Fin 2018, les professionnels de la restauration gueulaient contre ces Gilets jaunes qui foutaient le business en l’air avec leurs manifs dans les centres-villes le samedi.
Moins de deux ans plus tard, c’est à leur tour de gueuler contre les décisions de l’État qui est en train de les condamner à petit feu.
Après la France périphérique touchée par le néolibéralisme, au tour de la classe moyenne de morfler.
Nous avions écrit que les Gilets jaunes n’étaient que la première étape de la mise au pas de la France par le mondialisme. Le Covid a servi de prétexte, mais le résultat est le même : soumettez-vous, ou crevez !
Nous sommes tous, ou nous serons bientôt tous, des Gilets jaunes.
Tôt le 13 octobre, plusieurs dizaines de professionnels de la restauration se sont mobilisés sur le périphérique parisien pour dénoncer leur détresse depuis le début de la crise sanitaire. Ils ont réclamé une année blanche et des aides de l’Etat.
Une manifestation de professionnels de la restauration et de l’événementiel s’est déroulée le 13 octobre au matin sur le périphérique parisien, provoquant d’importants ralentissements. Parti de la porte de Saint-Cloud (XVIe), le cortège des protestataires s’est dirigé vers le quai d’Issy (XVe) via le périphérique extérieur, ne laissant qu’une seule voie de circulation aux automobilistes, selon le média d’information Actu Paris.
Les maîtres d’hôtels, les extras et cuisiniers de la restauration « dénoncent la détresse et la disparition de toute une profession (restauration événementielle) et demandent de l’aide au gouvernement », selon le journaliste de RT France sur place.
Nicolas Debordes, responsable maître d’hôtel a déclaré également au micro de notre journaliste :
« On est là aujourd’hui car nous n’avons plus de droits (...) et quand Macron dit que personne ne sera oublié, c’est totalement faux car nous n’avons aucune mesure d’aide en notre faveur. »
Blocage en cours du périphérique parisien par les maîtres d’hôtels, les extras et cuisiniers de la restauration. Ils dénoncent la détresse et la disparition de toute une profession (#restauration événementielle) et demandent de l’aide au #gouvernement.#COVID19 #Paris pic.twitter.com/fOc5SwsyHA
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) October 13, 2020
Le journaliste freelance Clément Lanot a partagé d’autres images du blocage du périphérique parisien.
PARIS - Blocage du périphérique par les extras, les maîtres d’hôtels et cuisiniers de la restauration.
Ils dénoncent leur situation financière extrême depuis le #COVID19 pic.twitter.com/XwDkEeOVIM
— Clément Lanot (@ClementLanot) October 13, 2020
Sur une affiche tenue par plusieurs manifestants, on peut lire que ceux-ci réclament une année blanche, telle celle mise en place par le gouvernement pour le monde du spectacle, qui réévalue les indemnités de l’assurance chômage et prolonge les droits des bénéficiaires. Ils dénoncent également la précarité de leur situation depuis l’instauration des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pandémie de Covid-19.
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« Le blocage du périphérique par "les extras" à pour objectif d’enfin se faire entendre des autorités. Ils demandent notamment les mêmes aides que les intermittents du spectacle », a également fait savoir Charles Baudry.
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Les policiers ont ensuite « tenté d’interpeller » certains manifestants.
Les forces de l’ordre interviennent et tentent d’interpeller les extras. #Paris #COVID19 #intermittents pic.twitter.com/vfKijS5Ro6
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) October 13, 2020