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Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

Ce nouveau communiqué annule le précédent.

Ce communiqué – un peu long malheureusement – mais la crise actuelle l’exige, a pour objet de clarifier, d’informer et de redonner de l’espoir à tous dans l’apaisement.

Les luttes intestines sont le pire des cancers, il est temps d’en sortir.

Comme beaucoup le savent, je suis impliqué à titre personnel dans la cause pour l’enfance depuis près de 11 ans déjà, bien avant la naissance d’ER ou des JRE.

J’ai soutenu et participé au combat porté par Farida Belghoul contre l’introduction du genre à l’école, puis aux assises de la FAPEC, association destinée à répondre aux attentes réelles et concrètes des parents sur le terrain. J’ai également adhéré à la FAPEC.

Je ne regrette absolument pas et comme je l’ai écrit, Farida avait raison.

Observateur attentif de la vie associative, avec 25 années passées dans les associations, je sais bien à quel point, le management des cadres, les rapports aux militants et les actions à mener ne sont pas simples et créent naturellement des désaccords, des visions stratégiques différentes et bien entendu des rapports de forces internes.

Les humeurs ou les disputes et parfois la volonté quand le dialogue devient difficile, de vouloir faire autrement sont le lot quotidien du monde associatif, certains voulant parfois partir faire ailleurs, ce qui ne leur est plus possible là où ils sont.

C’est tout à fait banal, un couple ou une famille se vivent avec les mêmes logiques.

Genèse

En discutant avec ceux que l’on nomme désormais « les démissionnaires », il a été décidé de rédiger un communiqué public de séparation de la JRE/FAPEC, avec annonce d’un nouveau mouvement plus proche du terrain et des familles avec lesquelles ils étaient respectivement en contact dans leurs villes pour être plus en phase avec leur vision du travail.

Il s’agissait, à mon sens, d’une situation grave, deux membres du bureau sur 3, ainsi que les 4 ministères du gouvernement FAPEC dénommés les pôles action, finances, formation, culture, étaient aussi ou démissionnaires ou s’étaient déjà retirés dans le silence, sans prendre position dans la crise interne.

C’était donc la quasi-totalité de la structure qui souhaitait partir et pousser ainsi à un changement interne radical, vers plus de dialogue et de concertation, et des formes d’action plus concrètes au service des enfants et des parents, rien de grave finalement pour moi, j’ai vu bien pire.

- Il allait y avoir : vide juridique et toute association, quelles que soit les formules rédigées de ses statuts, doit impérativement par les textes de loi, pourvoir au remplacement des postes vacants dus a une démission ou décès.

- Il allait y avoir : absence d’encadrement avec le terrain, car sans ministres, les ministères (pôles) ne peuvent suivre le terrain.

En échangeant avec eux, j’ai découvert qu’il s’agissait vraiment d’une volonté sincère, de faire autrement pour les enfants de France et de divergences internes classiques, devenues sans issues de dialogue, et non d’une tentative de putsch ou de détournement de fonds, que j’ai pu parfois constater dans les milieux associatifs des années 90.

Sachant que les deux démissionnaires du bureau, avaient aussi la procuration sur le compte bancaire de l’association, ouvert par eux-mêmes dans leur propre ville, ils pouvaient donc vider les comptes simplement.

Il n’y avait pas non plus de projet de débarquer la présidente et de changer de président, ce qui aurait pu être aussi fait, en une nuit !

Puisque majoritaires dans le bureau déclaré à la préfecture, les démissionnaires auraient pu, encore plus facilement remplacer – étant à deux – un seul poste (la présidente), que deux postes (secrétaire et trésorier) comme vient de le faire Farida toute seule !

La preuve est donc faite, que malgré les moyens juridiques et financiers solides à leur disposition, les démissionnaires ont souhaité quitter la structure sans dommages et la laisser à une nouvelle équipe. Il faut arrêter de prétendre donc qu’il y a eu tentative de prise de contrôle.

C’est une affabulation, destinée à galvaniser les gens sur la peur et qui ne correspond pas à la réalité que j’ai pu observer chez les démissionnaires.

Ces arguments éliminent donc définitivement toute accusation de putsch.

Assuré donc de leurs intentions et au vu de tous les éléments qui m’ont été présentés sur les problématiques internes, les conflits, les difficultés de fonctionnement… bien que je fus en partie absent l’année dernière, j’ai pu aussi moi-même constater une série de problèmes qui devaient rester en interne, j’ai donc regretté comme les démissionnaires la mise en ligne par Farida de ces discordes par le site des JRE – notamment l’article Tu quoque mi fili – qu’il n’y avait pas lieu à mon sens d’étaler à nos ennemis sur la toile.

