Bonne nouvelle pour les clitoridiennes et les clitoridiens. Ils vont enfin pouvoir « oser le clito » dans les Unions européennes sans être contraints à ces scrutations vaginales de règle dans les vieux urnoirs.
On se souvient d’« Oser le clito », cette campagne très osée et très nécessaire issue de la cervelle humide d’une certaine Caroline De Haas, qui fit afficher des vulves géantes baillant sur tous les vieux murs lépreux d’Ex-France.
Et bien cette deuxième Caroline,
À gâter ce prénom délicieux
Comme si sur des joues corallines
Poussaient des poils disgracieux ?
cette Caroline là, membre du PS depuis 13 ans, et ex-conseillère de la cacique Belkacem, avec celle de son cabinet vient de claquer la porte du PS pour constituer toute seule le groupe "Féministes pour une Europe solidaire" !, dont elle sera tête à claques de liste en Île de France.
En nos temps gynécocrates, où les harpies gamahucheuses rêvent tout haut à l’éradication définitive de tous les mâles, concurrents actifs de la course à la langue fourrest, il ne manquait qu’un tel Parti.
Déjà, beaucoup de féministes des quatre sexes frétillent de joie devant cette possibilité qui s’offre à eux d’exprimer leurs positions de fond.
À la suite de Roselyne Cachalot, de Anne de la Verge-Longue [1] , si la De Haas s’en prend à l’infecte domination masculine en général, elle réserve ses hargnosités aux seuls « mâles blancs ».
Sans doute, les mâles coraniques courroucés, les mâles d’Afrique fricassés, les jaunes amants de la moitié du Ciel, sont des libérateurs de talents féminins, si on les compare à ces salauds de white et de blancos, qui ont bâti au long des siècles cet Enfer nocturne où la Femme gémit sous la coupe masculine.
Dès lors, que ne volent-elles à tire d’ailes, ensevelir cette condition insupportable vers l’Arabie Saoudite, la Guinée, le Soudan, etc., rejoindre les rieuses petites filles qui courent se faire faire l’excision clitoridienne ?
Mais la De Haas feint d’être plus sociale que raciale : « La politique ne doit pas être l’apanage des hommes blancs techno [SIC] [2] qui gagnent 4.000 euros par mois » dit elle. Très insuffisant en effet, pour une parasite qui brigue un poste de parlementaire européenne, dont le salaire, non compris les primes fastueuses et autres avantages comme billets de trains gratuits etc., est de de 7960 euros !
Ou sinon faudrait-il comprendre qu’un éboueur Noir qui gagne 1.327 euros par mois correspondrait à son idéal politique ? Sauf à considérer bien sûr qu’il n’est qu’un vil mâle, car il n’y a pas encore d’éboueuses : Que fait la Police ? Encore une affreuse discrimination !
Notre Clito-rigide est aussi à l’origine de l’excision légale du mot “Mademoiselle” des états-civils et bientôt des dictionnaires.
« Adieu Mademoiselle ! », envolée avec les coccinelles et les papillons. Encore une jolie chose qui s’en va, et dont j’avais offert l’oraison funèbre dans Ex-France, en vente dans toutes les bonnes boutiques KontreKulture.
Se fondant sur la disgrâce physique qui affecte cette aimable personne, beaucoup de physiognomonistes ont cru bon d’expliquer que cette éradication des demoiselles n’était qu’un ressentiment envers la beauté, et la mise en valeur de la beauté, et que décidément le féminisme se marque d’abord, à l’image de ses adeptes, par une insigne laideur.
C’est possible, tous les goûts sont dans la nature, il ne m’appartient pas d’en juger.
Deux petits traits encore pour épuiser la sujette (et le lecteur).
1. Miss De Haas au cabinet d’aisance Belkacem était chargée de la formation idéologique des autres ministres à la théorie du genre.
2. Son culte du clitoris ne semble être qu’un symptôme de l’hystérique envie du pénal [3] puisque celle-là aussi réclame à cor et a cris de nouvelles mesures répressives sur le harcèlement sexuel , à l’encontre exclusive des hommes bien sûr ! Ces derniers étant agresseurs par essence, les méchants qu’il importe de castrer précocement, dès la maternelle livrée aux bons soins des gendermettes.
« Que l’homme craigne la femme qui hait : car l’homme, au fond du cœur, est méchant, mais la femme est mauvaise ». [4]