Le spécialiste français (et aussi américain depuis le 11 Septembre) de notre sécurité, et donc de notre insécurité – nous soulignons –, en a sorti une bien bonne à CNews, la chaîne de désinformation oligarchique.

Pour ceux qui ne savent pas, CNews est la petite fille de i>Télé, la chaîne d’infos du groupe Canal+, morte d’avoir trop joué les élites contre le peuple, la propagande officielle contre la réalité. Interrogé le 19 mars 2020 par un certain Tanguy Hamon, le conseiller des princes en matière de terrorisme, et donc d’antiterrorisme, nous soulignons, a analysé les conséquences du confinement sur la délinquance.

Alain Bauer est aussi l’ex-patron du Grand Orient, le réseau franc-maçon de gauche, ou de gauche libérale. Il a officié sous Sarkozy, sous Hollande, et sous Macron, comme quoi les Fouché ne sont jamais abandonnés par les pouvoirs successifs. Nous pourrions le qualifier de membre éminent du pouvoir profond, celui qui reste quand l’autre – le pouvoir visible – passe, et cette dénomination ne devrait pas lui déplaire.

« Le confinement va avoir un effet très important sur le trafic de drogue, par exemple. Les clients ne pourront pas se déplacer et l’approvisionnement des dealers sera compliqué. Cela risque d’entraîner un transfert vers des cas de violences sur la voie publique. Des vols dans les supermarchés, dans les supérettes, des pillages, du dépouillage de personnes, des vols avec violence. Des gens vont même s’attaquer à des véhicules ou du personnel de santé. Les délinquants s’adaptent toujours, et à tout. »

Les délinquants d’en bas mais aussi d’en haut, serait-on tenté d’ajouter.

Il y a effectivement quelques images de ruées sur les produits de première nécessité qui remontent du terrain, mais nous ne sommes pas encore en Argentine en 2002 qui, après 7 plans d’austérité du FMI, connaîtra une explosion sociale qui virera aux émeutes de la faim.
Le Journal du Net rappelle le contexte :

« En 2002, le PIB argentin dégringole de 10,9%. 57% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et le taux de chômage dépasse les 20%. En un an, la dette publique passe de 63% à 135% du PIB. On voit apparaître dans les rues des "piqueteros", des pauvres et des chômeurs qui coupent les routes pour exiger du travail et du pain. »

Aujourd’hui, dans une France néolibérale jusqu’à l’os, l’idéologie du FMI s’est tranquillement installée dans la tête de nos dirigeants, soumettant notre pays à la Dette, la fameuse dette détenue en majorité par les banques et les assurances, ces profiteurs de la crise, c’est-à-dire de la dénationalisation (de notre économie) et de la désocialisation qui en résulte. Un chaos à l’argentine est-il plausible ?
Mais revenons à Alain Bauer.

« Les forces de l’ordre étant massivement mobilisées pour surveiller le déroulement du confinement, existe-t-il un risque qu’elles soient débordées ? »

« Au contraire, justement. Elles n’ont jamais été aussi nombreuses sur la voie publique. Toutes les tâches secondaires de bureau sont mises de côté, même les transferts de prisonniers. Sur le terrain, leur boulot ne change pas vraiment, mais les contrôles sont d’une autre nature. À elles de s’adapter. »

Justement, parlons des prisons et des prisonniers, qui sont plus de 68 000, dont 48 000 condamnés, le reste étant en attente de jugement. Tenez-vous bien, pour des raisons de santé publique, le fameux Syndicat de la magistrature, celui du « mur des cons », donc classé très à gauche, propose de lâcher les fauves (voir Libération) :

« Il faut aujourd’hui permettre à un maximum de personnes de sortir immédiatement de ce vase clos. [...] Les détenus vivent à 2, 3 voire 4 dans des cellules exiguës - quand ils ne sont pas dans des dortoirs de 6 ou 8, comme dans certaines prisons […] À la promiscuité en cellule s’ajoute la multiplication des contacts à l’occasion des promenades ou des douches collectives. »

Mieux, dans la veine allons-y gaiement dans le chaos généralisé, Sputnik News rapporte que « les migrants illégaux en centre de rétention en France pourraient être libérés à cause du Covid-19 » :

« L’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE) appelle à libérer immédiatement les personnes placées dans les Centres de rétention administrative (CRA), Locaux de rétention administrative (LRA), Zones d’attente (ZA) et autres lieux privatifs de liberté, indique le communiqué de presse publié le 18 mars sur son site officiel. “Leur libération immédiate est une exigence absolue, tant juridique que sanitaire », annonce la note”.

Les taulards (déjà que les peines de prison inférieures à deux ans n’étaient pas appliquées), les clandestins, les racailles qui ne jouent pas au confinement... la rue française risque d’être assez joyeuse si on écoute les associations gauchistes, qui jouent clairement le chaos sécuritaire sur le chaos sanitaire. Mais nous n’en sommes pas encore là...

L’interview du franc-mac de compétition se termine sur la montée du marché noir (il y a des vols et de la revente de masques), qui existe déjà largement dans l’économie parallèle des banlieues, ne nous leurrons pas. On dirait que le pouvoir, aidé par les forces gauchistes plus ou moins conscientes de leur complicité, fait tout pour accélérer la destruction sociale de ce pays. Il n’est pas certain que le pouvoir visible ait voulu tout ça, même si on sent un effet « 11 Septembre » dans toute l’opération « coronavirus contre la France ». L’effet 11/09 est celui des mouvements bancaires et boursiers aussi insolites que massifs avant et après la catastrophe.