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La presse (gauchiste) voit rouge : les fils de Trump envoient des signaux (très) à droite

Attention, vous entrez dans une zone de fortes rafales de propagande. Le site d’informations en ligne de France Télévisions fait son travail de dénonciation des mal-pensants. Aujourd’hui il dénonce les fils du président Trump qui ne sont pas assez gauchistes :

Tout le monde sait que Trump est un populiste de droite, que ses fils sont des populistes de droite, mais France Info voudrait qu’ils soient de bons gauchistes comme 99 % des effectifs de France Info.

Hélas, les Américains, peuple, élus et hommes politiques, se foutent des injonctions du site français d’informations de service public comme de leur première tuerie de masse.

Il est évident que Trump va aller chercher un appui à droite, dans le petit peuple américain qui l’a élu, et qu’il va essayer de faire jouer son bilan d’avant pandémie pour les autres catégories électorales.

Pour France Info, on n’a tout simplement pas le droit d’être de droite, ou de la droite des valeurs. Normal pour un site de propagande qui prône la gauche des valeurs (le côté libertaire) et la droite du travail (le côté libéral).

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Vous pensiez que Donald Trump était particulièrement habile sur les réseaux sociaux ? Attendez de rencontrer ses enfants ! Ses trois aînés, Donald Jr, 42 ans, Ivanka, 38 ans et Eric, 36 ans, avaient déjà occupé le devant de la scène lors de la campagne présidentielle de 2016. Trois ans et demi plus tard, alors que le président américain remet son mandat en jeu en novembre 2020, la fratrie s’est remise en ordre de bataille.

 

Samedi 16 et dimanche 17 mai, les « first kids » ont pris la parole dans la presse conservatrice ainsi que sur les réseaux sociaux, afin d’accréditer des théories du complot susceptibles de mobiliser une frange très investie de l’électorat de Donald Trump. Un début de campagne qui pourrait donner le ton, alors que le président, privé de meeting par l’épidémie de coronavirus, entend bien exploiter l’avance dont il dispose sur son adversaire.

Du clin d’œil discret à la « blague » de mauvais goût, voici comment le cercle le plus rapproché du président ouvre les hostilités à six mois du scrutin.

 

Donald Trump Jr : un mème diffamatoire qui parle à l’« alt-right »

« Donald Trump Jr fait ce qu’il a toujours fait : le sale boulot des campagnes électorales de son père ». Dans cet édito publié dimanche, un journaliste de CNN estime que le fils aîné du clan Trump mérite le titre de « roi des trolls ». En cause : la publication samedi sur Instagram d’un détournement prétendument humoristique (un « mème ») qualifiant de pédophile l’adversaire démocrate de son père, l’ancien vice-président Joe Biden.

Ce dernier fait l’objet d’une accusation de viol par une ancienne collaboratrice, Tara Reade. En revanche, rien ne l’accuse pour comportement inapproprié vis-à-vis d’enfants ou d’adolescents. Pourquoi donc l’attaquer sans aucun fondement, alors que le candidat est déjà déstabilisé par un scandale bien réel ? Parce que la pédophilie est une « obsession de l’alt-right », résumait Newsweek dès 2017. C’est même le fondement du « Pizzagate », la théorie complotiste qui a émergé à l’aube de l’élection présidentielle de 2016, et selon laquelle les élites démocrates de la ville enfermaient et violaient des enfants dans l’arrière-salle d’une pizzeria de la capitale.

L’accusation selon laquelle les démocrates et, plus largement, l’élite de gauche, défendent la pédophilie est une constante des médias alternatifs d’extrême droite, fervents défenseurs du candidat Trump. Ainsi, en 2016, le présentateur complotisme Alex Jones déclarait « n’avoir aucun mal à se lever contre Hillary Clinton » « en pensant à tous les enfants qu’elle a personnellement assassinés, découpés en morceaux et violés », rappelait Newsweek.

Donald Trump Jr, lui, n’a pas été si loin, se contentant de poster une photo de Joe Biden flanqué du mot « pédophile ». Après qu’un journaliste du New York Times a mentionné sur Twitter le contenu accusateur posté sur Instagram, l’aîné Trump s’est défendu, tweetant une réponse évidemment ambiguë :

« 1. les trois émojis “rire” que j’ai mis en commentaire suffisent à quiconque avec un brin de bon sens pour comprendre que je plaisante. 2. Si les médias ne veulent pas qu’on se moque et qu’on fasse des blagues sur Joe Le Malaise, alors peut-être qu’il devrait arrêter de toucher sans accord et garder ses mains pour lui ? »

Un tweet qui s’accompagne de photos montrant Joe Biden embrassant des enfants sur le front, ou les tenant par les épaules.

 

Eric Trump et la théorie complotiste de la création du coronavirus

Eric Trump s’est quant à lui exprimé sur Fox News, la chaîne conservatrice préférée du président.

« Ils pensent qu’ils privent Donald Trump de sa meilleure arme, qui est sa capacité a remplir des stades de 50 000 places à chaque meeting. Ils vont en faire des caisses jusqu’au 3 novembre. Et devinez quoi, après le 3 novembre, le coronavirus va disparaître comme par magie, tout à coup, et tout le monde pourra rouvrir [les commerces et restaurants]. »

Par « ils », comprenez « les démocrates ». Quant à la date du 3 novembre, il s’agit simplement de la date de l’élection présidentielle.

Or, comme l’affirme cette enquête de The Atlantic consacrée aux forums pro-Trump se revendiquant des théories complotistes « QAnon » (une sorte de communauté réunie autour de multiples conspirations dont raffolent beaucoup de supporters de Donald Trump) :

« Une série d’idées ont émergé dans la communauté QAnon : que le coronavirus n’est pas réel, qu’il a été créé par le “deep state”, les membres du gouvernement et les élites qui dirigent le monde en secret ; que l’hystérie autour de la pandémie est un complot pour nuire aux chances de réélection de Trump ; et que les médias se réjouissent du nombre de morts. »

Lire l’article entier sur francetvinfo.fr

Ne manquez pas l’analyse d’Alain Soral sur la réélection de Trump !

 






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