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Lénine, par Jean Mabire (1964)

Précis pour tous les militants

Vladimir Ilitch Oulianov, plus connu sous le nom de Lénine, est le dernier fondateur d’empire. Alexandre, César, Charlemagne ou Napoléon dorment aujourd’hui du sommeil des vaincus et leur héritage est dispersé aux quatre vents de l’histoire et de l’oubli.

Mais dans son bunker de la place Rouge, la momie de Lénine règne, par-delà la mort, sur le plus fantastique royaume de tous les temps. De la porte de Brandebourg au pont d’Hanoï des centaines de millions d’hommes apprennent le catéchisme de la religion léniniste. Il reste le Dieu de Mao et de Brejnev, de Kadar et de l’Oncle Ho, d’Ulbricht et de Tito.

 

Sans fin des hommes et des femmes défilent devant les restes embaumés de ce petit homme malingre, mort voici quarante ans cette année, et dont les milliers de statues, de portraits, de médailles reproduisent le visage : icones sacrées d’une nouvelle église, totems énigmatiques d’un autre univers, pieux mystères de l’évangile communiste : Lénine est partout présent et indivisible. Il règne dans chaque parc et dans chaque isba, dans chaque soviet et dans chaque kolkhose, il vit encore sous les tentes de feutre des nomades de l’Asie centrale et dans le cour d’innombrables croyants encore exilés hors de l’Empire rouge, d’Ivry à Harlem, du Pérou au Congo.

***

Les dernières sentinelles qui veillent aux derniers remparts, sur cette muraille entre l’Est et l’Ouest, qui n’est pas seulement un mur de barbelés et de miradors mais aussi un mur invisible et quotidien, partageant dans chaque ville et dans chaque cour la liberté et l’esclavage, ces soldats et ces croyants veillant face au monde marxiste n’ont pas le droit d’ignorer à l’heure où est si grande la tentation du désespoir, comment un homme seul à réussi à fonder, à force de patience, de volonté, de courage et d’audace, cet empire qui par les armes et par les idées, se lance à la conquête du monde.

Les chevaux de Lénine veulent boire dans le Gange et dans la Seine. Étudier la prodigieuse leçon d’activisme que nous donne Lénine, c’est comprendre comment l’ennemi a remporté les premières batailles, c’est aussi nous permettre de gagner la lutte finale.

Lénine nous enseigne qu’il n’y a pas de demi-victoires ni de demi-échecs. Il n’y a ni compromis ni coexistence. Il n’y a qu’un combat et il n’y aura qu’un vainqueur.

Staline, malgré ce que pense le monde occidental et même le monde communiste, n’était pas dépourvu de finesse ni d’humour et il a fort bien discerné le caractère de son illustre prédécesseur. Lénine reste l’héritier d’une race entreprenante pour qui le XIXe siècle, « colonialiste » par essence, fournit le plus merveilleux champ d’action, en Sibérie ou au Far-West.

Bon prophète autant que rude bourreau, Staline avait fort bien compris ce qui rapprochait les États-Unis et les Républiques soviétiques. Il admirait chez Lénine la rencontre de l’élan révolutionnaire russe et du sens pratique américain : « L’élan révolutionnaire russe est un antidote contre l’inertie, la routine… Le sens pratique américain est la force indomptable qui ne connaît ni ne reconnaît pas de barrière. »

On ne pouvait mieux définir l’esprit de Lénine, qui est un esprit de défricheur et de pionnier, c’est-à-dire le contraire d’un esprit bourgeois. Le siècle dernier n’est pas seulement le siècle de Louis-Philippe et de son parapluie, c’est celui des conquérants de l’Algérie, du Texas, de l’Oural, du Tonkin. Cette volonté de puissance qui lança tant d’hommes à travers le vaste monde à la poursuite du soleil, de l’or ou de la foi, consumait aussi quelques prophètes solitaires. Celui-là se nommait Karl Marx et il fut un prodigieux lanceur de graines… Mais que serait Marx aujourd’hui sans Lénine ?

