En plus d’être un médiocre dessinateur avec ses pingouins à la con, Xavier Gorce n’a pas une once d’humour : ses dessins, à l’image des sketches de Stéphane Guillon, ne sont que de la détestation mal refoulée, quand ce n’est pas de la haine pure.
Oui mais Gorce est du bon côté du mépris de classe : il peut en toute impunité distiller sa haine du mouvement des Gilets jaunes qu’il assimile au mieux à de pauvres cons de beaufs, au pire à de méprisables nazis.
Le Monde, déjà à la traîne d’un exécutif ignoble qui a du sang sur les mains, n’avait pas besoin de ça.
Xavier Gorce, c’est le papa des pingouins crayonnés sur Le Monde. Hébergé par le quotidien depuis 2002 [1], le dessinateur a eu la main leste depuis le début des manifestations des gilets jaunes.
Le 2 décembre, il qualifiait le mouvement de « facho-plouc de droite anti-démocratique », faisant alors valoir un sens de l’empathie digne des morceaux de bravoure de Brice Couturier ou de Jean Quatremer. Mais c’est principalement via ses dessins que Xavier Gorce s’est attaché à faire savoir toute sa détestation de cette mobilisation, armé d’un mépris qui le range parmi les pires éditorialistes du moment. Car qu’il écrive un édito ou qu’il le dessine, un éditocrate reste un éditocrate.
« On n’a pas fini de se moquer des pauvres » titrait André Gunthert dans un article revenant sur la petite histoire d’un dessin de Xavier Gorce, refusé par Le Monde « en raison de son caractère injurieux », mais que son auteur a tout de même choisi de publier sur Twitter le 17 novembre :
Le Monde a une conception de l’injure visiblement toute relative, c’est le moins que l’on puisse dire. Car depuis plus de deux mois, Xavier Gorce continue de se bidonner sur le dos des gilets jaunes, dans les colonnes du journal ou sur le site du quotidien. À l’unisson des éditoriaux du Monde – symboles de ce que le site « lundimatin » qualifie à juste titre de « violences médiatiques » – ses dessins véhiculent une seule et même représentation des manifestants. Et un message qui tient en réalité en peu de mots : les gilets jaunes sont des abrutis.
Voir les dessins insultants de Gorce sur acrimed.org