Les Gilets jaunes, la crise sociale, le libéralisme qui grignote les services publics, le déclassement, le chômage systémique malgré les chiffres bidon de l’INSEE, l’insécurité programmée, tout ça c’est de la petite bière : ce qui compte, c’est le coronavirus, et la peur qu’il instille ! Une peur qui s’insinue dans la population, la peur de Virus, de Contagion – les films ! –, la peur de choper le Mal et de mourir comme un vieux Chinois...
Dans coronavirus il y a russe, Manu !
« Le virus circule déjà parmi nous. C’est ça la vérité qu’il faut malheureusement annoncer »
Notre président bien-aimé a surfé sur la vague de peur, il n’a pas le choix, vu l’état de son gouvernement et de sa politique. Il a visité l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière jeudi 27 février 2020 en insistant bien sur le danger létal pour la société française, et donc tous les Français. Tous atteints... par le mot coronavirus !
Certes, un patient est mort dans cet hôpital, et un second en France, mais quand on regarde bien, « les deux personnes qui sont décédées en France avaient soit une comorbidité, soit une autre pathologie » nous apprend Éric Caumes, chef de service des maladies infectieuses et tropicales, cité par le journal 20 Minutes.
Nous sommes tous Coronavirus (et Charlie aussi, et Griveaux) !
Plutôt que d’écouter notre menteur en chef, nous sommes allés écouter les professionnels de santé.
Qu’en pense l’OMS ?
Qu’en pense notre nouveau ministre de la Psychose ?
Je ne parviens toujours pas à paniquer. Suis-je normale ? https://t.co/dwog5ugv4d
— Virginie Debuisson (@VirgoWhallala) February 27, 2020
Et qu’en pense notre médecin spécialisé ?
Ah, on ne va donc pas tous mourir tout de suite ? On peut reprendre nos activités normales, c’est-à-dire lutter contre l’ultralibéralisme destructeur de nos gouvernants ? Défiler contre la violence de l’État macronien ? Dénoncer la puissance des réseaux occultes en France, qui font plus de mal à notre pays et à nos compatriotes que le coronavirus ?
- Comment le monde voit l’Italie
Ce qui se passe en réalité en Italie
Quelques stats en passant
Le service de vérification des faits de Libération a fait une comparaison entre les morts de la grippe saisonnière, 650 000 dans le monde et 8100 en France en 2019, et ceux du coronavirus.
« Dans le détail, voici les statistiques sur la létalité du Covid-19. Les personnes âgées de plus de 80 ans sont les plus touchées : la létalité pour leur tranche d’âge est de 14,8 %. Elle est de 8 % pour les 70 à 79 ans, de 3,6 % pour les 60-69 ans, 1,3 % pour les 50-59 ans, 0,4 % pour les 40-49 ans, et 0,2 % pour les 10-39 ans. Les femmes meurent moins que les hommes : 1,7 % de létalité contre 2,8 %. Les personnes originaires du Hubei, la région où se situe Wuhan, l’épicentre de l’épidémie, sont plus touchés puisque le taux est de 2,9 % contre 0,4 % dans les autres provinces. Les patients déjà atteints de maladies cardiovasculaires sont les plus menacés (10,5 %) devant les diabétiques (7,3 %) ou les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques (6,3 %) ou d’hypertension (6 %). Au total, 80 % des cas de Covid-19 sont bénins, selon cette étude. La période où la létalité a été la plus forte a été celle menant jusqu’au 10 janvier (15,6 %). Du 1er au 11 février, elle était de 0,8 %. Cette très forte chute s’explique par le fait que sur la première période (du 1er au 10 janvier), il y avait encore très peu de cas diagnostiqués (653 cas, pour 102 morts). »
On précise que la létalité est calculée sur les stats chinoises, qui sont très sous-évaluées. Quand le gouvernement de Pékin parlait de 50 000 personnes atteintes du virus, on pouvait allègrement multiplier ce nombre par 10. Ce qui divise d’autant la létalité... Et comme souvent avec la Chine, les chiffres sont invérifiables ! Qui se rappelle du conflit meurtrier sino-soviétique de 1969 ? Le bilan officiel est de 250 morts, le bilan officieux de 25 000 !
« Lors de ces affrontements frontaliers, l’URSS déclara avoir perdu 60 membres de l’Armée rouge, tandis que de son côté la Chine dénombrait la perte de 100 militaires de l’Armée populaire de libération. En l’absence d’observateurs étrangers, le chiffre de 25 000 morts pour les deux parties circulait parmi les militaires dissidents des deux pays. » (Wikipédia)