Et qu’était Marx pour Lénine ? Un maître à penser ou un maître à agir ? Ce qui est prodigieux chez Lénine, c’est la fulgurante rencontre dans un même homme du philosophe et de l’activiste. Le révolutionnaire qui a pris Pétersbourg en octobre 1917 est aussi celui qui a écrit Matérialisme et empiriocriticisme.

***

Quelle que soit la rigueur de l’évangile marxiste il connut toujours de multiples interprétations. La IIe Internationale, celle avec laquelle et contre laquelle se battit Lénine, était en proie à de multiples courants qui ne sont pas sans évoquer ces tendances qui partagent aujourd’hui dans notre pays les « nationaux ».

Les socialistes droitiers, ou « révisionnistes », s’opposaient aux socialistes gauchistes, ou « extrémistes ». Des socialistes se qualifiaient d’ « orthodoxes ». Et on comptait en Russie d’innombrable sectes anarchistes, nihilistes, populistes, terroristes, toutes plus ou moins truffées d’indicateurs et de provocateurs.

La confusion est à son comble quand apparaît ce jeune étudiant, fils du directeur de l’enseignement primaire de la province de Simbirsk mais chassé de l’université de Kazan pour activité subversive.

En 1887, Alexandre Oulianov est pendu pour avoir participé à un complot contre le tsar. Son frère, alors âgé de dix-sept ans, va mettre trente ans à le venger et à abattre le dernier des Romanov. Trente ans !

Plusieurs fois Lénine paraîtra battu : traqué par la police impériale, prisonnier, déporté, exilé, chassé de la direction du journal L’Iskra, évincé du Comité central, ballotté d’exil en exil, presque toujours minoritaire au sein du parti social-démocrate, détesté de la plupart de ses chefs, abandonné par nombre de ses compagnons, trahi, il finira par triompher… Car cet opportuniste savait se réserver pour l’avenir, cet impulsif était un calculateur, ce petit-bourgeois un authentique révolutionnaire, c’est-à-dire un homme prêt à tout jouer, mais quand il faut et là où il faut.

Lénine possédait toutes les vertus révolutionnaires : lucidité de l’analyse politique, sûreté dans le jugement des hommes, intelligence dans le choix des moyens, éloquence profonde, volonté impitoyable.

Lénine, surtout, refusa d’être prisonnier d’une formule et encore plus d’une doctrine. Le marxisme ne fut pas pour lui un enclos mais une arme. Comme le remarque très justement un de ses biographes : « Les révolutionnaires – ceux qui veulent changer le monde au lieu de l’accepter ou de l’interpréter – ne s’enferment pas à l’avance dans telle ou telle formule. »

***

On ne comprendrait guère Lénine si on ignorait sa prodigieuse culture européenne, à l’inverse d’Adolf Hitler, enfermé dans ses montagnes autrichiennes, cet homme de la plaine russe connaissait parfaitement l’Allemagne, la France, l’Angleterre, la Pologne, la Belgique, la Suède pour y avoir vécu et en avoir assimilé la culture.

Lénine a finalement retourné contre l’Occident tout ce que l’Europe dans sa passion de la liberté avait forgé depuis des siècles de sagesse et d’audace. Il fut tout à la fois Luther et Cromwell, Hegel et Robespierre. C’est avec les armes de la pensée européenne qu’il a réveillé l’immense continent asiatique et dressé l’autel de la Révolution aux confins du Thibet, cour du monde.

Quel étrange visage au carrefour de deux continents et qui évoque l’insurgé de 48 et le moine de Lhassa ! Les cheveux rongés par le front, les yeux masqués par les pommettes, la bouche dévorée par la moustache et la barbiche pointue, Lénine évoquait par bien des traits de son visage la Mongolie indéchiffrable et inquiétante de Tamerlan.

