et 
!
Le monde entier attend, non pas les otages israéliens que le Hamas libère au compte-gouttes ou les otages palestiniens que l’Israël libère par paquets, mais les révélations de l’axe Candace-Musk-Trump sur le couple Macron.
Ceux qui ont suivi l’affaire dans Faits & Documents savent globalement ou précisément (pour ceux qui ont bien lu les huit documents) à quoi s’en tenir. Le grand public a été arrosé progressivement depuis 2021 par toutes les sources insoumises des réseaux sociaux, et de X en particulier. Il n’est pas un Français qui ignore la polémique autour du sexe de la Première dame. Prouvé ou pas, c’est un objet d’intérêt et de risée national.
À part les procès faits à Natacha Rey et à sa copine voyante, l’Élysée n’a pu frapper que dans le vide (sauf, fiscalement, hein). Il est difficile d’éborgner des lecteurs ou de leur arracher la main. Pour des raisons à la fois politiques et personnelles, presque affectives, le couple est détesté par l’écrasante majorité des Français : il symbolise l’Ancien Régime (tel qu’il nous est vendu), la Banque, l’injustice, la suffisance, la laideur morale et surtout l’enrichissement parasitaire dans une France qui souffre de paupérisation, une paupérisation programmée par les grands larbins de la Macronie, à savoir ses ministres successifs. Les Français ne sont pas contre l’argent, ils sont contre l’argent mal gagné.
Profitant de cette fronde internet, le nouveau maître de Washington est prêt à porter l’estocade, le coup de grâce. S’il déteste les Macron autant que les Français les détestent, il détient des informations secrètes que les Français n’ont pas. Sa dernière sortie sur le genre, secondé par son tueur personnel nommé Elon, n’augure rien de bon pour le couple royal. On peut y lire un message à peine codé.
"Une tache sur notre histoire" : Trump supprime les aides publiques pour les transitions de genre des mineurshttps://t.co/cQYYbrZRew pic.twitter.com/mvdnBdb7wd
— BFMTV (@BFMTV) January 28, 2025
— Elon Musk (@elonmusk) January 29, 2025
Nous allons vivre un regime change, comme l’Amérique sait les fabriquer depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale . Le premier auquel nous avons échappé date de 1945, quand les Français, malgré l’aide du plan Marshall, ont pris leur destin en main grâce à l’alliance gaullo-communiste. Mais le coup viendra 23 ans plus tard, avec Mai 68 et la punition du gaullisme, puis en 1981 avec la punition du communisme, le tout sous l’œil amusé de la CIA. Si les mouvements étudiants ont bien été manipulés par l’Agence, l’élection de François Mitterrand a des raisons politiques internes. Plus tard, effectivement, le président socialiste sera retourné comme une crêpe et par les Américains (de Reagan), et par les européistes (de Kohl), ce qui est équivalent, on le sait aujourd’hui.
Ce troisième regime change est spécial en ce sens qu’il va profiter un peu au peuple français, qui ne sera pas complètement cocu dans l’histoire. Débarrassé de ce couple maléfique, que nous surnommerons Baphomet & Baphomette, il pourra enfin respirer, avec le retour d’une certaine liberté d’expression et d’une certaine rationalité dans la conduite des affaires. Pour dire ces sept années de cauchemar autrement, les Français ont vu avec soulagement arriver un Barnier ou un Bayrou aux manettes, pourtant incarnations d’un politique en échec – ou en trahison – depuis quarante ans.
Le rassembleur contre les diviseurs
L’axe Musk-Trump va nous débarrasser des Macron, mais cela augure-t-il d’un frontal entre le pouvoir profond US et le pouvoir profond français, qui ne sont pas antinomiques, bien au contraire ?
Dans ce combat caché, Trump pourra compter sur une chose, et d’importance : le nombre. C’est le nombre qui fait la démocratie, au final. Il a été difficile pour les démocrates d’inventer deux fois de suite dix millions d’électeurs anti-Trump... Le nombre, chez nous – on dit aussi la majorité – a été trahi sur deux élections successives : il a des rêves de revanche. Il faudra maintenant l’incarner. Quelle figure pour ce travail de relèvement de tout un pays ? Sur qui Trump va-t-il miser ?
On a une petite idée, mais les idées, dans un monde en ébullition, pèsent peu devant le réel. Villepin peut être cet homme providentiel, maintenant que Sarkozy est à terre. Mais son passage chez Plenel interroge : est-il pro ou anti-Trump ?
En même temps, comme dirait Baphomet, Plenel est un agent américain, Villepin plaît à la droite et à la gauche, aux hommes et aux femmes, il déteste Netanyahou, Trump aussi, donc ça matcherait... Il nous reste à prier.
