Le dimanche 15 mai 2016, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) de Sacha Reingewirtz organisait les « Secondes Assises de la lutte contre la haine sur Internet ». Gilles Clavreul, député interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme et donc membre du gouvernement, s’y est illustré en tenant des propos qui rapprochent un peu plus la France de la dictature assumée.
« Il s’agit surtout d’identifier qui sont les leaders d’opinion sur Internet [...], ils s’appellent Soral, ils s’appellent Dieudonné, ils s’appellent maintenant Henry de Lesquen. [...]
Heureusement, il arrive, si je puis dire heureusement, il arrive que même quelqu’un comme Alain Soral, qui est maintenant à la tête d’une véritable PME, déborde, dérape, et c’est comme ça qu’on arrive à le déférer devant la justice, mais il est vrai que sinon, son site Égalité & Réconciliation dans l’ensemble est tout le temps à la ligne jaune, mais il ne la franchit pratiquement jamais.
Et on a le même problème avec un certain nombre de sites conspirationnistes, je dirais que je suis même encore plus inquiet et préoccupé par le fait que l’on n’arrive pas, tout simplement faute de moyens légaux, à traduire devant la justice des sites qui ont développé par exemple les théories alternatives sur les attentats de Saint-Denis ou du Bataclan. »