[…] Le pic Saint-Loup [Hérault] a été l’objet d’un acte de vandalisme durant le week-end précédent le déconfinement. La croix de fer, haute de 9 mètres, a été percée et sciée à sa base. Son extrémité se retrouve suspendue face nord menaçant de lâcher à tout instant.
La nouvelle s’est répandue lundi soir comme une traînée de poudre. Un employé municipal et un adjoint à la mairie de la Cazevieille étaient ce mardi matin à pied d’œuvre pour fixer la croix et éviter qu’elle ne plonge dans le vide. Frédéric Bonidan et François Denis ont percé la roche pour stabiliser la croix et entouré la base d’un garde-corps afin d’empêcher les curieux d’y accéder. Pour eux, les auteurs de cet acte sont « sans doute tombés en panne de batterie, ils n’ont pas réussi à la scier en entier, elle n’est pas tombée dans le vide... »
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[…] Pour l’élu, les auteurs de cet acte malveillant font fausse route : « Il faudrait apprendre à ces pauvres gens ce qu’est la laïcité : c’est le respect de tous les cultes. Ils confondent anti-cléricalisme et laïcité. » Des tags « Pic Saint-Loup laïc », « witch power » et « hérétiques » ont été inscrits au sommet.
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[Mgr Carré, archevêque de Montpellier] : « La Croix située au sommet du Pic Saint-Loup depuis plus d’un siècle a été abattue. Cet acte de vandalisme nous blesse tous et atteint tout spécialement les catholiques car ils reconnaissent dans la Croix le signe de leur foi. […] »
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