Suite à ces entretiens, j’ai constaté effectivement que la seule issue qui leur restait, étant données les difficultés de communication accumulées, et l’impossible issue par la voie du dialogue, était qu’ils partent.

Pour à la fois pallier les problèmes organisationnels inhérents à la FAPEC, pour évoluer vers le mieux et garder le lien avec les familles qu’ils accompagnaient dans leurs villes, ils ne pouvaient donc que créer un nouveau cadre juridique pour encadrer dans la continuité, leur travail de terrain et la coordination du travail local dans leurs villes respectives.

Étaient présents dans cette volonté de pérenniser le travail accompli, d’anciens JRE comme Sébastien Ribeiro qui fut la cheville ouvrière JRE dans le Nord et toujours sollicité à ce jour par les familles, ainsi que d’autres villes JRE de moindre importance mais dynamiques.

Que Sébastien ait pris des responsabilités à E&R entre temps, me semblait de notoriété publique et pas nécessairement bloquant, du fait que la n°2 de la FAPEC – secrétaire générale de surcroît – était à E&R Lyon bien avant son implication pour les enfants, sans que cela ne pose problèmes ni aux familles de Rhône-Alpes, ni à la FAPEC, au point d’en faire la secrétaire générale du mouvement.

Au vu des éléments qui m’ont été présentés, et de mes propres observations depuis plusieurs mois déjà, j’ai considéré que cette initiative, de quitter et laisser la FAPEC se structurer sur sa propre voie avec d’autres militants qui le désirent et de lancer, en continuité avec les familles locales – qui manifestaient visiblement leur désir de continuer avec les démissionnaires – un mouvement actif de terrain, était la plus salutaire, la seule voie possible ou de se retirer dans l’anonymat et abandonner les familles dont-ils étaient les référents locaux depuis le début. Ce qui est pour n’importe qui de censé évidement inadmissible.

J’ai estimé en toute objectivité, que l’intérêt des enfants était de ne pas perdre ces forces vives locales, qui souhaitent les sauver, en créant : POURNOSENFANTS.

Les enfants n’ont pas à payer pour les divergences entre adultes, j’ai donc confirmé à titre personnel qu’ils auraient tout mon soutien, d’autant plus que leur intention n’était pas de ne nuire au travail déjà accompli ou à la FAPEC, et qu’ils souhaitaient un véritable accompagnement des familles que j’ai entendues en désarroi.

J’ai voulu aussi vérifier, auprès des autres personnalités ou leaders d’opinion, leur positionnement sur la question, ainsi que leur intention d’accorder ou pas, leur soutien futur aux démissionnaires dans le cadre d’un travail de terrain existant, porté par eux depuis un an et qui évoluerait vers une nouvelle structure pour les enfants.

La plupart – parce qu’ils avaient déjà par le passé soutenu la cause des enfants – ont trouvé l’initiative intéressante et vitale pour les enfants, c’était logiquement un moindre mal, compte tenu de la situation interne, dont ils avaient plus ou moins des échos.

Il était naturel pour les personnalités, de dire que si la quasi-totalité des membres fondateurs de la FAPEC, ainsi que les figures actives durant les JRE, se retirent définitivement pour lancer autre chose, il fallait mieux leur accorder un soutien, que de les laisser abandonner les familles dont ils sont les véritables référents au quotidien sur le terrain.

Mais la rapide polémique internet, les couacs en communication web et l’ampleur de la situation polémique actuelle, sans compter les pressions diverses sur les personnalités, les conduisent aujourd’hui visiblement à se retirer, à revenir sur leur première position ou à attendre.

Compte tenu de l’urgence de ce communiqué, je n’ai pas voulu les solliciter, mais je suis sûr que la plupart confirmeront le moment venu la validation du présent texte.

Ce n’est pas grave. Il ne s’agit pas d’un concours de signatures.

Je n’ai pas besoin de leur faire signer, puisque c’est ma version de l’histoire et mon positionnement que je vous propose.

Ce n’est pas le sujet central de savoir si des personnalités soutiendront ou pas la continuité locale du travail pour les enfants, de la part des principaux cadres et fondateurs de la FAPEC, mais d’empêcher que ces ressources humaines partent dans la nature et n’abandonnent leur savoir-faire, par désillusion.

C’est une question très sérieuse et un positionnement responsable qu’il s’agit d’assumer.

