D’un point de vue technique, cette vidéo est très fatigante à regarder. M. Little ne pourrait pas s’arrêter quelque part et attendre un commentaire ou deux de la part des passants ? On zappe !
Mais il a du courage, et de l’aplomb.
Oui, nous sommes à NY, mais la puissante communauté qui tient cette ville n’est pas dans la rue. Elle est quasiment inaccessible, ultra-protégée dans ses zones réservées (clubs, condos, bars, bureaux, magasins de luxe, Manhattan) actuellement en vacances (presque toujours en vacances) hors de NY.
A Paris, la communauté se balade plus volontiers dans les rues des beaux quartiers. On risque à chaque pas de tomber dessus. Elle est plus proche aussi de racines proche-orientales et maghrébines, donc particulièrement bavarde. Elle a l’exclusivité de l’expression publique. Elle le sait, et ferait arrêter ce monsieur sans délai pour trouble public, avec l’aide obligeante de la police et, éventuellement, des communautés agitées, qui ramassent les miettes de l’arrogance écraseuse.
Dans la rue de NY, on ne voit que la populace : mal vêtue, médiocrement nourrie, médicocrement rémunérée, pressée d’arriver quelque part, de fuir quelque chose, indifférente à tout. C’est le présent des villes occidentales. Dans le futur qu’Attali nous prévoit, ces clones deviennent des robots et vendent leur progéniture.
On constate que NY est une ville surdensifiée. On y grouille encore plus qu’à Paris. Qui veut y aller ?
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