Cette année, 38 listes se battent pour envoyer 81 eurodéputés français au Parlement de Strasbourg, qui, on le rappelle, ne sert strictement à rien, sinon à entériner les décisions non démocratiques du gang Leyen, corrompu jusqu’à l’os, obligé des multinationales, de l’Oncle Sam et de l’OTAN.

Les journalistes controversés de BFM TV ont donc tort de dire que 38 listes, ça fait pas sérieux. En vérité, pour les 720 eurodéputés inutiles, payés une blinde pour feindre la démocratie, c’est encore moins sérieux.

C’est donc avec un humour tout à fait sérieux que le duo Lalanne & Dieudo, le chanteur controversé et l’humoriste controversé, un peu les clowns de cette élection, expliquent leur positionnement. Pour eux, l’Europe est une « fosse à merde », ce qui a choqué Barbier, le petit télégraphiste des Macron sur BFM. 

Il est peu probable que le duo controversé envoie le moindre eurodéputé controversé à ce Parlement de branleurs surpayés qui jouent à la démocratie pour entuber leurs 27 peuples, mais il profite de la petite lucarne des élections pour faire le show.
Pourtant, dans le genre spectacle, on a déjà Hayer, une non-humoriste controversée, un peu comme la boule de haine Sophia Aram. Sauf que Hayer ne suinte pas la haine, mais la déconnexion du réel. Et ça, quand on s’adresse au populo, c’est embêtant.

On reste dans l’ambiance avec le chauffeur de salle du meeting de Valérie qui a du mal à dégeler les boomers. La Macronie ne peut pas se plaindre, c’est elle qui leur a demandé de se faire multi-injecter un produit douteux dans le buffet. Maintenant, elle en récolte les fruits. En plus elle veut euthanasier les retraités, qui ont voté en masse pour elle, cherchez la logique...

À gauche, c’est la guerre entre sionistes et antisionistes, c’est-à-dire, respectivement, les glucksmannistes et les mélenchonistes, ou aubrystes, mais ça sonne bizarre. Sur X, ça défouraille meeting contre meeting, jauge contre jauge, avec plein de méchancetés et de désinformation.

Du côté de la droite et des souverainistes, c’est la débandade : les petites listes ne veulent pas d’une union, c’est donc un suicide programmé, et Bardella flotte sur les sondages (le Système le veut en finale en 2027 ou 2034, si la Russie nous laisse vivre), tandis que Bellamy se fait piquer ses cadres, qui filent chez Marion. Le pauvre s’en prend plein la gueule sur Causeur, qui fait la promo de la marioniste Laurence Trochu.

Pour résumer, la gauche est fracturée par le sionisme, la droite se restructure autour d’un RN dédiabolisé par le sionisme, l’idéologie désormais officielle du mouvement de Marine (alors qu’en réalité, en se sionisant, le mouvement national ne se dédiabolise pas, il se diabolise !), et les Français terrorisés par la surpolarisation du spectre politique tombent dans le piège du bloc bourgeois, celui d’un président complètement à la rue qui n’a plus que la guerre (mondiale) pour se sortir le cul des ronces. C’est pour ça qu’on est pour la paix !

Autant dire qu’il va falloir un miracle pour que la France se relève de ce merdier.

Notre projet : le redécoupage la carte politique française

On aura compris une chose, qui est devenue très nette, même pour les aveugles ou les crétins, c’est que le sionisme est un grand couteau qui permet de tailler dans la viande de gauche ou de droite, affaiblissant l’une et renforçant l’autre, au gré de ses besoins.

Ça nous fait penser à la découpe de l’Afrique par les pays colonisateurs, un remodelage au détriment des blocs ethniques homogènes, pour reprendre la théorie de Lugan. Eh bien politiquement, la France est une Afrique mal découpée, ou plutôt découpée à dessein.

La gauche devrait être antisioniste (ou nationale) et antilibérale (ou sociale), et on se retrouve avec deux gauches au lieu d’une : la première antisioniste et sociale, mais antinationale (Méluche), et l’autre sioniste et antisociale (Glux), et encore moins nationale.
En face, une droite libérale et sioniste (donc antisociale et antinationale, celle de Macron), et une droite sioniste et nationale (Marine), ce qui est un bel oxymore. Donc ça ne tiendra pas.

Bref, un bordel intégral dans lequel les électeurs ne peuvent que se fourvoyer.

Il reste une solution pour remettre tout ça en ordre. Non, pas la violence, mais la résistance passive : le boycott. Un jour, quand la conscience du piège sera montée à la tête d’une masse critique d’électeurs, ce sera la seule solution. Abattre la fausse démocratie qui tient sur une construction malfaisante.