Éclaircissements

Les démissionnaires ont donc souhaité, dans un premier temps communiquer officiellement pour tirer la sonnette d’alarme et donner un signal fort aux familles qu’ils assumaient en toute transparence leur engagement pour l’enfance.

Dans un second temps, les personnalités devaient, apporter leur soutien aux actions terrain qui seraient menées, sans pour autant dénigrer la FAPEC et le travail entrepris.

À partir de cet instant, la magie du web, les reprises et commentaires du communiqué la communication de crise de Farida et ses soupçons de coup d’État d’Alain Soral sur la FAPEC, ont amené une polémique insoluble. Une vraie fitna.

Je tiens ici donc à éclaircir plusieurs points.

1. Alain Soral n’a aucun rapport ni volonté dans cette situation.

Les démissionnaires ont envoyé leur communiqué à plusieurs site web « dissidents » et aux médias musulmans. E&R, l’ayant relayée comme à leur habitude plus rapidement que les autres et la polémique stérile ayant occupé l’espace web très vite, le texte ne fut pas repris par les autres sites, à part deux autres, donnant l’illusion que c’est une initiative d’E&R contre la FAPEC.

Pour éviter les accusations à son encontre, d’un texte qui serait anonyme alors qu’ils concerne la démission ou retrait des responsabilités de l’intégralité de la structure FAPEC exceptée sa présidente, E&R, a alors republié un texte avec les signataires, en y ajoutant la liste des personnalités pressenties pour soutenir le nouveau mouvement.

2. Moi-même avais commencé initialement une lettre personnelle à Farida pour lui expliquer mon positionnement, lui parler de la crise interne, et lui donner des conseils fraternels que je pouvais lui prodiguer en tant que première magistrate de l’association, j’ai dû la lui envoyer tardivement et mise à jour, en fonction de la situation de crise.

Il ne s’agissait donc pas d’un complot mais bien d’une tentative sincère – sans volonté de nuire ou de récupérer. La « rumeur » qui ferait de moi le cerveau d’une tentative de putsch est ridicule, si putsch il devait y avoir, je serais aujourd’hui le président légal sans difficulté vu la fragilité juridique ou se trouvait l’association et Farida sait pertinemment que jamais je n’ai envisagé quoi que ce soit de ce point de vue.

Les putschs associatifs se font toujours en une nuit, avec la loi 1901, point besoin de longs couteaux, il suffit juste d’un PV et d’un formulaire Cerfa de modification de bureau et de siège social, au préfet.

Il resterait alors aux déchus, 2 ans de procédures pour essayer de récupérer l’association, la jurisprudence tranche en général pour les putschistes majoritaires, je l’ai vu dans la plupart des procès pour putsch associatif.

J’imagine en plus, que dans cette hypothèse, le juge naturellement pro-gender se serait fait un plaisir de réfuter les prétentions juridiques de l’ex-présidente anti-gender, pour recouvrer son poste présidentiel.

D’autant plus que je suis persuadé par ailleurs, dans ma conception de l’action en faveur des enfants, et dans la stratégie de résistance efficace qu’il faut mener aujourd’hui, que la phase charismatique de ce travail est achevée, et qu’aujourd’hui les familles ont vraiment besoin d’un outil performant, enraciné localement loin des polémiques nationales et des affrontements en terme de communication.

Je défends la doctrine de la pluralité des organisations agissantes, dans le collectif, pour des raisons d’abord stratégiques.

Il est plus facile pour le pouvoir d’éliminer une seule organisation représentative, qu’une multitude de structures diverses et riches d’expériences locales différentes, mais enracinées et avec un réseau humain réel et véritable.

Mais aussi, parce que le militantisme charismatique reposant sur une personne est pertinent pour une situation exceptionnelle, mais il a un grand défaut, c’est celui de la mort du père fondateur.

Lorsque le leader s’absente, le système s’écroule.

Or, le travail en faveur des enfants et de la famille doit être sécurisé et fondé sur une forme managériale décentralisée, qui compense cette déficience intrinsèque au pouvoir charismatique, c’est le collectif, la fraternité d’armes.

Aujourd’hui nous avons besoin d’un militantisme de terrain, loin des actions spectaculaires, car nos enfants pendant qu’ils regardent une vidéo anti gender, n’apprennent pas à lire.

Pendant que l’on compte des points contre nos ennemis, nos filles et garçons sont soumis à une lente destruction qui s’achève par le gender aujourd’hui, mais qui a commencé comme on le sait bien depuis une quarantaine d’années.

