La Bourse du travail de Paris, cet emblème du Vieux Mouvement Ouvrier Français, ressemblait à un véritable schproum : dans ce local repus d’histoire, envahi depuis plus de quatorze mois, par quelques centaines de "sans papiers", on se serait cru à la cour d’un roi Pétaud africain.
La vénérable institution ouvrière ne résonnait plus que du tchatering villageois des somptueuses mamas en boubous bigarrés, qui plumaient des volailles et préparaient des mafés gargantuesques, autour d’invraisemblables chaudrons, cependant qu’une marmaille, mewling and puking, s’ébrouait en toute liberté, et que de solides reproducteurs, hilares, avec des gourmettes en or, des colliers et des rolex rutilantes, rançonnaient les passants jusque sur les trottoirs.
Au tout début de cette occupation, même le joufflu Ruquier du NPA, en qui semblait subsister un peu du grand passé de la classe ouvrière française, à l’état de traces, a parlé de : « la dommageable occupation de la Bourse du travail de Paris par la coordination 75 » et l’avait accusée de distiller "le poison de la division".
C’est vous dire !
Cette chienlit anti-ouvrière est organisée par la Coordination des sans-papiers 75 (CSP75), organisation de Jaunes utilisant des noirs.
Les vannes de cette marée noire furent d’abord ouverte par le patronat négrier, qui compte sur ces travailleurs pour que leur entreprise soit profitable dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, des services de nettoyage, du bâtiment ; mais bientôt ce douteux "mouvement des sans-papiers", fut soutenu, qui l’eût cru, par les Kouchnériens Médecins du monde, madame Bruni, toutes les organisations de la bien-pensance anti-raciste, tout le ramas des MRAP, SOS-ouasisme, GISTI (Groupe d’information et de soutien aux immigrés), UEJF, UCIJ (Unis contre l’immigration jetable), LDH (Ligue des droits de l’Homme) et autres RESF(celle là, je sais pas ce que c’est).....
Les bureaucrates de la CGT, ces vendus, par calcul, s’étaient saisis de cette opportunité pour lancer une campagne de recrutement qui a permis au syndicat d’accroître son influence sur les quelque 400 000 sans-papiers vivant en France, affaiblissant les positions des travailleurs en face du patronat, et en aidant le gouvernement du gros argent à gérer la misère provoquée par sa crise.
Mais c’était compter sans la détermination et le bon sens de la base du syndicat ouvrier, qui comprend que l’immigration de masse fut le nouveau moyen d’extorsion supplémentaire de la plus-value, la forme choisie pour "baisser le coût du travail" des travailleurs européens, par la concurrence des prolifiques miséreux d’Afrique, sans traditions ni conscience. . Dés le début du mouvement il y avait de l’eau dans le gaz.
Le 18 septembre 2008, dans le Quotidien des sans-papiers (car ils ont un quotidien !), on pouvait lire cette déclaration de CSP 75, relatant leur séjour à la Fête de l’Humanité :
« Dans l’après-midi de vendredi 12, une douzaine d’« armoires à glace » du service d’ordre de la CGT ont tout à coup encerclé les quatre représentants de la coordination 75 qui étaient présents. Ils ont déchiré les tracts et jeté par terre les cartes postales de l’occupation, essayé de renverser la table de presse malgré l’opposition de nos camarades, ils les ont empêchés par la contrainte physique, accompagnée de menaces verbales, de filmer la scène.
Ils ont dit à nos camarades qu’ils allaient occuper le stand en réplique à notre occupation de la Bourse du travail ; ils leur ont hautement proclamé que, de ce fait, les sans-papiers de la coordination 75 "n’obtiendraient rien" en matière de régularisations. »
On se marre !
Sous la pression de sa base et malgré les prises de positions immigrationistes de la Buffet et de Thibault, certains responsables CGT ont rapidement tournés casaques.
Tel ce responsable de l’UD-CGT qui déclare : "Vous vous êtes trompés de cible, on fera tout pour bloquer vos dossiers, j’ai eu ce matin au téléphone le directeur [de la préfecture de police de Paris], tant que vous serez à la Bourse du travail vous n’aurez pas de régularisations." Toujours le Quotidien des sans-papiers. . Quoiqu’il en soit, cette occupation, soutenue par le ban et l’arrière ban de tout ce qui compte, de tout ce qui danse, chante, joue à la ba-balle, bénit et se déshabille dans le poste, menaçait de s’éterniser, la rue Charlot devenant un haut lieu de pèlerinage obligé pour toute la racaille petite bourgeoise à vélib et les Strings-citoyennes-du-monde en mal de métissage.
Tout ça est terminé !
Mercredi à midi, des travailleurs de la CGT ont nettoyé ces écuries d’Augias.
En jetant sur le trottoir du boulevard du Temple les membres de la Coordination des Sans-Papiers 75 (CSP 75), la CGT a rendu un peu de dignité à la Bourse du Travail, débarrassée enfin de ces supplétifs du gouvernement Sarkozy-Fion-Amara-Yade et de son ministère de l’Immigration-Invasion et de la Préférence étrangère.
Quand ils n’occupent pas les églises ils envahissent les locaux ouvriers !
Qu’ils aillent grouiller dans les mosquées, les synagogues ou occuper la vrai Bourse, celle du capital !
Félix Niesche - E&R