Les métiers du soin à la personne ou à l’autre sont souvent mal payés. Et ce sont les femmes qui les occupent à plus de 80 %. L’émission d’Élise Lucet Cash Investigation revient sur ce qu’elle considère comme une injustice.
Les métiers du soin à la personne ou à l’autre sont souvent mal payés. Et ce sont les femmes qui les occupent à plus de 80 %. L’émission d’Élise Lucet Cash Investigation revient sur ce qu’elle considère comme une injustice.
mrmondialisation.org | Juillet 2018 |45 | ÉconomieSantéSocial |
Alerte. Les infirmières et infirmiers du CHU de Grenoble font part de leur désespoir dans une lettre ouverte à destination de leur direction mais également de la France entière et des autorités. La situation critique qu’ils et elles décrivent en EHPAD et USLD fait froid dans le dos. La dynamique managériale appliquée aux soins de santé – où le chiffre passe avant tout – s’attaque au sens même du travail (...)
jeanyvesnau.com | Septembre 2016 |11 | ÉducationSantéSocial |
Demain, à l’AP-HP, les patients étrangers devront pré-payer avant que d’être soignés Précision diplomatique : on ne dit pas « étrangers » mais « non-résidents ». Et on ne dit pas révolution comptable mais « nouvelle politique d’accueil ». L’affaire n’a pas encore fait de bruit. En fera-t-elle ? On la trouve, résumée, sur le site presse de l’AP-HP à la date du 14 septembre. Extraits éclairants si l’on sait (...)
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Pour être honnête, c’est le pire milieu dans lequel j’ai évolué (jusqu’à récemment en période de covid-19).
Au delà des salaires bas, des moyens humains ou matériels manquants, et de la reconnaissance plus ou moins inexistante :
c’est le manque de solidarité, de bienveillance, d’empathie, de sympathie entre les soignants eux-mêmes qui m’ont choqué.
Clairement, la part importante d’une certaine méchanceté ont eu raison de moi (messes basses, ragots...).
Quand vous êtes pas dans ce délires de critiquer untel ou untel, c’est difficilement supportable.
Puis il y a des guerres qui vaut leur pesant d’or :
la fameuse gueguerre entre l’équipe de jour contre l’équipe de nuit ("faut pas abuser, elles sont nombreuses là journée" / "faut pas abuser, elles ne font que dormir la nuit"),
ou celle entre les les aides-soignantes et les infirmières ("à part laver des culs, elles ont rien d’autres à faire les aides-soignantes" / "à part administrer 3 médocs, elles ont rien d’autres à faire les infirmières").
Si seulement une bonne partie pouvaient appliquer entre collègues, les valeurs professionnelles apprises, ce monde irait déjà bien mieux.
Tous le monde n’est pas comme ça, mais clairement, pour avoir été dans d’autres domaines et pour avoir vécu la même merde niveau boulot (course contre la montre, moyens matériels ou financier inexistant, travail physiquement hard, ect... ), je peux garantir de très loin que la solidarité que j’ai pu connaître dans les milieux purement masculins est bien supérieurs !!!
Je dirais même que plus les gars sont machos, plus cet esprit solidaire est présent.
Nikko, ça sent le vécu !!! Etant moi même aide soignant dans le milieu médico-social, ton commentaire m’a interpellé tant il est criant de vérité. Et je passe sur les infirmières (à proprement parlé) qui, pour certaines d’entre elles (en général les plus jeunes) se comporte comme de véritables petites despotes arrogantes. Un vrai nid de guêpes !
Belle description de ce milieu infect qu’est lemédico social. 80% de femmes dont 75 % sont des hypocrites, des incultes , et je préfère ne pas parler des directeurs et chefs de services inféodés aux ordures des ARS.
Éducateurs bobos gauchos comme cette immonde Liebig de chez Marshall et Truchot .