Lire la suite de l’article sur albertali.fr

 
 






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154 Commentaires

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  • #1004752
    Le 20 octobre 2014 à 11:53 par jacky
    Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

    Farida Belghoul est devenue insupportable et les gens qui bossaient avec elle n’en peuvent plus. Ils se barrent. Point.

     

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  • #1004844
    Le 20 octobre 2014 à 13:49 par claire49
    Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

    Je viens de lire le commentaire de Anne-Sophie Augereau envoyé le 19/10 à 22:35 qui répond à un autre envoyé à 17:06, dans lequel elle signale les appels à la délation de l’Education nationale qui recherche les "meneurs"des JRE de Farida Belghoul .
    Je lui dis bravo,je n’ai pas son courage et je préfère garder l’anonymat.
    Dans mon commentaire envoyé hier,mais qui n’est pas passé,je mettais justement en garde contre les personnes qui ont recours à la calomnie,aux rumeurs,à la délation,dénonciation et autres procédés pas très catholiques pour détourner l’attention de leurs propres actions malveillantes.
    On voit que les JRE et la FAPEC dérangent ceux qui nous gouvernent.
    La fin justifiant les moyens,ils n’hésitent pas à utiliser des méthodes dignes d’une dictature pour diviser et ainsi parvenir à leur fin !

     

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  • #1004881
    Le 20 octobre 2014 à 14:28 par Mansur
    Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

    Djellil, Boulekhfad et maintenant Belghoul... Belle image. Heureusement qu’il y a Camel Bechikh.

     

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  • #1004977
    Le 20 octobre 2014 à 15:54 par redsniper06
    Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

    Farida contre Najat ...................que le petit peuple (gaulois) s’amuse !!!...

     

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  • #1004981
    Le 20 octobre 2014 à 15:56 par guise
    Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

    Manifestement Mme Belghoul veut semer la zizanie. J’ai adhéré à la Fapec dans l’enthousiasme (bien que sans enfant scolarisé), puis j’ai découvert qu’il ne fallait pas représenter les parents dans les conseils dans l’école, que Mr Soral.... etc .... quelle globale déception !
    ps : inutile de m’insulter, je ne lirai pas les commentaires de mon commentaire

     

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  • #1005799
    Le 21 octobre 2014 à 04:30 par Zorro
    Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

    Que c’est désolant !
    Farida croit avoir raison, puis Soral et enfin Meta tv.
    Faites donc comme l’humoriste Coluche puis l’écrivain Jean-Edern Hallier qui à la fin de leur vie se remettaient en cause et étaient plus pondérés (Daniel Balavoine aurait lui-même évolué si il avait vécu).
    Quand à Meta tv, il faudrait qu ’il essaie de les rabibocher (ainsi que se réconcilier avec certaines invités qui j’ai remarqué, après avoir été reçues avaient l’air très mécontentes).
    Post-scriptum : Aimer plus fort que d’être aimé disait Balavoine : www.youtube.com/watch ?v=Y-QS....

     

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  • #1005907
    Le 21 octobre 2014 à 10:17 par Mohamed
    Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

    Albert tente le nettoyage en com style bhl....vive Farida

     

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  • #1006469
    Le 21 octobre 2014 à 19:06 par Duke de Pouille
    Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

    Merci pour la justesse de vos propos, seber et D. En complément j’ajouterai que dans cette affaire, pour le public (nous), tout le malaise se trouve dans cette question de l’hystérie féministe.

    Soyons clair : ce qui avait permis à tata Farida d’obtenir cette place de choix dans le cœur des français, c’était sa virilité. Son passage au Forum politique chrétien, par exemple, je crois bien que je m’en souviendrai toute ma vie. Quelque part, Farida Belghoul a permis aux français de redécouvrir combien c’est beau et puissant une femme en colère, une femme indignée, prête à tout affronter pour une cause juste, qui plus est pour la cause suprême : ses enfants. Pourtant il y a bien de l’hystérie dans cette indignation qui entend écraser toute opposition avec des déferlements d’énergie à faire frémir Zeus. Mais c’est une belle hystérie. Une hystérie qui fait sourire Dieu. C’est l’hystérie qui dégage le logos quand la vérité ne suffit plus et que le bien a besoin d’un coup de main, d’un coup de force.

