Le Parlement israélien a adopté mardi un projet de loi visant à compliquer le passage sous souveraineté palestinienne de certaines zones de Jérusalem dans le cadre d’un futur accord de paix.
Le texte, approuvé à 64 voix contre 51, balaie encore plus les espoirs d’une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien, moins d’un mois après la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
Proposée par une députée du parti nationaliste religieux Foyer juif, cette loi prévoit que toute cession aux Palestiniens de ce qu’Israël considère comme faisant partie de Jérusalem nécessitera un vote à la majorité des deux tiers des députés. Elle permet également de modifier la définition « municipale » de Jérusalem, certains secteurs de la ville pouvant ainsi « être déclarés comme des entités séparées », selon un communiqué du Parlement.
Israël occupe Jérusalem-Est et la Cisjordanie depuis la guerre de 1967. Il a ensuite annexé Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
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« Nous avons garanti l’unité de Jérusalem », a tweeté après le vote le ministre de l’Éducation Naftali Bennett, chef du Foyer juif. « Le mont des Oliviers, la vieille ville et la cité de David resteront nôtres à jamais. »