Il fut non seulement un agitateur et un prophète, mais aussi un magicien. Ce feu intérieur qui le brûlait, celui de tous les grands conducteurs d’hommes, l’obligeait à la plus efficace des intransigeances. Le jeune révolutionnaire de vingt-sept ans, déporté en Sibérie, va apprendre dans la neige infinie les dures lois de la solitude et du silence qui donnent au combat politique sa densité et sa profondeur. Exilé en Suisse, puis en Angleterre et en France, il va inlassablement forger l’arme de la victoire d’octobre.

C’est à l’aube de cette année 1917, en janvier, alors que rien ne laisse présager le succès possible et prochain, qu’il écrit : « Le silence de mort qui règne actuellement en Europe ne saurait nous tromper. L’Europe est grosse d’une révolution. »

Pendant trente ans Lénine avait travaillé pour cette révolution, écartant sans pitié les tièdes et les raisonneurs, les prudents et les exaltés. Jamais il ne s’était fait d’illusions sur les alliances et les congrès, aimant à répéter : « Avant de nous unir et pour nous unir, il faut d’abord nous délimiter. »

Lénine préféra toujours un petit groupe solide et cohérent aux divers fronts qu’essayaient de constituer, en Russie ou en exil, les sociaux-démocrates et leurs alliés, bavards de brasserie, popes défroqués, journalistes bohèmes. Lénine préférait avancer avec quelques compagnons. « Nous nous comptons par unités, bientôt nous serons des millions. »

Mais il fallait aller jusqu’au bout de l’intransigeance. Lénine, cet extraordinaire manœuvrier, savait qu’une défaite apparente est quelquefois plus utile qu’une victoire fallacieuse. N’est vaincu que celui qui se reconnaît vaincu. En 1904, mis en minorité au Comité central, il était seul à Genève comme en 1908, à nouveau exilé, il était seul à Paris. Mais il n’avait pas cédé. Jamais.

***

Tout en rompant avec la plupart des chefs du parti social-démocrate, Lénine commençait à préparer, dans l’ombre, le mouvement révolutionnaire dont avait besoin la Russie. Il avait fort bien compris ce que devaient être les rapports entre le parti et le peuple, entre l’élite révolutionnaire et la masse travailleuse.

Le mouvement politique, tel qu’il fut imaginé par Lénine (et imité par tant de successeurs plus ou moins conscients) ne répond plus aux conditions actuelles et aux nécessités présentes de l’action politique. L’apparition de la télévision, la personnification du pouvoir, le développement de la technocratie, les progrès du confort et du luxe, tout cela a complètement bouleversé les données de la lutte et rien ne serait plus illusoire et plus dangereux que de copier servilement les principes d’organisation léniniste.

Mais il est indispensable de rappeler, ce qu’était pour Lénine le parti. « Le parti révolutionnaire réunira des hommes éprouvés, professionnellement préparés et instruits par une longue pratique, parfaitement d’accord entre eux. » Et il ajoute : « Ces qualités étant réunies nous aurons quelque chose de plus que le démocratisme : une entière confiance fraternelle entre révolutionnaires. »

On imagine mal que le parti communiste de Lénine fut un mouvement strictement hiérarchisé, plongeant certes ses racines « dans la source vive du génie créateur du peuple » mais instituant une véritable aristocratie, dirigée par « un état-major d’hommes informés des grandes et des petites affaires diplomatiques, militaires, religieuses, municipales, financières. »

Avec cet état-major Lénine se lancera d’abord dans la rédaction et dans la diffusion d’un grand journal politique, seule manière selon lui d’inciter les gens à avancer « dans toutes les voies nombreuses qui mènent à la révolution ».

II est particulièrement intéressant de noter chez Lénine cette double tendance à la centralisation du pouvoir et à la création des hiérarchies parallèles. Prisonnier du système marxiste, du « socialisme scientifique » et du mythe de la dictature du prolétariat, Lénine ne pouvait absolument pas comprendre ce qu’était le fédéralisme ou plutôt, en bon Jacobin, il le reconnaissait comme le pur ennemi du bolchevisme.

