Malgré l’installation de « safe zones », plusieurs femmes se sont dites victimes d’agressions sexuelles en Allemagne pendant la nuit du Nouvel An. Les agresseurs seraient majoritairement originaires d’Afghanistan et de Syrie selon la police.
Selon un article publié dans le quotidien allemand Die Welt, au moins sept personnes ont été interpellées à Berlin au cours du réveillon du Nouvel An dans le quartier de la porte de Brandebourg, où se concentraient les festivités.
Dans un tweet, la police berlinoise a déploré ces agissements au matin du 1er janvier :
« Malheureusement, au cours des festivités de la nouvelle année à Berlin, des cas d’agressions sexuelles ont été signalés. Nous ne tolérons aucunement ces agissements. Les suspects ont été interpellés. »
Thomas Neuendorf, porte-parole de la police de Berlin a confié à l’agence vidéo Ruptly que dans la plupart des cas, les femmes agressées avaient « senti des mains leur presser l’entrejambe ou les fesses ».
Le représentant des forces de l’ordre a précisé : « Les suspects étaient principalement de jeunes hommes hommes originaires de Syrie ou d’Afghanistan. »
C’est justement dans ce secteur de la porte de Brandebourg que la « safe zone » réservées aux femmes avait été installée afin de leur garantir une soirée sereine. Des voix dissonantes s’étaient d’ailleurs fait entendre après cette décision, qui dénonçaient « un message dévastateur » et qui s’inquiétaient de savoir si la fin de l’égalité entre les hommes et les femmes avait sonné en Allemagne.