Infirmières débutantes qui se prennent pour des professeurs de faculté. Beaucoup de pauvres gens en fait , improductifs, et cons.....comptez pas sur moi pour les applaudir a 20h ....
Content de savoir que je ne suis pas seul à faire ce constat.
C’est malheureux mais ce véritable "nid à guêpes" pourrait être plus facilement supportable avec beaucoup moins de "langues de vipères" et une bien meilleure solidarité.
Et je partage entièrement ton avis sur les jeunes soignantes...
Beaucoup d’entres elles ne supportent même pas les anciennes infirmières, celle qui sont là depuis plus de 20 ans. Les pauvres, certaines s’en prennent pleins la tronche mais faut voir la sauce qu’elles se prennent !!!
Dieu merci, il y a quelques soignantes qui ne sont pas d’ce monde de vipères et quand t’en croises une, tu les respectes indéfiniment !
Pour évoluer dans le milieu de la fonction publique hospitalière, en tant que psychologue, je trouve ça dommage ici de ne voir que le constat de guéguerres...
C’est refuser de penser ce qui se joue sur le plan institutionnel. L’hôpital c’est une grosse machine avec des pesanteurs hiérarchiques. Celui qui commande écrase celui qu’il dirige, mais parce que lui-même est écrasé par d’autres injonctions..
Ce système brise ceux d’en bas, les infirmières, les aides soignants etc. Ne voir que les conflits sans comprendre qu’ils viennent en bout de chaine d’une multitude d’injonctions (parfois contradictoires) et souvent déshumanisantes c’est rater quelque chose dans l’analyse...
Il est plus simple psychiquement d’écraser ses pairs ou ceux d’en dessous (les assistantes sanitaires par exemple) que de ressentir l’agressivité de ses supérieurs. on décale le pb. Je ne dis pas que c’est bien, juste que c’est comme ça que l’humain réagit. Dans le fantasme on est en guerre contre nos supérieurs mais dans la réalité on attaque celui qui est attaquable...
L’aspect déshumanisant que l’on retrouve pas mal à l’hôpital est souvent lié à une protection de soi. On parle de patients en terme de numéro de chambre pour ne pas se lier d’affect avec une personne dont on sait qu’on ne pourra l’accompagner sur le long terme, et qu’on ne pourra lui accorder le temps nécessaire à la création d’un lien social et aimant (injonctions hiérarchiques là encore). Ne pas s’attacher pour ne pas souffrir lors de la séparation (départ, décès..).
Evitez donc de blâmer les infirmières qui la plupart du temps font un super boulot mais qui sont brisés par les contraintes (lourdes) hiérarchiques et budgétaires. Essayez de voir plus loin que les simples conflits qui in fine leur permettent de se sentir un minimum actrice de leur fonction..
Le problème de base est que l’hôpital tue plus qu’il ne guérit. Et quand il "guérit", ce n’est pas par la médecine, mais par la technologie qui sauve les cas d’extrême urgence.
C’est fait pour faire du pognon avant tout. Et la santé on s’en fou.
Dans une telle atmosphère, viciée à la base, pas étonnant que l’envie d’aller bosser à l’hosto au bout d’un certain temps disparait et fait place à de la frustration qui laisse toutes les basses valeurs humaines prendre le dessus.
Et on arrive au constat de Nikko.
(Je suis dans le médical et j’ai bossé dans les hostos aussi, au début......)
@Andro
Je ne vois pas en quoi les infirmières feraient un travail remarquable. Vous sortez avec une infirmière de votre établissement par hasard ? Parfois, de telles remarques, si elles ne tiennent pas de l’ignorance - en tant que psychologue, il se pourrait bien que les affaires médicales ne vous dépassent un peu - relèvent seulement du ressenti ou de l’affect.
Je vous rappelle que la ligne d’E&R a toujours été de critiquer la médecine d’Etat, et, logiquement, de se méfier de ses agents.