***

Stratège et tacticien, Lénine est le successeur de Clausewitz dans l’analyse du phénomène de la guerre. Depuis le début du siècle la guerre n’est plus seulement une guerre militaire, elle est aussi une guerre politique ; elle n’est plus une guerre localisée mais une guerre universelle ; elle n’est plus une guerre limitée mais une guerre permanente. Ce n’est plus une guerre classique mais, comme dit le colonel Trinquier qui s’y connaît, une guerre moderne.

Et Lénine distingue fort bien entre la stratégie et la tactique, entre la fin et les moyens, entre le but lointain, qui est la conquête du monde, et les étapes qui se nommaient autrefois Moscou, Budapest et Pékin et qui se nomment aujourd’hui Cuba, Alger, Saïgon…

L’instrument de cette conquête du monde reste, pour Lénine, le parti (dont l’armée rouge n’est que le bras séculier, tout comme le soviet suprême en est le concile).

Il faut savoir comment Lénine concevait l’action révolutionnaire et ce qu’il exigeait du parti :

« La dictature du prolétariat est une lutte opiniâtre, sanglante et non sanglante, violente et pacifique, militaire et économique, pédagogique et administrative, contre les forces et les traditions de la vieille société. La force de l’habitude chez les millions et les dizaines de millions d’hommes est la force la plus terrible. Sans un parti de fer trempé dans la lutte, sans un parti jouissant de la confiance de tout ce qu’il y a d’honnête dans la classe en question, sans un parti sachant observer l’état de la masse et influer sur lui il est impossible de mener cette lutte avec succès. »

***

Si le but tactique du parti est de prendre le pouvoir, le but stratégique est de transformer la société – et même de transformer l’homme.

Un demi-siècle après la révolution bolchevique, le problème n’est pas tant de transformer l’homme que d’empêcher qu’il soit dénaturé. Nous luttons pour que les hommes restent fidèles à leur nature profonde, pour qu’ils s’épanouissent dans tous les domaines, pour qu’ils continuent à former des communautés « à l’échelle humaine », de la famille à I’Europe, de l’usine à la région. Nous luttons contre le temps des robots que nous préparent ensemble les techniciens du monde communiste et ceux du monde capitaliste. Nous refusons « les temps modernes » parce qu’ils procèdent d’une même vision illusoire et irréelle.

***

Par un de ces paradoxes dont l’Histoire aime à se servir pour désorienter les faibles et les craintifs, il n’est pas possible de lutter contre l’adversaire sans découvrir et sans connaître ses armes.

Nous perdrons si nous nous obstinons à ne pas comprendre où est le champ de bataille : dans le monde entier et dans le cœur de chaque homme.

L’admirable manœuvre des successeurs de Lénine conduit le monde occidental non pas à la défaite, ce qui serait encore honorable, mais au suicide honteux.

Hier en Algérie, à la demande des journalistes progressistes le peuple français a renoncé à la guerre révolutionnaire. Demain en Amérique le monde occidental peut renoncer à la guerre nucléaire, à la demande des cardinaux de gauche. Lénine s’est battu pendant des années avec acharnement contre les « Blancs ». Aujourd’hui les « Blancs » ont mauvaise conscience. L’Occident ne manque jamais de rendre quelque hommage posthume à celui qui avait juré sa perte.

Combien sommes-nous qui refusons le jeu et qui sommes assez sûrs de nous-mêmes, de notre morale et de notre honneur, de notre foi et de notre fidélité, pour accepter de nous battre sur tous les fronts et avec toutes les armes ? Les lâches préfèrent la servitude à la bataille, la collaboration à la résistance, la coexistence à la victoire. Nous, nous avons décidé de nous battre, de résister et de vaincre, même si nous avançons encore en ordre dispersé.

Devant un adversaire solide et résolu, devant un front qui va des communistes franco-chinois aux réactionnaires gaullistes en passant par tous les progressistes de gauche, de droite ou d’église, nous ressemblons, hélas souvent, à ces sociaux-démocrates dont Lénine déplorait le manque de ténacité, d’organisation, de discipline, de fermeté.

