C’est une femme qui a lancé l’alerte générale, sur Twitter, et notre sang féministe n’a fait qu’un tour : il y a une minorité de femmes dans le top 50 annuel du JDD, aucune dans le top 10, le plus prisé, et une seule dans le top 20. C’est une énorme gifle au féminisme, et qui dit gifle dit exclusion sociale, suivez notre regard vers Adrien Quatennens, pris en chasse par les furies de la NUPES et de LFI.

On ne comprend pas : chaque jour, le féminisme nous sort une femme de génie, ou démonte un homme de génie pour nous expliquer que sans sa maîtresse ou sa femme de ménage, il ne serait pas arrivé là. C’est sûr que les bonniches que Simenon trombinait à la chaîne dans son manoir suisse étaient la source de sa prodigieuse créativité...

La légion d’honneur, aujourd’hui, est donnée à n’importe qui, du moment que ça fait la promo du régime ou du Système. On oublie la rosette, enfin, celle-ci, parce que la rosette de Lyon, c’est du bon saucisson. Le top 50 du JDD est un instantané de la popularité des personnalités, bien qu’il y ait évidemment un sacré biais au départ : on ne parle jamais de Soral ou Dieudonné, pourtant bien plus populaires, malgré le bombardement de désinformation, que des Etchebest ou des Vianney. Mais foin de la jalousie, entrons dans le top sans femmes, disons le top Couilles 2023.

Il faut effectivement attendre la 20e place pour voir la première gonzesse, et encore, Florence a quelque chose de très masculin, avec son humour. Sa voix ressemble étrangement à celle de Marine, en plus. Mais ça n’a rien à voir avec notre étude sociologique sur l’effondrement du féminisme.

On parle sociologie car dans la méthodo de l’Ifop, qui a fourni cette étude au JDD, il y a un truc assez incroyable : sur l’échantillon de 1005 Français représentatifs de la population (par âge, sexe, profession), il y a 50 % de femmes ! Ce qui veut dire que les femmes ne votent pas pour des femmes, et que les hommes votent pour des hommes. Elle est pas belle, la réalité ?

En reluquant cette méthodo, on comprend que les enquêteurs n’ont pas proposé Soral, Dieudonné, mais pas plus Fouché, Perronne et autres personnalités populaires du moment. Les enquêtés se sont cogné du Goldman, du Noah, les fameuses stars non clivantes, même si elles ne font plus rien. Ce qui est le cas de ces deux gars, complètement sortis des radars culturels. Ce qui prouve bien que leur fonction est ailleurs, par exemple politique, comme pour Omar Sy.

Passons maintenant à l’étrillement, notre sport préféré. Le mot n’existe pas ? On le crée. C’est comme ça, maintenant.

Bon, Goldman, le socialiste chantant qui investit ses dizaines de millions de droits d’auteur dans la pierre, on dirait qu’il est vendu avec le classement, ou qu’il achète sa place comme ces entreprises qui achètent du référencement en tête sur Google. Jean-Jacques, il aurait fallu le définir en tant qu’investisseur immobilier, pas en tant que chanteur, ou alors en ex-chanteur (de toujours la même chanson) ;

 Thomas Pesquet, numéro 2 grâce à un tir de barrage médiatique, c’est le mec qui a fait la gaffe du siècle, genre j’espère qu’un jour on mettra le pied sur la Lune. Rigolade générale chez les lunatico-sceptiques et fiesta de ouf chez les complotistes anti-NASA ;

 Omar Sy a eu son compte avec le film Tirailleurs et ses leçons tout droit sorties du catalogue SOS Racisme des années 80 ;

 Mbappé, rien à dire, il mérite sa place, parce que lui c’est un génie dans son genre, et puis sa finale perdue malgré ses trois buts, ça va lui remettre un peu les pieds sur Terre, il avait tendance à planer un peu trop du côté de Jupiter ;

 Soprano, ben, comment dire, c’est bien – pour lui – quand il chante, moins quand il parle ;

 Pagny, faut pas se mentir, il est là pour sa lutte contre son cancer ;

 Etchebest, le mec qui engueule les tocards de la cuisine, c’est une star télé pour annonceurs qui disparaîtra avec elle ;

 Grand Corps Malade, on se demande ce qu’il fout là, il devrait être en train de raconter des salades à de futures repris de justice dans une MJC à passoires thermiques du 9-3 ;

 Giroud, le garçon coiffeur revient de nulle part et fait une grande Coupe du monde, en plus il est beau et LGBT-friendly, ça marque des points, mais on aurait aimé avoir Benzema dans le groupe, on dit ça sans vouloir relancer la polémique ;

 Sardou est dans la botte pour son dernier tour de chant, c’est quand même un monument de la chanson française à l’égal ou presque de Johnny (si on aime le bonhomme, faut pas écouter ce que raconte Gérard Fauré sur Johnny et lui) ;

 Griezmann, ça fait beaucoup de Bleus dans le top 20 mais son replacement en meneur de jeu nous a enchantés, et puis, c’est un enfant ;

 Cabrel, on le croyait disparu, c’est dingue de le voir surgir là, faut prévenir, ça fait un choc ;

 Lignac, c’est quand même la plus grosse imposture de la telenovela en cuisine ;

 Reno a raccroché les crampons, on se demande qui l’a mis à la 14e place, il y a des interrogés qui ne doivent pas tellement suivre l’actu ;

 Zizou pareil, aujourd’hui c’est sa famille qui fait la une des canards people avec ses fils, gare au syndrome Kardashian ;

 Plaza, sérieux, on croyait qu’il était en taule ;

 Doré, l’idole des mamies à chien-chien, que dire à part qu’il est inoffensif ;

 Lloris OK, mais t’aurais pu arrêter quelques pénos, merde ;

 on saute Vianney et on arrive à Florence, qui retourne tête basse sur les planches à cause de ses flops au cinéma, une Florence talonnée par Dany Boon, qui a réussi l’exploit de se faire essorer de 6 bâtons par un escroc britannique, alors qu’il voulait augmenter encore sa fortune...

Il y a un mot pour ça que nous ne prononcerons pas. Ça nous rappelle l’histoire de ce couillon qui avait gagné une grosse somme au Loto, somme qui avait été à moitié pompée par un voisin de bar qui lui avait expliqué qu’il avait inventé une méthode pour dupliquer les billets de banque... On dirait que Dany Boon ne se refait pas.

Au fait, pour ceux qui savent pas, le féminicide, c’est quand un homme tue une femme parce qu’elle est une femme (et évidemment pas pour d’autres raisons, les mobiles classiques comme la jalousie, la convoitise, la haine, la vengeance...). Il y en a 10 fois moins que les homicides, mais en régime féministe, ça a l’air de compter 10 fois plus. Parfois, le féminicide se niche dans des endroits insolites.

Tous ces people élus par le Système et vendus de force aux gens par la magie du marché captif, c’est un peu le vieux monde, pour paraphraser Dieudonné. Les vraies nouvelles stars ne sont pas là, et c’est seulement parce que les médias mainstream font barrage aux talents venus d’en bas que le grand public continue à voter pour des vieux fantômes. La preuve, on est capable de qualifier ces personnes sans relief d’étoiles :

C’est aussi, il faut bien le dire, un peu la faute du grand public, qu’on peut admirer ici, au moment du passage à la nouvelle année... Une image vaut tous les discours, n’est-ce pas ?