Les infirmières sont l’exemple d’un lobby syndical qui parvient, en quelques années, à modifier l’aspect entier d’une profession ; pour des résultats souvent catastrophiques sur le plan professionnel et de la vraie médecine, puisqu’elles se sont littéralement approprié le corps du patient, au détriment du médecin, hormis actes chirurgicaux de plus grande ampleur, auxquels, bien souvent, on ne recourt plus, ou alors, très succinctement, pour redonner le patient à ces harpies le plus vite possible.
Il y a indéniablement une baisse de qualité de la médecine, ces dernières années. En l’espace de 20 ans, la médecine s’est complètement métamorphosée dans l’approche et la philosophie, même si toutes les dérives actuelles étaient déjà en germe et même présentes, en pratique, dans la médecine précédente.
Soyons spécifiques : des médicaments dont l’efficacité et la toxicité statistiques sont mal évalués, car on ne considère jamais que le médicament tue ou provoque des complications en cas de maladie jugée grave. Des substances qui changent : on passe des opiacés (dont certains sont aujourd’hui très mal dosés) aux benzodiazépines généralisés. On endort le patient en douceur et on génère son atterrissage très progressif, en laissant planer la mystification sur ce que l’on fait réellement, de sorte que si l’opération tourne mal ou les traitements font des dégâts, on ne pense pas, du côté du patient, à se retourner contre l’établissement hospitalier.
Les infections nosocomiales sont de plus en plus courantes, car en dehors de la propreté apparente, les conditions d’asepsie sont mal préservées. Des surfaces composites qui sont des aimants à poussière ; on ne nettoie plus l’intégralité des pièces avec des substances antiseptiques efficaces et on fait même appel à des entreprises de nettoyage.
Et pendant que personne n’assure plus les conditions d’hygiène élémentaires pour un hôpital, les petites infirmières se gargarisent de leur fonction. Remarquable, vous dites bien ?
Nikko d’accord avec vous. Beaucoup de malveillance, d’orgueil injustifié, de coups bas dans ce milieu.
En salle de soin, très souvent le patient est un "con" "non observant" qui "ne comprend rien" et j’en passe...
Les discussions sont d’un ennui à se tirer une balle. Le seul thème qui bénéficie de la liberté d’expression c’est tout ce qui tourne autour des blagues et allusions sexuelles. Pour le reste, autant marcher sur des œufs.
Les conditions de travail sont certes difficiles, surtout pour les soignants les plus investis qui ne se ménagent pas, Dieu sait que j’en ai fait les frais.
Mais force est de constater que là où ça se plaint le plus, c’est là où il y a le plus de temps pour se plaindre.
Le vice, la psychorigidité et l’hypocrisie des collègues (féminines en écrasante majorité, et c’est peut être bien ça le problème), participe amplement à la pénibilité du métier.
Pour ma part, je ne crois même plus au paradigme scientifique sur lequel repose le système de (non) santé. Je travaille à trouver une porte de sortie..
Une infirmière.
Pour renforcer ce que dit LMC :
En 2003, presque 20 ans déja, une étude fut conduite aux USA (ils sont plus libre que nous !!) par Dr Gary Null, Dr carolyn Dean, Dr Martin Feldman......s
"Death by medecine"
"...american medicine frequently causes more harm than good..."
Le nombre total de mort par iatrogénie = 784 000 par ans !!
C’est supérieur au nombre de mort par cancer ou par infarctus.
Il y a 20ans et les choses se sont aggravées depuis.
"je ne crois même plus au paradigme scientifique sur lequel repose le système de (non) santé."
La première chose à faire est de remettre en cause toutes les élucubrations sur les maladies infectieuses, c’est à dire causées par un agent microbien externe ainsi que le MYTHE de la contagion digne des superstitions avec la colère des Dieux.
On en est resté là avec la science, on est au point mort depuis le milieu du XIX siècle.
