L’élection de la meilleure chanson lors du concours de l’Eurovision se fait en deux étapes : il y a le vote du jury, et celui du public. Le vote du public peut corriger un peu le vote du jury, pas le bouleverser.

Arnaque à l’israélienne

Or, c’est ce qu’il s’est produit avec la remontada fantastique de la candidate israélienne, qui est passée de la quinzième place selon le vote du jury à la deuxième après le vote du public. De là à dire qu’il y a eu ingérence de certains services...

De manière plus large, en sortant du champ culturel, on remarque, si l’on n’est pas malhonnête ou idiot, ou les deux, qu’il y a une certaine ingérence israéliste en France.

Par israéliste on entend qui privilégie les intérêts d’Israël. Il n’aura échappé à personne que, dans nos médias, cette ingérence s’est transformée en préférence, qui elle-même est presque devenue une loi, inscrite dans le marbre.

Ainsi, il est très difficile de trouver un argument anti-israéliste dans les médias, argument qui devient tout de suite islamiste, terroriste, nationaliste ou national-socialiste, par antonymie. Ces opinions étant quasi interdites, voire condamnées en tant que délits ou crimes. Au bout du compte, il ne reste plus qu’une opinion : l’israéliste.

Cela permet à l’israélisme de dérouler son argumentaire, sa désinformation, et parfois ses mensonges les plus crus. Cela autorise accessoirement le racisme israélien, on le voit avec les déclarations génocidaires des dirigeants de Tel-Aviv.

Si un journaliste ou un politique français se permettaient la même chose sur ou contre les juifs, donc un racisme antijuif, cela déclencherait les foudres des associations liées aux ministères de l’Intérieur et de la Justice. Pourtant, il y a un racisme antigoy décomplexé qui est diffusé en France.

« Aujourd’hui nous sommes dans cette situation où sioniste est le nouveau synonyme de youpin. Alors heureusement, effectivement, il y a des gens en France qui ne pensent pas comme ça et en Europe, vous avez raison de le rappeler, parce que il y a chez les juifs une tentation, si j’ose dire, de la paranoïa. Nous tous nous vivons ça.
Le chiffre 2, il y a nous et les goys. Moi je vis avec ce confort douloureux, si je puis dire. Nous et les goys, il faut résister à cette tentation, y a pas que nous et les goys, c’est pas vrai, c’est pas vrai ! Il y a une pluralité humaine, et parmi en effet, euh, les gens, normalement constitués, la compréhension d’Israël prédomine et même si on est en désaccord avec la guerre et les méthodes de la guerre, on n’a pas l’idée même d’évoquer un génocide. »

On signale à ce monsieur que nous sommes normalement constitués et que le pendant de goy, ce terme plein de mépris, est youpin. Le goy est le youpin du juif.

Bonus humour juif pour goys