C’est en substance ce qu’il faut retenir de l’article de France Info sur le fameux 10 Septembre, une date qui fait trembler le pouvoir. Car sait-on jamais, une colère sociale, en ces temps très incertains, peut déboucher sur révolution.

Et là, c’est à nouveau l’hélico (pour le couple royal, que le petit personnel se débrouille) dans la cour de l’Élysée, à la façon des Américains à Saïgon le 29 avril 1975. Le 1er décembre 2018, alors que les Gilets jaunes avaient pris l’Arc de Triomphe et que les forces de l’ordre étaient littéralement dépassées, tout était possible. Le Capitole français était à deux pas…

Les Gilets jaunes seraient donc de retour. « Les médias mainstream ont causé énormément de dégâts sur les citoyens français en les discréditant, en les faisant passer pour antisémites, fachos…, réagit auprès de franceinfo le militant, également connu sous le pseudonyme "Fly Rider". C’est pour cette raison que je ne veux pas vous répondre ». Cet appel, finit-il par lâcher, s’inscrit dans le prolongement des colères passées. (France Info)

En réalité, ceux qui craignent le plus le retour des GJ, ce sont les journalistes, ces sociaux-traîtres, qui ont tout fait pour salir et casser le mouvement populaire de 2018-2019. Les oligarques, eux, ont la police politique à leurs pieds, ils ne risquent rien physiquement. Mais les journalopes, c’est autre chose : c’est de la piétaille, qui sera sacrifiée en temps de confrontation ultime. Ce sont les harkis de la Macronie, avec tout le respect qu’on doit aux harkis (ne surtout pas partir sur ce débat ici).

L’auteur de l’article de France Info ressemble à Wayne Rooney à 12 ans. Wayne, c’est la star du Man U des années 2000 qui a inscrit un but d’anthologie contre City. Avec sa gueule de bouledogue et sa charge de taureau, il déglinguait toutes les défenses.

Десятое сентября

Fabien Magnenou, ça ressemble à du Rooney, mais ça fait moins de dégâts dans la défense du pouvoir, ça jouerait plutôt contre le camp national. Fabien, en bon Français macronisé, voit la main griffue de Poutine dans cette mobilisation :

Quel crédit accorder à tous les messages postés sur les réseaux sociaux ? Selon les informations de franceinfo, de premières constatations vont plutôt dans le sens d’un mouvement d’origine domestique et non d’une manœuvre étrangère coordonnée. Mais des reprises opportunistes par certains acteurs étrangers, prorusses et autres, ont également été observées. Le projet FOX, un groupe qui exploite les sources ouvertes, a identifié sur la plateforme X plusieurs comptes suspects ayant pour but d’amplifier la colère. Ces bots relaient, si besoin, des montages générés par l’intelligence artificielle et de fausses informations.

Il faut surtout faire attention aux ados : ils sont russo-influençables. C’est LCU qui le dit, donc c’est vré.

Eh oui, rien à voir avec la paupérisation forcée, la menace de guerre ou le vol de l’épargne, ce sont bien les Russes derrière le 10 Septembre. Décidément, ils sont partout ! D’ailleurs, il faudrait ressortir cette feuille de chou, mais à la place de Lucien Rebatet, mettre Fabien Moudugenou.

En attendant cette date fatidique, qui ne fera probablement pas tomber la tique du Château, Mélenchon, qui ne veut pas louper le deuxième train après celui de novembre 2018, a mis LFI dans le coup. Si on peut récupérer deux, trois voix… Panot, maquillée comme un camion d’aide alimentaire à Gaza, est invitée à en causer chez Malherbe, déguisée en colon israélienne. On rappelle que les GJ sont à l’origine un mouvement apolitique et asyndical. Apolline va tenter de projeter le rejet des journalistes mainstream par les GJ sur les LFI.

Brune vicieuse contre blonde solide

Malherbe : Vous n’avez pas peur de trop politiser un mouvement dont vous le dites il a été plus ou moins spontané ?

Panot  : Non, nous n’avons pas peur puisque nous avons dit que nous nous mettons au service de ce mouvement.

Malherbe : Mais vous vous souvenez avoir été parfois chassés, vous élus, pas vous personnellement, mais les uns et les autres, des ronds-points de Gilets jaunes.

Panot  : Moi je me rappelle que le 17 novembre 2018 justement pour les Gilets jaunes nous avions appelé à cette manifestation nationale. Je le dis parce que j’entends que comme nous aurions raté le coche des Gilets jaunes alors nous reprendrions dès le début pour le 10 Septembre... Nous avons appelé dès le début. Ah ben si, on a défilé avec eux.

Malherbe : Ils ont pas toujours voulu de vous, ils vous ont assez vite chassés des cortèges.

Panot  : Sur quelle idée vous vous basez, sur quels faits ?

Malherbe : Sur l’idée que les mouvements se voulaient non politiques. Aujourd’hui vous n’êtes pas trop en train de politiser le 10 Septembre ?

Panot  : Non, je vais vous dire. Les mouvements sont très politiques.

Évidemment, dans la bouche de la blonde et la brune, « politique » n’a pas le même sens. Au-delà de ces petits coups de griffe, on sent quand même la peur chez les média-laquais. Eux sont en première ligne, et seront les premières victimes de la colère sociale, si cette dernière déborde. Malherbe et Moudugenou devraient prendre en compte cette donnée, et ne pas trop défendre l’oligarchie au détriment du peuple : tout le monde les voit.

Heureusement, il y a les Russes ! À chaque fois, ces moujiks nous sortent le cul des ronces : en 1914 en ouvrant un second front, et en 1941 en encaissant le choc de la Wehrmacht. Aujourd’hui, ce sont encore les Russes qui viennent libérer la France en misant sur le prolétariat.

C’est le moment de relire de Brague !