Pour la première fois, et c’est un signe, la télé saoudienne, de ce pays pourtant « ami » de l’Amérique (ou otage, c’est selon), se moque de l’oncle Sam en la personne de Joe Biden, et de sa noiraude de service, car il fallait les voix des femmes noires pour battre un énorme Trump en novembre 2020.

Oncle Biden, quelque part dans la no-sphère...

Depuis l’entrée en fonction du pédophile, corrompu par des années de pouvoir dans le Delaware, l’État-paradis fiscal de la fédération américaine, là où l’on compte plus de comptes bancaires que d’habitants, il n’est pas un jour sans que ne remonte, sur les réseaux sociaux, une bidennerie.

Pourtant, chez nous, comme un seul homme, toute la presse avait crié Go Biden, sachant très bien que le vote était tordu par Dominion et le comptage électronique, sans oublier les bourrages d’urnes à l’ancienne. Les démocrates, ce faux-nez du pouvoir profond, ne pouvaient pas perdre l’élection deux fois de suite. La popularité de Donald Trump devait être brisée, même hors de l’œuf.

Depuis, les promesses d’oncle Joe ont fondu comme neige au soleil, les décisions de Trump ont été entérinées (le mur contre l’immigration mexicaine, le retrait d’Afghanistan, le basculement géostratégique vers le Pacifique), le programme social promis aux pauvres (Noirs) a été remisé dans le tiroir, pour la prochaine arnaque électorale, et la cote d’un président en exercice à mi-mandat n’a jamais été aussi basse. C’est historique.

Le pouvoir profond US paye le prix de son arnaque. Mais ça tient, comme chez nous. C’est branlant, c’est monté sur du sable, c’est bidon de A à Z, mais ça tient, tant que le peuple a encore cette petite croyance en la démocratie. Mais les faits sont redoutables.

Le Pentagone essaye de déclencher une guerre inédite – au moins militaire, sinon économique – sur le sol européen entre les nations dévitalisées de l’UE et la vigoureuse Russie, afin d’en tirer tous les bénéfices, tant le dollar est à terre. Il faut briser l’axe continental naturel Paris-Berlin-Moscou, incarné par le gazoduc venu de l’Est, cette artère vitale pour l’économie européenne en général, et l’industrie allemande en particulier.

Si Berlin décidait de stopper ses importations de gaz russe dont elle dépend massivement, l’économie allemande plongerait dans la récession, affirment à l’unisson les cinq grands instituts de prévision économique allemands. Mais la menace de récession remonte dès avant l’invasion de l’Ukraine, la guerre menée par la Russie n’ayant fait qu’accentuer les difficultés de l’appareil productif à négocier la reprise post-Covid. Sans oublier une volonté de désengagement des industriels allemands face à leur forte dépendance à la Chine. (La Tribune)

Mais la soumission à l’Empire a la vie dure...

« Pour l’instant, les Russes n’ont encore fait aucun geste d’apaisement » (France 24, le 22 janvier 2022)

« Annalena Baerbock aux Affaires étrangères [qui] déclarait le 5 avril : “nous Européens, devrons renoncer complètement à notre dépendance vis-à-vis de la Russie, en commençant par le charbon, puis le pétrole, puis le gaz”... »

Le gaz de schiste US (qui détruit les sous-sols et pollue les nappes phréatiques) remplacera le gaz naturel russe, l’UE payera plus cher, mais Leyen et Scholl n’en sont pas à un trahison près, quand on sait des dizaines de milliards qui ont été lâchés à Pfizer et Moderna, pour un faux vaccin qui sent la dépopulation à plein nez.

L’Europe paye aujourd’hui le prix de son alignement sur l’axe américano-sioniste, le prix de sa faiblesse politique, le prix de sa soumission au mondialisme, le prix de ses élites corrompues. Il est loin le discours d’Attali qui promettait en 1996 la paix, le plein-emploi et la croissance à 500 millions d’Européens ! Nous voici quasiment en guerre, l’euro-chômage dépasse celui des années 30 et la décroissance productive est programmée. Merci qui ?