Les vrais causes des maladies ont été oubliées (dissimulées) et ils ont pris le microbes comme bouc émissaire.
La catastrophe sanitaire de 2020 ne fait que corroborer tout cela.
@LMC
Si vous ne voyez pas le travail remarquable qu’elles font, peut-être, est-ce parce que vous ne regardez pas ? Ou parce que vous n’êtes pas au contact de leur pratique... ?
Quel rapport avec le fait de sortir avec une infirmière ???? C’est le niveau zéro des arguments... (en plus d’être faux).
Je travaille en psychiatrie et suis peu en contact avec le somatique et donc avec les "affaires médicales" comme vous dîtes. Ce dont je peux témoigner c’est de l’implication et de la bienveillance de ces professionnelles auprès d’enfants psychiquement très abimés (psychoses, autismes, carences lourdes...). Je parle de professionnelles (et ce ne sont pas que des femmes d’ailleurs) qui s’occupent d’enfants en crise perpétuelle, violents, et très malades, dont les parents ne sont pas capable de gérer la situation plus de deux heures... en cela elles sont remarquables et d’autant plus lorsque l’on voit l’évolution de ces jeunes sur le long terme (avec le moins de traitement médicamenteux possible, c’est la politique de notre service).
Vous semblez tout mélanger... vous me parlez de médicale là où les infirmières ne sont que des exécutantes d’un pouvoir médical indiscutable (au sens de la hiérarchie). Donc faire le lien entre les infirmières et la baisse du niveau médical en France n’est pas parfaitement pertinent (il me semble...). Voyez plutôt du côté de la formation des médecins, du numerus closus qui nous a fait recruter un nombre incroyable de médecins étrangers (le plus souvent africains et maghrébins cf francophonie j’imagine) et évidemment des lobbys pharmaceutiques.. Taper sur les exécutantes en bout de chaîne revient à taper sur les immigrés sans comprendre qui les a fait venir.... à bon entendeur...
Ensuite vous parlez des infections nosocomiales et de la propreté/désinfection dans les hôpitaux... ce qui une fois encore n’a pas de lien avec les infirmières. Peut-être voulez-vous parler des assistantes sanitaires (les femmes de ménages) ? Parlons en. Ces femmes avant titulaires de la fonction publique hospitalière sont de plus en plus remplacées par des sociétés de nettoyage privées (ça coûte moins cher) qui doivent expédier le boulot d’une journée d’une femme à temps plein en 2h.... (je parle de vécu dans 3 institutions différentes). Donc cherchez peut-être aussi de ce côté...
C’est bien d’être méfiant des "agents" du monde médical mais c’est mieux d’en avoir une vision concrète.
Au plaisir d’échanger.
@Andro
Merci pour votre réponse tardive. Vous devriez vous douter que quelqu’un qui a la connaissance des pratiques médicales a aussi celle des pratiques infirmières ; les a vues au travail, et n’a pas été convaincu ; dans plusieurs situations différentes, et assez longuement.
C’est assez consternant, malpoli, inculte - niveaux de français et de logique nuls - ; et le minimum de médicaments, on y repassera ; surtout quand on n’utilise pas les bons ! Tous les médecins disent ça, aujourd’hui, ça tranquillise les sceptiques, ça permet de se débarrasser d’eux et de faire sa petite cuisine en douce ; mais lorsque l’on regarde dans les faits, avec les connaissances nécessaires, c’est une politique médicale agressive, bien plus nocive que celle d’il y a à peine vingt ans. L’infirmière n’y peut pas grand chose, soit, mais dans son rôle de petite pisseuse qui délègue, ordonne et congédie les proches du patient, elle est parfaite, surtout en période "COVID". On aurait pris des fliquettes à leur place, qu’elles n’auraient pas fait mieux ; parfois pour couvrir des erreurs médicales assez graves… dans le cas où lesdites erreurs ne correspondent pas à une politique mortifère. Plusieurs proches ou amis en ont fait les frais de manière irréversible. Un grand merci !
