Urgent ménage à faire. Voilà le seul moyen de stopper la spirale nauséabonde dans laquelle se trouvent les Gilets jaunes.
On sait bien que ce mouvement n’est pas homogène, il est un regroupement de personnalités et de parcours disparates que le sentiment d’abandon et l’absence de perspectives ont poussé dans la rue. Une aubaine pour certaines franges de l’ultragauche et de l’ultradroite qui se sont empressées de l’infiltrer.
Jusqu’à quand les retraités, les mères célibataires, et les ménages modestes que l’on entendait manifester pacifiquement sur les ronds-points aux premiers jours du mouvement vont-ils laisser proférer en leur nom de telles horreurs ? Jusqu’à quand vont-ils accepter de se laisser voler leurs revendications initiales qui portaient essentiellement sur une plus grande justice sociale et fiscale ?
Il faut prendre garde à ne pas tout mélanger et caricaturer, meilleur moyen de renforcer le climat de violence actuel. Il est temps que les Gilets jaunes pacifiques des débuts fassent entendre leur voix. Et surtout que leurs leaders ou porte-parole Priscilla Ludowski, Maxime Nicolle ou Éric Drouet se désolidarisent publiquement des abrutis qui les salissent et salissent le pays.
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Des voix minimisent l’agression dont a été victime Alain Finkielkraut
Sur Twitter, des centaines de messages mettent en doute la gravité et le caractère antisémite de l’agression dont a été victime le philosophe et académicien samedi à Paris en marge de la manifestation des « gilets jaunes ». Parmi eux, des personnes connues, proches de l’extrême gauche ou des milieux indigénistes, comme Thomas Guénolé, Aude Lancelin, Yassine Bellatar ou Jean-Pierre Mignard.
L’agression d’Alain Finkielkraut samedi à Paris a fait largement réagir la classe politique et médiatique. Le philosophe et académicien a reçu de très nombreux messages de soutien. Mais certaines voix tendant à minimiser la portée des insultes antisémites qui ont visé l’académicien sont légion sur les réseaux sociaux. Aux déclarations de personnages connues, s’ajoutent des centaines de tweets d’internautes anonymes, souvent proches de l’extrême gauche ou des milieux indigénistes, pour estimer qu’Alain Finkielkraut serait « raciste » envers les musulmans et que l’« antisionisme » ne serait pas de l’antisémitisme.
Dans Le Parisien, Alain Finkielkraut a lui-même expliqué que ses agresseurs « visaient avant tout [ses] liens et [ses] positions sur Israël et étaient un mélange de gens des banlieues, de l’extrême gauche et peut-être aussi des soraliens » [fans du polémiste Alain Soral, NDLR]. « Ça m’étonnerait que ce soient des ‘Gilets jaunes’ d’origine car je suis un des seuls intellectuels à avoir soutenu le mouvement à ses débuts », ajoutait le philosophe. Dans ce contexte éminemment entendu, florilège de ces déclarations polémiques.
● « Alain Finkielkraut répand la haine de la France », selon Thomas Guénolé
Figure du parti de Jean-Luc Mélenchon, le politologue de La France insoumise, Thomas Guénolé, a déclaré sur Twitter qu’il n’allait « certainement pas plaindre » Alain Finkielkraut qui « répand la haine en France ». Connu pour son concept d’« islamopsychose », dont le philosophe et académicien agressé serait selon lui l’un des transmetteurs, Thomas Guénolé a rédigé ce tweet dès samedi soir.
● « Fakenews », selon Aude Lancelin
La directrice de Le Média, proche de l’extrême gauche, a également réagi sur Twitter, estimant qu’elle n’avait pas entendu l’expression « sale juif » et accusant le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, d’inventer un « nouveau mensonge gravissime pour faire monter la haine dans le pays ».
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Appel des partis contre l'antisémitisme : La France insoumise va "en discuter collectivement" pic.twitter.com/YUefsD3SmJ
— BFMTV (@BFMTV) 14 février 2019
Bonus : Philippot sur la ligne Zemmour
@f_philippot : « Ce qu'a subi #AlainFinkielkraut est inacceptable et choquant. Mais il ne faut pas amalgamer avec les #GiletsJaunes, c'est la gangrène islamiste qui s'est manifestée. » #StopAntisemitisme @CNEWS pic.twitter.com/QFTYrU4tvr
— Les Patriotes (@_LesPatriotes) 17 février 2019