L’agitation n’est jamais l’activisme, ni la révolte la révolution.

Lire l’article entier sur sapaudia.org

Article publié dans L’Esprit public en décembre 1964.

De Brague exhume Lénine

 






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22 Commentaires

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  • #3437429
    Le 13 octobre à 07:00 par !
    Lénine, par Jean Mabire (1964)

    Lénine est comme Napoléon : il eut mieux valu si il n’existât point. Le genre de politicard sans scrupules, qui a fait plus de mal que de bien à l’humanité. Staline est dans la continuité logique de Lénine, et non son contraire…

     

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  • #3437461
    Le 13 octobre à 08:53 par Refenestré
    Lénine, par Jean Mabire (1964)

    La subversion juive incarnée. Même parmi les juifs, peu d’ individus ont causé tant de souffrance et de destruction que ce cosmopolite.

     

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  • #3437488
    Le 13 octobre à 10:02 par paramesh
    Lénine, par Jean Mabire (1964)

    Si le but tactique du parti est de prendre le pouvoir, le but stratégique est de transformer la société – et même de transformer l’homme.
    Un demi-siècle après la révolution bolchevique, le problème n’est pas tant de transformer l’homme que d’empêcher qu’il soit dénaturé.




    vouloir transformer l’homme : vaste arnaque qui mène tout droit au totalitarisme puis au transhumanisme alors qu’il suffit juste de le régénérer (et ce n’est pas par le matérialisme qu’on peut y arriver).
    Quant à transformer la société, c’est exactement pareil, il suffirait juste d’un bon coup de karsher (nettoyer les élites) pour la laisser reprendre son cours car c’est dans le présent qu’on crée son futur, il suffit juste d’anticiper correctement.

     

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  • #3437502
    Le 13 octobre à 10:36 par gemdemande
    Lénine, par Jean Mabire (1964)

    On sent un parfum de dédiabolisation ou de rééquilibrage.

     

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  • #3437511
    Le 13 octobre à 10:57 par gemdemande
    Lénine, par Jean Mabire (1964)

    Extraordinaire Jean Mabire. Sans lui et St Loup (et quelques autres) la geste des Waffen-SS français, partis pour combattre le bolchevisme internationaliste, n’aurait jamais été conté.
    Je conseille Mourir à Berlin qui est la suite civilisationnelle, épique et militaire de Combat pour Berlin de JG.

    J’ai eu la possibilité d’encadrer des scouts de son mouvement , formulé dans un week-end de crapahut quelque part de très pentu au milieu de la France. Avec deux camarades revenus du Liban dont un était blessé à la cuisse. Au même moment que la mort de Stephan Zanettacci. Jean Mabire ne faisait pas de politique politicienne faite de jugements hâtifs. Il a aussi écrit de nombreuses biographies sur des personnages importants à ses yeux. .
    Jean Mabire est un nationaliste Normand tourné vers le Nord et les sagas. Pierre Vial est aujourd’hui celui qui porte le flambeau pour allumer les feux des solstices.
    Avec Pierre Schoendoerfer, ce sont les plus grands passeurs d’âme. Ils vous tirent vers le haut afin d’éviter la médiocrité.

     

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  • #3437592
    Le 13 octobre à 13:15 par Funes
    Lénine, par Jean Mabire (1964)

    Les héritiers de Lénine sont les mondialistes d’aujourd’hui. Tous liés à la Kabbale et au Talmud. Glorifier Lénine c’est glorifier la satanisme talmudique qui semble gouverner le monde. Dieu qui se fait Homme ou l’ Homme qui se fait Dieu ? Finalement, à chacun de choisir. Viva Cristo Rey ! Comme le proclamaient avant de mourir les Mexicains résistants à l’Empire.