Un rôle remarquable, vous avez raison ! doublé d’une arrogance sans fondement avec ceux qui, pourtant, savent mieux qu’elles, connaissent, informent du dossier, veulent tout simplement parler directement au médecin et lui donner des directives concrètes, en accord avec la philosophie du patient et de l’entourage, comme c’est leur droit, en temps normal… Les médecins se cachent bien derrière les infirmières, et elles sont bien contentes de parler à leur place. De bien belles équipes ! A quelques détails près, on se croirait dans du cinéma de science fiction. Ça fait peur… et ça tue ! Je ne vous remercie pas pour votre avis peu éclairé.
Quant à l’hygiène et au problème du nettoyage, des entreprises extérieures, il me semble que je le mentionne déjà, non, et de façon plus précise que vous ? Merci aussi de lire jusqu’au bout avant d’avancer des pistes redondantes, donc !
@LMC
Donc parce que vous avez perdu des proches à l’hôpital, vous vous permettez de chier sur les infirmières ?...
Peut-être qu’elles ne font pas toutes un travail remarquable, mais peut-être également qu’elles ne sont pas toutes des pisseuses... Sortons alors tous les deux du manichéisme qui n’avancent à rien.
Ce que j’ai tenté de dire lors de mon premier commentaire, c’est qu’il m’apparaît essentiel de penser le poids et les injonctions institutionnelles aux conséquences désastreuses. Mais insulter la victime d’un système ne fait pas disparaître le problème initial qu’est le système hiérarchique et la logique financière qui préside...
Après, et ça n’est que mon avis, je crois qu’il faut beaucoup de courage pour ce taper ce boulot ingrat au quotidien (les nuits, les week-end, les jours fériés, les 3/8, la paye de merde, l’omniprésence du corps et/ou du psychisme parfois gravement abimé, la lourdeur de voir des patients décéder...). En cela, je le maintiens, c’est remarquable !
Concernant vos proches, j’en suis bien désolé, et j’espère qu’ils reposent en paix...
Et pour la fin sur l’hygiène, effectivement, je me suis précipité, mea culpa !
Bah les métiers du bâtiment sont à prédominance masculines et ils sont mal payés aussi, et en plus on meurt plus tôt que les autres..
Les infirmières sont mal payées pour des raisons culturelles.
Dans les pays catholiques, pendant des siècles, leur rôle a été assuré bénévolement par des religieuses. Donc dans l’inconscient collectif ce métier est une vocation charitable, et c’est assez facile de persuader le peuple que sa rémunération n’est pas essentielle...
Et les pays protestants ?
Remarque intéressante. David Graeber disait un peu la même chose que vous dans son (très bon) livre Bullshit Jobs, à savoir que les métiers dits "utiles" à la société tels qu’enseignants, aides-soignantes etc sont mal payés car dans l’esprit des gens, ce sont des professions où les protagonistes utilisaient leurs cerveaux et devaient obligatoirement prendre un certain plaisir à être au contact des gens dans un environnement chaleureux.
De ce fait, ils n’avaient pas le droit de se plaindre et devaient laisser les salaires élevés à ceux qui travaillaient dans des conditions difficiles. Comme une espèce de récompense divine accordée à ceux qui se flagellaient afin d’expier leurs pêchés. Sauf que la Récompense apparait ici sous la forme d’un virement Bancaire.
Ce qu’il faut savoir, c’est que 50% des employés d’un hôpital sont du personnel administratif. Oui, vous avez bien lu : 50%. 50% des employés d’un hôpital ne croisent jamais le moindre patient. 40% du budget d’un hôpital passe dans la gestion administrative et non dans les soins. C’est ça le service public à la française.
