Une action en réponse à l’acte de vandalisme commis la semaine dernière sur la croix de fer du pic Saint-Loup, mise à bas après avoir été sciée.
La vision du pic Saint-Loup, non loin de Montpellier (Hérault), sans son habituelle croix de fer, leur était insupportable. Pour remplacer celle dont la base a été sciée la semaine dernière, des militants du parti de droite Objectif France, présidé par Rafik Smati, ont entrepris d’en dresser une autre de 15 m de haut, en bois, assortie d’un large drapeau tricolore, rapporte Midi Libre, mardi 19 mai.
Une manière de signifier que certains sont encore prêts à se battre pour défendre l’identité française et son héritage chrétien – bien que ces militants, qui ne se disent pas tous croyants, évoquent une action à caractère non religieux. La croix originelle, quant à elle, a été hélitreuillée mercredi afin d’être réparée.
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Mais alors que des groupes d’ultragauche sont soupçonnés du vandalisme initial, cette reconstruction symbolique à l’initiative d’un parti de droite ne ravit pas le maire de la commune responsable de la gestion du site, Jean Vallon. « Je regrette que cela prenne cette tournure. Cela m’énerve que ce sommet devienne un enjeu politique : un coup à gauche, un coup à droite », déplore-t-il auprès de Midi Libre. Hélas, selon le journal, cette nouvelle croix aurait déjà été démontée depuis.
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Rappel
Le 26 août 2018, sous la direction de Marco, responsable de la section perpignanaise d’Égalité & Réconciliation, des dizaines de militants ont hissé une croix au sommet du roc Saint Sauveur dans les Pyrénées-Orientales (1 235 mètres d’altitude).