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Il faut être un peu idiot (ou tordu) quand on est catholique, qui plus est au Vatican, pour refuser de comprendre que Salvini, à travers la famille, protège la religion chrétienne, et réciproquement.
Mais la bien-pensance mondialiste s’est insinuée partout, jusqu’au cœur de la résistance au mondialisme. La défiance montante contre le pape actuel en est la conséquence.
Après avoir voulu ficher les Roms, Matteo Salvini s’en prend aux familles homoparentales. Le ministre de l’Intérieur a modifié le document administratif permettant d’obtenir une carte d’identité pour un mineur qui nommait les parents « géniteur 1 » et « géniteur 2 » sans préciser leur sexe. Désormais, les deux cases indiquent « père » et « mère ».
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« Salvini vit hors du monde, a déclaré la présidente de l’association des familles arc-en-ciel. Des milliers d’enfants ont deux papas ou deux mamans et ces familles ont été reconnues par des sentences de tribunaux. C’est une réalité sociale et légale à laquelle l’administration ne peut pas s’opposer. Salvini fait de la propagande. »
« Fier d’être troglodyte »
Matteo Salvini n’en a cure. « Si défendre le concept qu’un enfant doit avoir un papa et une maman signifie être un troglodyte, alors je suis fier d’être un troglodyte. » Et il ouvre un nouveau front en bloquant l’inscription, dans les registres d’état civil des communes italiennes, des enfants italiens nés à l’étranger de mères porteuses.
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Famiglia Christiana, le grand hebdomadaire catholique italien, a comparé Matteo Salvini à Satan pour sa politique envers les migrants.
« Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur »
L’autre axe de droitisation extrême du ministre de l’Intérieur est le recours aux citations de Mussolini.
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Un clin d’œil reçu 5 sur les 5 par les nostalgiques du Duce.
« J’ai rencontré Salvini publiquement en 2014, a répondu Simone di Stefano, le leader de Casa Pound, lorsque la polémique a éclaté. La continuité de nos idéaux et ceux de la Ligue sont évidents. »
