On n’arrête plus le progrès dans la psychose. Après Véran, qui fait le tour de France pour punir les grandes villes (surtout Marseille, fief du Pr Raoult) et réactiver la peur là où elle disparaît naturellement, après la sortie grotesque du Premier ministre Castex, sur France Info, qui gronde les Français pas assez responsables face à un pouvoir responsable, nous voilà au sommet de la pyramide des conspirateurs du Covid. Macron, ce mercredi 13 octobre 2020, nous prépare un yaourt olympien avec de vrais morceaux de couvre-feu dedans, comme pendant la guerre d’Algérie, comme pendant les émeutes de banlieue allumées par Sarkozy en 2005 (un feu que Zemmour essaye de rallumer).
C’est du moins ce que dit la presse mainstream, qui bénéficie des fuites de l’Élyséen, l’homme qui marche sur des œufs avec cette affaire de pandémie éternelle. Un journaliste de cour, contre les invitations presse de l’Élysée (voyages exotiques et bonnes tables), bénéficie toujours des petites attentions de la cellule communication qui fournit scoops vendeurs et infos en off qui arrangent les deux camps, qui ne sont évidemment jamais opposés. Les journalistes mainstream sont les attachés de presse de l’Élysée, tout le reste est littérature.
Personne pour remettre en cause l’ingénierie sociale qui crève pourtant les yeux, et surtout pas sur Radio Drahi, l’homme qui trône sur 50 milliards de dettes ! Radio Drahi où trois femmes théoriquement journalistes blablatent avec excitation du « conseil de Défense » à venir, comme si c’était la Troisième Guerre mondiale.
« Les chiffres sont très mauvais et la courbe ne s’inverse pas »
Écoutons Gaëtan Casanova, l’interne interviewé par la journaliste du reportage :
« On voit les hôpitaux s’organiser pour accueillir un nombre plus important de malades, donc on voit cette transition-là, on voit que la situation d’aujourd’hui est pas celle d’il y a un mois et demi, pas celle de l’été. »
Tiens, il ne parle pas d’afflux de malades, mais d’afflux de préparation... On est bien dans un reportage-psychose de RMC-BFM qui prépare le terrain pour la communication présidentielle. Et toute la presse est au diapason, le doigt sur la couture du pantalon, car c’est la guerre. Pas la guerre contre le chômage et les mesures néolibérales radicales qui sont en train de bousiller une partie de l’économie du pays, non, la guerre contre la grippe, et heureusement pour le gouvernement à la solde du Big Pharma, la nouvelle grippe saisonnière arrive.
Ouf ! On va pouvoir remplir à nouveau les lits de réanimation, il y aura à nouveau des morts (mis sur le compte du Covid, qui a le dos large) et le tour sera joué. Il a fallu pour cela entretenir la psychose covidienne pendant tout l’été, et ça n’a pas été facile, surtout avec les vrais scientifiques, au mieux sceptiques, au pire en colère contre le blocage du pays pour une grippe qui profite à la dominance, liée à tous les intérêts économiques et bancaires, qui avait beaucoup de mal depuis trois ans à imposer ses « réformes » destructrices pour l’emploi et le vivre-ensemble.
Le concept fallacieux de « deuxième vague » n’est que la grippe saisonnière suivante, qui va évidemment, comme chaque année, remplir des lits et voir des gens, malheureusement, mourir. Comme chaque année, et comme chaque jour puisque 2000 Français décèdent chaque jour en moyenne. Et il faudrait bloquer le pays pour 20, 40 ou 80 morts du Covid, en apparence ? C’est du moins ce qu’on – la hiérarchie médicale, liée au politique – demande d’écrire sur les registres...
Le Point parle carrément de « père de la nation » pour Macron. Lui qui n’a pas d’enfants et qui n’a jamais fait son service militaire devient l’homme providentiel, le chef de guerre. On aura tout entendu !
Ce mardi matin, un conseil de défense se déroulera à huis clos à l’Élysée pour arbitrer de nouvelles mesures de restriction. Mardi soir, les ministres concernés par la crise du Covid-19 seront également conviés discrètement à Matignon. Ce lundi matin, leurs directeurs de cabinet se sont d’ores et déjà retrouvés à l’Élysée autour du secrétaire général du palais, Alexis Kohler. Selon plusieurs sources au sommet de l’État, l’hypothèse d’un couvre-feu nocturne dans les zones le plus à risque, en particulier Paris et l’Île-de-France, est à l’étude avec différents scénarios de mise en application : à partir de 20 heures, 22 heures ou 23 heures, comme à Berlin ou Francfort, en Allemagne, depuis ce week-end.
Cette option, certes radicale, permettrait de contourner la grande difficulté à laquelle se heurte le gouvernement face à ce que Jean Castex a clairement qualifié de « deuxième vague » : l’impossibilité de légiférer sur les réunions dans le cercle privé, sources de contaminations. « Ce n’est juridiquement pas possible », a reconnu le Premier ministre en demandant aux Français de limiter autant que faire se peut les rassemblements privés entre amis ou en famille, où les gestes barrières (masque, distanciation sociale, lavage des mains) ne sont pas toujours, voire pas, respectés. [...]
Au sein de la macronie, le débat est vif. D’un côté, certains attendent mercredi soir un président « père de la nation » et « un électrochoc » pour responsabiliser les Français. « Si on continue comme ça, on sera à sursaturation dans les réas à Paris dans quinze jours ! » alerte un Marcheur de premier rang. « On a fait croire aux Français qu’à la sortie du confinement, c’était la fête, et maintenant, c’est la douche froide ! » accuse un autre. D’autres, en revanche, mettent en garde contre la difficulté à faire appliquer, et plus encore à faire respecter, une mesure du type du couvre-feu.
Nous sommes tous des Gilets jaunes
On attend donc avec sérénité l’« électrochoc » présidentiel, un président qui a perdu tout crédit dans cette immense escroquerie néolibérale et qui ne tient plus qu’à coups de matraque et de pique-bœuf sur la population. Toute la com’ de la bande qui a mis la main sur l’État consiste à déplacer le danger réel du complot néolibéral vers le danger irréel du Covid. Le mot-clé « Covid » sature les revues de presse, la destruction des emplois passe sous les radars, la permutation est réussie. Tout ce qui se passe actuellement est le résultat de ce complot démesuré contre les Français.
RTL a dégoté le Français qui voulait se faire vacciner
(en remontant bien ses réponses)
Le reporter : « 76 ans, quelques problèmes respiratoires, une santé chancelante, Jean-Christophe, un sachet blanc bien gonflé de médicaments à la main, n’a jamais raté ce rendez-vous du mois d’octobre... »
Jean-Christophe : « Oui, je vais me faire vacciner parce que [coupure/remontage] il y a un vaccin qui n’existe pas encore qui est celui du coronavirus, alors j’ai pas envie en plus d’avoir la grippe parce qu’on ne sait jamais, ça peut dégénérer... »
Nous sommes bien dans une farce, au sens théâtral, une tragédie-comédie dont les Français sont les objets et les sujets. Tout est inversé : dans la salle, le public qui applaudit, ce sont les ingénieurs sociaux à l’origine de cette farce. Ils l’ont écrite, et les Français, naïfs, jouent le rôle qu’on leur a attribué : celui des dindons de la farce.