C’est un choix stratégique, celui du dépistage à la Raoult ou celui de la contention à la Macron, Macron étant, c’est bien connu, un spécialiste des épidémies. Le directeur général de l’OMS, lundi 16 mars 2020, pendant sa conférence de presse à Genève (Suisse), a sorti :
« Nous avons un message simple à tous les pays : testez, testez, testez les gens ! »
Mais la solution choisie par la France (et surtout ses autorités politico-sanitaires) est tout autre : chez nous, on attend que les symptômes deviennent graves, jusqu’à la détresse respiratoire (d’ailleurs, pour se faire hospitaliser, des Français simulent cette détresse sinon ils sont littéralement abandonnés chez aux à la maladie, au milieu des leurs), pour être dépisté.
Le Parisien a recueilli la réponse de Quentin Delannoy, médecin urgentiste à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière :
« Il y a tellement de cas suspects qu’on ne peut pas dépister tout le monde. »
Mais alors, comme l’affirme le journaliste plutôt bien informé Paul Moreira :
Comment fait le Portugal pour tester massivement la population ? Comme la Corée du Sud. Tests gratuits. Y'a un truc là... Soit ils ont trouvé de l'argent magique, soit il y a un problème en France... https://t.co/YzFHgKzZCh
— Paul Moreira (@PaulMoreiraPLTV) March 19, 2020
Ainsi, la France, 6e puissance mondiale, ne peut pas faire ce que le Portugal, 49e puissance mondiale selon le PIB, peut faire. Il y a beaucoup de questions qui se posent en France aujourd’hui sur la conduite des opérations par le pouvoir exécutif. Et encore avec « questions », on est gentils. D’autres n’ont pas cette patience, ou cette politesse.
raclure #BientôtLeProcès
— Lucas #JeSuisComplice (@lucasgautheron) March 19, 2020
Nous sommes face à un scandale d'État. Depuis le début, la #Macronie nous ment sur l'épidémie de #COVID19. Pour l'instant, on se préserve les uns les autres en se confinant. Mais après, on réclame une commission d'enquête indépendante.#comitedesalutpublic #santepublique
— Marius Roux (@Marius_Rx) March 19, 2020
De plus en plus de Français sont excédés, non pas par l’épidémie, qu’ils accueillent comme une fatalité (et encore, on peut en reparler, tant les informations bizarres s’accumulent et se recoupent), mais par l’incurie du pouvoir, sinon sa responsabilité dans les événements dramatiques qui nous touchent. Et du côté des civils confinés et infantilisés, et du côté des soignants, abandonnés en première ligne :
Nadia, #infirmière à Paris : "les mêmes infos nous arrivent partout de France et de Navarre, le manque de moyens pour les #blousesblanches est criminel. Pas de masques, pas de solution hydro alcoolique, des scènes de pillages contre nos collègues libéraux. Un massacre".
— Infirmiere Encolere (@InfirmiereI) March 19, 2020
De l’autre côté de l’Atlantique, malgré les promesses de dépistage systématique par Trump, ce sont d’abord les personnalités qui sont servies, et cela provoque une levée de boucliers sur les réseaux sociaux. L’Amérique manque de kits, mais les people savent déjà s’ils sont positifs ou pas, comme Christian Estrosi le sioniste ou Michel Barnier l’européiste chez nous.
Aux USA, alors que de nombreux hôpitaux et gouverneurs se plaignent du manque de kits pour tester les éventuels cas de coronavirus, des célébrités, des athlètes, eux, ont accès à des tests. La polémique monte, la question a même été posée à Trump.https://t.co/wa5JSdyLc7
— Lisa en direct (@ActusPays) March 19, 2020
« Les Nets de Brooklyn qui ont annoncé que quatre de leurs joueurs avaient été testés positifs. Même le Maire de New York leur a adressé un message. “On souhaite un bon rétablissement à nos joueurs” écrit Bill de Blasio sur Twitter en ajoutant, “mais avec tout mon respect une équipe de basket-ball ne devrait pas être testée alors qu’il y a des malades graves qui attendent toujours”. » (RFI)
Pour ce qui concerne un désormais MacronGate, Le Média de Mélenchon, ou du moins de ses amis, va encore plus loin. Âmes sensibles s’abstenir...
MACRON A-T-IL CHOISI DE LAISSER MOURIR LES FRANÇAIS ?
Le gouvernement va-t-il se résoudre à sacrifier quelques dizaines de milliers voire quelques centaines de milliers de Français ? L’hypothèse n’est pas aussi insensée que certains pourraient le croire.#COVID19 #Coronavirus pic.twitter.com/fNpyqEdnR3
— Le Média (@LeMediaTV) March 19, 2020