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Eddy Testelmans, le patron du service de renseignement militaire belge, a donné de fausses informations en 2013 en expliquant que trois attentats en Belgique avaient été déjoués grâce aux services de renseignement américains. Il n’en était finalement rien, révèle aujourd’hui le journal flamand De Tijd.
Pour démontrer l’utilité du travail de la NSA et répondre aux révélations d’Edward Snowden, Eddy Testelmans expliquait, lors d’une interview donnée au magazine en langue flamande Mondiaal Nieuws le 6 août 2013, que trois attentats avaient été déjoués grâce aux informations provenant de la NSA :
« Dans trois cas, en effet un possible acte terroriste a été déjoué sur la base d’une info dont nous pouvons supposer qu’elle venait directement du système Prism. Si la NSA ne nous avait pas relayé l’info, nous n’en aurions rien su. Voilà pourquoi l’Europe a besoin de réfléchir à savoir si elle est suffisamment armé pour la lutte contre le terrorisme, contre la criminalité transfrontalière grave et la prolifération des armes de destruction massive. »
Or aujourd’hui, un rapport officiel invalide les propos d’Eddy Testelmans. Le ministre de la Défense Steven Vandeput et Eddy Testelmans en personne ont reconnu aujourd’hui la validité de cette information. Contre-productif, le mensonge d’Eddy Testelmans aura finalement confirmé un peu plus les liens entre la communauté du renseignement belge et l’agence d’espionnage américaine NSA, dénoncé à l’époque par Edward Snowden.
