Le français Total, qui dirige un consortium avec la chinoise CNPCI, va signer lundi un accord de 4,8 milliards de dollars pour développer un champ gazier, devenant la première compagnie occidentale du secteur à revenir en Iran.
« L’accord international pour le développement de la phase 11 de Pars-Sud sera signé lundi en présence du ministre du Pétrole et des directeurs de Total, de la compagnie chinoise CNPCI et de la société iranienne Petropars », a annoncé à l’AFP un porte-parole du ministère du Pétrole iranien.
L’accord préliminaire avait été signé en novembre 2016 à Téhéran.
Malgré les réticences de Washington
L’accord définitif devait être signé début 2017 mais le PDG de Total, Patrick Pouyanné, avait affirmé en février que le groupe allait attendre pour connaître la politique de l’administration du président américain Donald Trump vis-à-vis de l’Iran.
Cette signature intervient donc malgré la position hostile de Washington et le vote récent par le Sénat américain de nouvelles sanctions contre l’Iran.