Boris Ravignon, le maire de Charleville-Mézières, a justifié la campagne de dépistage massif du coronavirus Covid-19 qui débute aujourd’hui dans sa ville.
Les premières campagnes de dépistage massif au coronavirus Covid-19 débutent lundi 14 décembre au Havre, en Seine-Maritime et à Charleville-Mézières, dans les Ardennes. Sur la base du volontariat, les habitants de ces deux villes vont pouvoir bénéficier de tests antigéniques ou PCR.
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franceinfo : Le taux d’incidence du virus à Charleville-Mézières est trois fois plus élevé que la moyenne nationale. Est-ce pour cela que vous vous êtes portés volontaires ?
Boris Ravignon : C’est notamment pour cela. Il y a une quinzaine de jours on n’était pas à ce niveau mais à un niveau inférieur, mais préoccupant et il ne baissait plus alors qu’on aurait dû avoir les bénéfices du confinement. Cette situation sanitaire nous a motivés à réfléchir aux moyens de faire face aux fêtes de fin d’année où les familles vont se reformer. Pour nous le risque était très grand de voir le risque exploser au mois de janvier à la faveur de ces contacts.
Comment va se dérouler la campagne de tests ?
On va s’appuyer sur le réseau des praticiens de santé, pharmaciens, libéraux, infirmiers. On va aussi aider les entreprises à tester leurs salariés et on va aménager huit centres supplémentaires dans les quartiers où on a des gens qui ont peu de mobilité pour leur permettre de se faire tester en proximité. Les centres vont ouvrir à 15 heures et jusqu’à samedi et ensuite, trois jours avant Noël et trois jours avant le jour de l’An.
Combien d’habitants espérez-vous convaincre ? Allez-vous vous faire dépister ?
Je me suis déjà fait dépister quatre ou cinq fois depuis le début de la pandémie, mais j’irai bien sûr. Je crois à cela et aux vertus de l’exemplarité. Cet exercice il faut qu’il soit le plus large possible, donc l’objectif c’est le plus d’habitants d’Ardennes Métropole et des Ardennes.
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