Les élections roumaines sont cruciales pour l’OTAN – donc l’UE – pour des raisons stratégiques, qu’on a déjà rappelées ici. Contre toute attente, le candidat pro-UE, qui avait été quelque peu laminé au premier tour, en tous les cas dépassé par le candidat nationaliste Simion, a battu son adversaire au second tour.

La presse mainstream et les européistes jubilent, pendant que des infos nauséabondes remontent de Paris, habitué à accuser Moscou d’ingérence dans les processus électoraux européens du matin au soir...

Même France Info, pourtant totalement inféodée à l’Élysée et aux intérêts du pouvoir profond français, parle d’une élection surprise.

Une élection surprise. Le maire pro-européen de Bucarest Nicusor Dan est arrivé en tête du second tour de l’élection présidentielle, dimanche 18 mai, en Roumanie, selon des résultats quasi finaux, à l’issue d’un scrutin marqué par une forte participation dans un climat tendu.

Après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins, le candidat centriste a recueilli près de 54 % des suffrages, contre 46 % pour le chef du parti nationaliste AUR George Simion qui a cependant revendiqué la victoire, invoquant des « fraudes ». « Je suis le nouveau président de la Roumanie », a-t-il posté sur X dimanche soir.

Pour ceux qui suivent le foot, il s’agit d’une remontada quasi impossible, dans un match retour, alors que l’équipe nationale avait battu l’équipe antinationale par un 6 à 0 au match aller. Les européistes roumains l’ont fait, bravo à eux. Mais qui peut ensuite croire à des processus électoraux honnêtes ?

Ceux qui ne connaissent pas encore Nicolas Lerner auront ici un aperçu de son sérieux et de son autorité.

On rappelle que la fonction première de la DGSE est de protéger les intérêts de la France à l’étranger. L’ingérence dans l’élection roumaine semble déranger plutôt les intérêts de la bande à Leyen, la reine-mère de l’UE, mouillée jusqu’au cou dans le scandale Pfizer.
Dans cette affaire, le peuple roumain est cocu et n’a rien à gagner, à part servir de base arrière à une guerre indirecte, et peut-être directe, de l’OTAN contre la Russie. Les Roumains sont désormais en première ligne.

Les élections en Europe ? C’est bien simple : à la fin, c’est toujours un européiste qui gagne, mais grâce à l’arbitre. Voyez ici le message de félicitations du truqueur au truqué.

« J’ai appelé Nicusor Dan et l’ai félicité pour son élection à la tête de la Roumanie. Malgré les nombreuses tentatives de manipulation, les Roumaines et les Roumains ont fait ce soir le choix de la démocratie, de l’État de droit et de l’Union européenne. La France se tiendra à vos côtés pour renforcer notre partenariat et œuvrer ensemble à une Europe plus forte, plus souveraine et plus indépendante. »

La bonniche de France Info en sandwich entre Mendès & Reichstadt

Le duplex avant la fraude entre le fraudeur et le fraudé