Olivier Chiabodo apporte quelques éclaircissements sur l’affaire qui l’oppose à TF1. Alors que Le Parisien a pu consulter le procès-verbal de sa plainte pour « harcèlement moral », l’ex-animateur de l’émission Intervilles s’est confié à TV Magazine ce mardi 3 avril. Il explique les raisons de sa plainte, les personnes concernées et ce qu’il compte en tirer.
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Le 25 septembre 2017, il avait donc déposé une plainte à l’encontre de son ancien producteur, Gérard Louvin : « Je ne porte pas plainte pour rien », précise-t-il. « La justice n’a pas convoqué pour rien les directeurs généraux de TF1, Gérard Louvin et d’autres », selon Olivier Chiabodo.
Entendu le 8 novembre au commissariat de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), l’ex-animateur affirmait dans son procès-verbal qu’à plusieurs reprises, les différents DRH lui ont demandé de se taire au sujet de « faits graves » dont il avait connaissance : « Ils m’ont demandé (...) d’être raisonnable et de penser à ma famille », relate Le Parisien, citant le procès-verbal d’Olivier Chiabodo.
Les « faits graves » évoqués dans le document ? Il n’y pas plus de précision, « mais, en aparté, il aurait fait allusion à des affaires de mœurs touchant des mineurs », affirme Le Parisien, tandis qu’Olivier Chiabodo évoque les « choses terribles et inadmissibles » qu’il a vécu durant sa carrière.
« Vous allez être surpris de découvrir le nom des autres personnes impliquées dans cette affaire », assure Olivier Chiabodo.
Ces derniers jours, plusieurs cadres de TF1 dont l’actuel DRH et l’ancien directeur de la communication de la chaîne ont été convoqués.
L’ancien animateur, qui est ensuite devenu réalisateur pour la 5, a affirmé qu’en 2010, il aurait été menacé de mort par Gérard Louvin. « Tu sais les camions roulent vite dans Paris, fais attention avec ton scooter », lui aurait lancé ce dernier.
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Des menaces fréquentes comme il l’explique au magazine du Figaro : « Une fois par semaine, à force, ça fait réfléchir forcément. Surtout avec une femme et trois enfants ». Une des raisons pour laquelle il a demandé une protection policière.
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Et ce n’est pas pour l’argent qu’il se met à table, insiste-t-il. « Ils m’ont proposé une négociation et de me donner de l’argent mais j’ai refusé », confie-t-il au TV Mag. « Mon but ? Des excuses de Martin Bouygues au journal de 20 heures de TF1 », indique l’ex-animateur d’Intervilles. « C’est beaucoup mieux que de l’argent ». L’ex-animateur de 53 ans se dit prêt à aller « jusqu’au bout » pour retrouver un peu de tranquillité.