tous temps.
    Il était évident qu’il allait les envoyer à la boucherie, qui plus est en prétendant vouloir les sauver.

    Cet art plurimillénaire consommé, et jamais déjoué, de l’arnaque assassine laisse songeur sur la qualité des gènes des uns et des autres...

     

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    • #3353094
      Le 22 avril à 04:47 par anonyme
      Histoire et idéologie

      Et quand on est le pays de la "Résistance " on n’élit pas un Macron, on se fait pas picouzer en masse, on se fait pas une attestation de sortie et on reste pas confiné ! La paille et la poutre !

       
    • #3353267
      Le 22 avril à 11:25 par Stef24
      Histoire et idéologie

      @anonyme

      Et surtout, on arrête de croire une bonne fois pour toute que les zélections ne sont pas truquées, en insistant pour que ceux que vous souhaitez ramener vers l’enclos de la "démocratie" représentative retournent choisir leurs maitres (pré-sélectionnés).

      La paille la poutre, disiez-vous ?...

       
    • #3353409
      Le 22 avril à 17:25 par anonyme
      Histoire et idéologie

      Elections ou pas, l’enclos de la démocratie tu es dedans jusqu’au coup et tes maîtres seront choisis par les autres (ceux qui votent) ! C’est gentil de leur déléguer ta voix ! Je te rassure, les abstentionnistes paient aussi leurs zimpos !

       
  • #3353029
    Le 21 avril à 20:28 par Felix Niesche
    Histoire et idéologie

    Ne peut on exceptionnellement interdire les commentaires ?

     

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    • #3353342
      Le 22 avril à 14:22 par anonyme
      Histoire et idéologie

      Comme je vous comprends !

       
    • #3353366
      Le 22 avril à 15:37 par Yjack
      Histoire et idéologie

      Ne soyez pas pressé Macron va bientôt s’en occuper...

       
  • #3353124
    Le 22 avril à 06:16 par pépé
    Histoire et idéologie

    L’Histoire officielle, telle qu’elles est enseignée, ce n’est que de la propagande, elle sert à conforter, légitimer les situations des gens qui ont pris le pouvoir en 44-45, eux et aujourd’hui leurs descendants . La plupart des "historiens" actuels sont des universitaires, c’est à dire des fonctionnaires obligés de servir le pouvoir en place depuis la "Libération" . On devrait INTERDIRE à des fonctionnaires d’écrire des livres d’ histoire .

     

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    • #3353231
      Le 22 avril à 10:08 par anonyme
      Histoire et idéologie

      Tous ces abrutis nourris aux films d’Hollywood depuis 1945, ont pour référence indépassable les "nazis" !

       
  • #3353333
    Le 22 avril à 13:57 par Ezra
    Histoire et idéologie

    Félix Niesche, éducateur. Merci pour cet article.
    Qualifier de "Nazi" qui que ce soit est toujours, en dernière instance, être au service du Régime Shoatique de Nuremberg.

    Souhaitons que ce brave Sapaudia (il faut assumer ses écrits) lira cet article et comprendra enfin quelque chose à ce qui se joue véritablement lorsqu’on utilise à tort et à travers le mot "Nazi"...

     

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