     

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  • #3437646
    Le 13 octobre à 15:21 par Bonzo Kolontaï
    Lénine, par Jean Mabire (1964)

    Lénine "mort voici quarante ans cette année". Il serait opportun de corriger cette affreuse boulette. Lénine est mort il y a cent ans. Avant de publier un article, il peut être utile de se relire au moins une fois...

     

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    • #3437703
      Le 13 octobre à 18:41 par Titus
      Lénine, par Jean Mabire (1964)

      L’article date de 1964.
      Avant de publier un commentaire, il peut être utile de se relire au moins une fois...

       
  • #3437698
    Le 13 octobre à 18:15 par Funes
    Lénine, par Jean Mabire (1964)

    Lénine, c’est un mondialiste avant l’heure.

     

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    • #3439802
      Le 17 octobre à 17:53 par Kefran2a_
      Lénine, par Jean Mabire (1964)

      Lénine est un internationaliste.

      Le mondialisme, le globalisme, c’est l’impérialisme généralisé que Vladimir Illytch explique dans "Impérialisme, stade ultime du Capitalisme".

      La mondialisation n’accepte pas le concept de Nations. Le capital va au moins coûtant.

      L’internationale, c’est le monde multipolaire en train de se construire d’égal à égal hors des états nord atlantiques...

      Cordialement.

       
  • #3437900
    Le 14 octobre à 06:48 par anonyme
    Lénine, par Jean Mabire (1964)

    Le marxisme léninisme, le communisme, le stalinisme, le maoïsme sont autorisés dans nos belles démocraties, le national-socialisme est interdit. Rien que ça devrait faire réfléchir ! Pourtant en nombre de morts, y’a pas photo !

     

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  • #3438239
    Le 14 octobre à 18:11 par PL
    Lénine, par Jean Mabire (1964)

    " En 1887, Alexandre Oulianov est pendu pour avoir participé à un complot contre le tsar. Son frère, alors âgé de dix-sept ans, va mettre trente ans à le venger et à abattre le dernier des Romanov. Trente ans ! "

    Il aurait fallu préciser avant que :

    En 1882, le tsar Nicolas anoblit Ilia Oulianiov, déjà officier des ordres de Sainte-Anne et de Saint-Stanislas, qui meurt en 1886 à son confortable domicile d’une attaque à l’âge de 54 ans, en laissant deux fils.

    En 1887, son fils aîné Alexandre qui a 21 ans organise une tentative d’assassiner le tsar Alexandre III, 6 ans jour pour jour après l’assassinat de son père le tsar Nicolas Ier.

    Et ajouter, en 1917, son autre fils Vladimir Oulianov, dit Lénine, fait assassiner le tsar Nicolas II avec toute sa familles, puis des millions de Russes.

     

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    • #3447272
      Le 1er novembre à 14:08 par Anonyme
      Lénine, par Jean Mabire (1964)

      Alexandre Oulianove se dénonça spontanément comme le meneur de ce groupe. Devant le tribunal, le jeune révolutionnaire parla de la misère des masses, de sa conception de la liberté, de l’égalité et de la fraternité ainsi que de l’impossibilité de donner réalité à celle-ci autrement que par la violence. Alexandre Oulianov déclara notamment : « Notre intelligentsia est si faible [...] que le terrorisme est l’unique forme de défense dont dispose une minorité. Dans la situation où se trouve actuellement la société russe, elle ne peut défendre ses droits qu’en affrontant le gouvernement en combat singulier. »

      Le Tsar Alexandre II, lit les dossiers et les annote de commentaires personnels. Profondément ému par l’idéalisme du jeune Oulianov, il inscrit de sa main en marge des déclarations de ce dernier : « Comme cette spontanéité est touchante ! » et le fait décapiter ainsi que ses quatre comparses (le 20 juin 1887).
      Le Tsar Alexandre II, vivait dans la crainte permanente de la « Narodnaja Wodna », la « volonté populaire » Des millions de personnes savaient qu’il avait peur. on disait de lui : « Il règne comme un tyran et vit comme un esclave. »

       
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