Un juge de New York pourrait dévoiler mardi 2 janvier « près de 200 noms liés à la conspiration de trafic sexuel » entre Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell, rappelle le quotidien britannique The Guardian.
Cette liste révélerait ou confirmerait les identités de « dizaines » d’associés, jusque-là dénommés John et Jane Does – l’expression qui désigne une personne non identifiée dans les documents judiciaires. La date limite pour s’opposer à la divulgation des noms était fixée lundi à minuit.
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Certains individus figurant sur la liste sont d’ores et déjà identifiés publiquement comme des associés ou des employés d’Esptein et Maxwell, rappelle le quotidien britannique. Mais « il est presque certain », écrit The Guardian, que parmi ceux dont l’identité est encore protégée se trouveront « un ancien président américain, des acteurs, des universitaires et, notoirement, le prince britannique désormais reclus ».
« John Doe 36 », mentionné dans plus de 50 documents, aurait ainsi été identifié comme étant Bill Clinton, président des États-Unis de 1993 à 2001.
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Selon d’autres documents exhumés au cours de l’enquête, notamment des agendas appartenant à Jeffrey Epstein publiés par le Wall Street Journal en mai dernier, le directeur de la CIA William Burns et Kathryn Ruemmler, l’avocate de la Maison-Blanche sous Barack Obama, se trouvent dans cette liste. Le réalisateur américain Woody Allen, le fondateur de Microsoft Bill Gates aussi. Tout comme les anciens Premiers ministres de la Norvège, Thorbjørn Jagland, et d’Israël Ehud Barak.
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