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Qu’est-ce que le 3-MMC, la drogue que Palmade s’injecte pendant ses partouzes gay ?

L’affaire Palmade nous permet de nous replonger dans les cours de chimie, ainsi que dans l’histoire du rock. La drogue que cet ex-humoriste – on parle beaucoup de reconversions d’humoristes, en ce moment – s’injecte en touze, le 3-MMC (3-méthylméthcathinone), a une base amphétaminique.

L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), relève ces dernières années « une diversification des formes proposées » de 3-MMC : « auparavant poudre, puis cristal et désormais comprimés ». Elle peut ainsi être « ingérée, le plus souvent sous forme de parachute (dans une boulette de papier à cigarette), diluées dans une boisson, sniffée, injectée ou pluggée (insérée dans l’anus à l’aide d’une seringue sans aiguille) », détaille Drogues Info Service. (...)

« Les cathinones sont généralement utilisées pour leurs effets stimulants, entactogènes (elles favorisent le contact) et empathogènes (elles augmentent l’empathie) », relève Drogues Info Service. La 3-MMC procure ainsi « un sentiment d’euphorie, avec une sensation d’énergie, une atténuation de la sensation de fatigue, un besoin incontrôlable de parler, et une sensation d’être plus proche des autres. Elle augmente la confiance en soi et procure une sensation de puissance », poursuit Drogues Info Service, qui décrit également « une intensification des sensations et, en contexte sexuel, une augmentation de la sensualité et de l’endurance ». Des effets qui se manifestent très rapidement après une prise. (20 Minutes)

 

Rappel : les amphètes (la 3-MMC est similaire à l’amphétamine), après avoir été en vente libre dans les années 60, notamment pour faire maigrir les femmes qui se trouvaient trop grosses après accouchement (elles veulent continuer à plaire à leur mari, quand elles ne les jettent pas une fois qu’elles ont mis bas), ont été rapidement interdites.

Les jeunes, ces flemmards opportunistes, en gobaient par wagons entiers pour calmer le stress, faire la fête, prolonger l’euphorie, évacuer la fatigue... Après, la descente est un peu dure. Les Stones en ont fait une chanson :

What a drag it is getting old
‘Kids are different today,’ I hear ev’ry mother say
Mother needs something today to calm her down
And though she’s not really ill
There’s a little yellow pill
She goes running for the shelter of a mother’s little helper.

Dans les années 1950, le regretté Leo Sternbach – un chimiste chercheur – a commencé à bricoler avec une classe inconnue de composés : les BZD, ou benzodiazépines. Pendant plusieurs années, il a testé une quarantaine de BZD mais tous se sont révélés inefficaces. Enfin, en 1956, après avoir ajouté de la méthylamine (un gaz incolore dérivé de l’ammoniac) à un composé, il a produit une poudre blanche qui rendait les souris somnolentes et calmes. La Food and Drug Administration a approuvé Librium, la toute première benzodiazépine, en 1960 et Valium en 1963. (mosaicscience.com)

Ces BZD connaissent donc un succès foudroyant : c’est la drogue du bonheur, ou plutôt du non-malheur, à l’image du gamma-OH de Laborit (qui sera lui aussi rapidement interdit, les hippies nord-américains abusant du produit pour baiser et rigoler du matin au soir). Le problème, c’est qu’on peut rapidement être accro aux BZD mal dosés : quand on s’arrête, bonjour déprime, panique et convulsions.

Cette jeune personne légèrement somnolente nous avertit des dangers du 3-MMC, surnommée « la nouvelle cocaïne » :

 

 

Finalement, malgré les prescriptions médicales ou les interdictions, avec du fric et des contacts, on peut facilement se procurer ces produits illicites et s’éclater toute une journée avec des gitons, oublier ses soucis, provoquer des accidents de la route, etc. Les conséquences, dans ce cas, hormis les fameuses descentes, sont plutôt d’ordre juridique que psychologique. On se retrouve en gardav, on est coursé par les paparazzis, et tous nos amis se débinent.
Dans le cas de Palmade, il s’agit de la glorieuse Michèle Laroque.

 

 

On peut donc ajouter, dans les effets secondaires du 3MMC (au diable le trait d’union), la perte rapide des amis. Heureusement, il reste les avocats et Mimi Marchand, qui s’occupe personnellement du dossier. Cependant, notre petit doigt nous dit que, parfois, la gestion de crise, c’est pire que le laisser pisser...

Quant à Gérard Fauré, l’ex-dealer des stars qui nous promet monts et merveilles sur la « crapule », on dirait qu’il ne s’attaque qu’aux people morts ou déjà cramés. S’il connaît Palmade et l’a croisé depuis 1986, que nous a-t-il prévenus ? Parce que c’était un bon client ?

 

Comme prévu, sur E&R :

 






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