Egalité et Réconciliation
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L’intervention truquée du ministre Abdul-Malak pendant la cérémonie des Molières

Chaque année, la gauche culturelle subventionnée (deux pléonasmes) se donne rendez-vous à la soirée des Molières, les récompenses du théâtre et du « seul en scène », histoire d’injecter du djeun’s dans le tas de boomers. Et chaque année, des intermittents, en majorité estampillés CGT, interviennent pour invectiver le ministre qui ne fait pas assez pour eux.

 

 

En vérité, chez les intermittents, il y a trois classes : le gratin, qui vit grassement sur les gros budgets en se grattant les couilles ; le ventre mou qui vivote selon les plans et qui tire la langue chaque année pour faire ses 507 heures en 319 jours pour les artistes ou 304 pour les techniciens. Derrière, se traîne le gros bataillon du lumpenprolétariat, qui en chie, qui bouche les trous, qui fait du black, avec un peu de RSA, qui a ici pour nom prime d’activité. Et qui parfois doit « acheter » ses heures pour boucler l’année et avoir le droit à des indemnités pendant les périodes d’accalmie culturelle.

Les syndiqués CGT se taillent la part du lion dans la première tranche, et c’est logique : ils connaissent les lois, savent se défendre parce qu’ils sont organisés, et se gardent les bons plans. C’est humain. La Macronie, en pleine dérive actuellement, a jugé bon de manipuler l’intervention pré-enregistrée (sur prompteur) des deux comédiennes pour servir la soupe au ministre.

 

 

Naturellement, tout le monde s’en est aperçu, tant les conseillers en ingénierie sociale du régime sont lourds, et l’effet a été désastreux. Télérama, le journal de la gauche culturelle agonisante, a tenté de sauver Malak : il s’est pris une gifle.

 

 

Une fois les récompenses données, il reste une donnée : ceux qui gagnent du fric dans la culture sont rarement les artistes – sauf les stars des planches, qui ne sont pas légion –, mais les propriétaires de théâtres. Certaines de ces salles se vendent même par tranches : on peut vous proposer une action à 20 000 ou 40 000 balles, histoire de placer son fric. Et plus les pièces cartonnent, plus votre action monte. C’est du business.

Et dans le genre, Jean-Marc Dumontet, le président de la Nuit des Molières depuis 2014 (et accessoirement producteur de ses « amis » Lutz et Canteloup), c’est un winner : il possède le théâtre Antoine, Le Théâtre libre, Le Point-Virgule, Le Grand Point-Virgule, Bobino et le Sentier des Halles. Enfin, et surtout, il est très pote avec le Château – Brigitte et Manu sont fous de théâtre –, donc naturellement avec Malak. Vous avez dit oligarchie communautaire ?

 

 

Las, la soirée a fait double flop : et sur les RS, démolie comme pas deux à cause de l’embrouille malakienne, et en audience télé, puisque elle s’est classée derrière les petites chaînes de la TNT.
Le problème des lobbies, minoritaires par définition, c’est qu’ils ne sont pas populaires.

Le réseau « culturel », sur E&R

 






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