Il y a aussi un point intéressant, pendant le débat avec Mélenchon, c’est que Zemmour a prétendu que :
« l’écologie a été prise en otage par l’extrême-gauche ».
Or c’est un mensonge politique et historique. L’écologie a végété pendant des décennies jusqu’à ce qu’elle soit soudainement propulsée au premier plan par... les multinationales. Le vrai décollage de l’écologie, c’est quand les multinationales et les plus grands groupes bancaires, industriels, médiatiques, de services, etc. ont tous ensemble, d’une seul voix, commencé à mettre en permanence l’écologie en avant. Le premier message écologique qui m’ait été adressé personnellement, c’était il y a environ quinze ans, par le groupe Carrefour - 80,7 milliards d’euros chiffre d’affaires en 2019, 321 000 employés et 12 225 magasins dans plus de 30 pays. Avant Carrefour, aucun discours écologique n’était parvenu à mes oreilles, je me souviens très vaguement de quelques noms et de quelques têtes de politiciens écologistes... rien qui approche le souvenir clair et net du commencement de cette campagne que la multinationale Carrefour a fait peser sur ma vie quotidienne.
Zemmour a besoin de cacher de l’écologie est une gigantesque opération mondialiste qui a totalement annihilé l’écologie comme projet politique lié à l’extrême-gauche. Ma question est :
Pourquoi Zemmour a-t-il besoin de cacher que l’écologie est une entreprise oligarchique, mondialiste, multinationale, européiste, onusienne, etc. ?
Pourquoi est-il contraint par sa logique de prétendre idiotement que trois épaves humaines couvertes de mousse dicteraient depuis le Larzac les politiques de l’ONU, de l’Union européenne, des grandes conférences internationales, des multinationales, des Etats, des médias et de millions d’entreprises et collectivités territoriales ? Que quelques gauchistes ont pu imposer « la Transition écologique » à tout le monde occidental et même au-delà ?
Je voudrais bien savoir ce que cache ce risque pris de se prendre un gros coup de clé anglaise dans les dents.
Répondre à ce message