Pour parler de la rémunération, il faut comprendre que les infirmières sont fonctionnaires. Donc c’est un fonctionnaire miteux ne connaissant rien à la médecine qui. Et comme les salaires sont fixés par une grille, il est impossible de les augmenter ou de les payer plus. Pire : comme les salaires sont fixés par une grille, l’infirmière qui travaille dur sera autant payé que l’infirmière qui paresse. C’est ça le service public à la française.
Evidemment, les fonctionnaires français étant mauvais et jaloux, ils sous-payent les infirmières dans leur grille soviétique. L’infirmière, dès qu’elle franchit la frontière belge, augmente son salaire de 60% avec un coût de la vie moindre. Si elle va en Angleterre ou en Allemagne, elle gagne 2000 euros en plus.
Ce qui tue l’hôpital ce sont les fonctionnaires payés à ne rien faire.
Ayant travaillé dans l’éducation nationale (comme enseignant, avant de claquer la porte) j’ai regardé récemment les proportions du secteur.
Etonnant, 25% des fonctionnaires de l’EN sont des personnels non-enseignants. C’est énorme, ça veut dire 1 administratif au service de 3 enseignants. Pourtant dans les faits ça ne ressent pas, il est souvent compliqué d’avoir un interlocuteur au téléphone et nos emails sont souvent ignorés.
Pire, ces 25% arrivent à capter 33% du budget total, c’est impressionnant.
Les infirmières françaises gagneraient moins que les allemandes parce qu’elles travaillent aussi moins 35h pour les premières avec beaucoup plus de RTT, congés que les secondes qui travaillent 39h hebdomadaire. Et si on comparait les infirmières françaises avec les infirmières bulgares ou roumaines par ex ?
Avec cette féminisation du monde du travail, on rencontre de plus en plus de femmes au volant résultat : 1 femme au volant +1 paysan+1 retraité= bouchons sur la route !
Une petite pensée à l’armée d’aides- soignantes qui se tape aussi une foule de "taches" indispensables au bon fonctionnement de l’hôpital. D’ailleurs parfois, les médecins et anesthésistes préfèrent bosser avec une bonne aide-soignante qu’avec une mauvaise infirmière. Dans ce milieu très hiérarchisé, certaines infirmières chopent la grosse tête vis à vis des autres personnels "sous elles".
Pour être moi même être aide soignant et donc hiérarchiquement sous contrôle de l’infirmièrE (au féminin, j’insiste !) je confirme que nombre d’entres elles -en général des jeunettes fraichement diplomées- adoptent assez souvent l’attitude de petits tyrans ou de donneuses de leçon compulsives. Mais avec un peu de finesse et de patience, on arrive toujours à les faire redescendre sur terre, si quelques coups durs du réel ne s’en chargent pas avant !
septuagénaire et plus , 5 opérations en 3 ans , satisfait du travail des infirmières qui ont un peu trop tendance à débiliser le malade, mais se reprennent quand on leur montre qu’on est pas dupe et qu’on est surtout pas complexé devant une blouse blanche , même s’il n’y a pas de sous tif en dessous... anecdote : une chose qui les déstabilise c’est de nommer tous les médocs par leur nom scientifique générique en connaissant parfaitement les posologies et les contre indications...
Même s’il n’y avait jamais eu que des hommes, ce métier serait aussi mal payé.
Presque tout le monde est mal payé car il y a un énorme budget social à cause de l’immigration qui ne s’intègrera jamais -car pas envie et pas de QI, ce qui va ensemble- et le reste va aux patrons et leurs larbins (les politicards et le fonctionnaire qui est un élu en plus mal payé).
Je n’ai pas la réponse mais au Luxembourg, après 8 ans de services, une infirmière touche 4 800 euros. Les français qui pointent le Luxembourg..... vos gueules, les mouettes, ici, on vit bien. L’état nous procure des masques gratos. Nous avons été déconfinés bien avant tout le monde, nous sommes heureux. Au lieu de nous pointer du doigt, regardez votre situation.... je n’en voudrais pour rien au monde. Une française expatriée.