Sayyed Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a indiqué que la Syrie est un partenaire dans les victoires de la résistance au Liban, en Palestine et en Irak, soulignant qu’elle était un facteur décisif dans les victoires réalisées.

Dans une interview accordée aujourd’hui à la chaîne libanaise /al-Manar/, Sayyed Nasrallah a fait savoir que ce qui est demandé à la Syrie n’est ni la réforme ni la réalisation de la démocratie, mais le renversement de ce régime résistant qui avait rejeté les diktats américains et le projet du nouveau Moyen-Orient et soutenu les mouvements de la résistance.

Il a dit que le président Bachar al-Assad est le seul dirigeant arabe qui ait rejeté les pressions américaines et annoncé qu’il croit en les réformes, ajoutant que "le peuple syrien soutient les réformes et que sa majorité soutient le président al-Assad"

"Nous avons vu des centaines de milliers de Syriens descendre dans la rue à Alep et à Damas pour exprimer leur soutien aux réformes et au président al-Assad qui a résisté pendant la dernière décennie contre les tentatives américaines de dominer la région".

"Nous ne sommes pas pour la chute d’un régime résistant et prêt à réaliser des réformes", a-t-il dit, affirmant que cette position est en faveur du peuple syrien.

"Le Hezbollah maintient son appui à la Syrie, parce que la volonté de réforme est sérieuse, parce qu’il faut éviter la mise en place d’un régime qui se soumet à la volonté américaine et éviter une guerre civile dans ce pays", a-t-il affirmé.

M. Nasrallah a estimé que la solution en Syrie est de sortir de la rue et de se mettre à la table ronde pour mettre en place les réformes et faire face au projet américain.

"Une grande partie des informations diffusées par les médias sur les événements en Syrie est dénuée de tout fondement. Parfois, ces médias prétendaient qu’il y avait une large manifestation dans une vile quelconque, et lorsqu’on s’en informait via des médias d’information libanais, des proches ou des amis, on trouvait qu’il n’y avait rien de tout", a souligné M. Nasrallah.