Sucrer les fraises à la Maison-Blanche quatre années supplémentaires, voilà l’objectif de Joe Biden, déjà plus vieux POTUS (President of the United States, à prononcer avec un bon accent américain) en exercice, et probablement le plus sénile aussi.

Tendre la main à quelqu’un qui n’est pas là pour serrer la sienne, de main, cela fait un peu désordre. Quoi de mieux, pour ne pas ressembler à un pauvre vieux perdu la main tendue, que se mettre dans une situation telle que des tas de militants veuillent vous serrer la pince.

Ainsi, donc, uncle Joe a dit qu’il sera candidat. Mais chut ! il a aussi précisé qu’il l’annoncera plus tard. Chaque chose en son temps. Il faudra faire les surpris. D’ici là, il aura peut-être oublié qu’il a été président une première fois. L’occasion de retrouver toute la fougue d’une première campagne ? Cela dépend, il faudra aussi qu’il se rappelle que c’est la présidence des États-Unis qu’il brigue, pas celle du club des majorettes de Scranton, en Pennsylvanie. Encore que cela puisse être pour lui un moyen de redresser la barre.

Mauvaises langues que nous sommes. Joseph Robinette Biden, Jr. a passé un examen médical la semaine dernière, qui conclut clairement qu’il est « vigoureux » et « apte ».

Tout cela, Joe y reviendra plus tard, car il a plein de choses à terminer avant de faire un communiqué officiel. Notamment soutenir la démocratie en aidant un pays corrompu et tyrannique, l’alimenter en armes pour faire émerger la paix, mettre à bas la première puissance militaire du monde sans déclencher l’apocalypse thermonucléaire. Finalement, si dans quelques mois on voit ce vieux monsieur faire son petit speech risible sur les merveilleuses élections américaines, modèle de transparence démocratique, il faudra peut-être n’en retenir que l’aspect le plus positif : nous seront encore là pour entendre de telles sornettes.