    Avec cette affaire c’est une toute autre Farida que nous découvrons : une Farida qui s’étale (avec quel fracas !) dans l’hystérie opposée, l’hystérie des féministes, l’hystérie aveugle et destructrice qui est peut-être le plus laid des attributs du beau sexe. Même si cette démission collective a été gérée d’une façon parfaitement exécrable par ceux qui en ont eu l’initiative, cela n’excuse finalement pas grand-chose. Nous avons vu cette Farida tant aimée et admirée perdre les pédales, communication après communication, s’enfonçant dans une paranoïa délirante, agressant Soral avec une fureur ridicule, alignant les petites piques minables, étalant des problématiques personnelles embarrassantes remontant manifestement à loin. Comme l’a synthétisé un certain Bruno Belghoul (?) ici-même, "tout ca pue la frustration, le désir de reconnaissance et le combat pas fini."

     

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  • #1006472
    Le 21 octobre 2014 à 19:08 par Duke de Pouille
    Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

    Elle semble s’être calmée depuis. Plus de nouvelles communications sur cette affaire, et dans le dernier article sur jre2014.fr le traditionnel cri de guerre n’est même pas suivi d’un point d’exclamation, détail ô combien révélateur. Mais les articles délirants sont toujours là, et Farida sera probablement trop orgueilleuse pour les retirer ou admettre d’une quelconque façon qu’elle s’est trompée et emportée. De toute façon le mal est fait : Farida la guerrière des enfants nous a montré qu’elle était aussi Farida la mégère de supermarché. Et pas n’importe quelle mégère : le genre capable de détruire des années de travail sur un coup de tête et de couper des têtes quand sa fierté est mise en danger. Farida a beau se la jouer plus tradi que tradi, elle ne peut dissimuler les séquelles laissées par une adolescence imprégnée de libéral-féminisme et de mépris pour le patriarcat, c’est à dire pour son père. Son image en est très lourdement atteinte et mettra longtemps à s’en remettre -si elle s’en remet. C’est d’autant plus fâcheux que son mouvement repose entièrement sur cette image. On comprend mieux le propos des démissionnaires qui ont dit que le mouvement allait droit dans le mur avec Farida aux commandes.

    Au final, d’une hystérie à l’autre, la grande perdante dans tout ça c’est bien tata Farida. Cette démission collective allait de toute façon être un gros coup dur, mais c’est bien la rafale qu’elle s’est tirée dans le pied en y réagissant comme elle l’a fait qui va lui mettre un genou à terre. Elle qui voulait absolument incarner le visage français de la protection de l’enfance, et qui semblait tout avoir en main pour l’être, la voilà à la tête d’une quasi-coquille vide après s’être aliéné le soutien de ses officiers puis, brutalement, celui de tous ceux qui ne lui pardonneront pas cette explosion d’hystérie laminée de culpabilité, cette fuite en avant sous forme d’ego-trip anti-Soral.

    Tout cela est d’une grande tristesse. Je souhaite de tout cœur à tata Farida qu’elle rebondisse dans une direction qui soit porteuse d’apaisement et de sens. Et puis si je pouvais lui parler, je lui dirais que quoi qu’il advienne elle est déjà gravée dans nos cœurs et entré dans l’Histoire. Elle n’a plus à se soucier de sa postérité, qui prendra soin d’elle-même, et désormais seul le combat pour les enfants importe.

     

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    • #1009721

      tragique que la seule alternative soit l’hystérie ou la virilité - les débordements d’égo, de puissance et d’attitude dictatoriale ne sont pas l’apanage de "femmes hystériques" - les dirigeants politiques homme nous donnent tous les jours à voir leur hystérie masculine : lutte de pouvoir, défense d"intérêts privés, harcèlement sexuel vis à vis des femmes quand ces attitudes ne se retrouvent pas dans les entreprises privées et publiques - farida n’est pas passée de la virilité à l’hystérie : elle ne manifeste que les excès et les manipulations de dirigeants qui s’arrogent le droit de prêcher une vérité unique et indétrônable. Ces dirigeants sont à fuir parce qu’ils mettent en danger les plus engagés et les plus sincères - oui, elle nous a montré son vrai visage et c’est bienfaisant. En se discréditant ainsi, elle va permettre de revenir à l’essentiel et à des analyses sur l’école qui ne sont pas des délires.

       
  • #1007066
    Le 22 octobre 2014 à 08:09 par NationsAuxPatriotes
    Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

    Bonjour, ca fait dix jours environs que je rumine et que je me sent mal a l’aise, entre Madame Farida Belghoul et Monsieur Alain Soral , je me demande si se monde est réel, est t’il réel ? Le monde LGBT, les franc mac, les sionistes, monsieur Valaud et toutes la racailles ont-il réussies ? NON .. pas ça svp .. surtout pas ça .. je compte sur votre génie habituel, Monsieur, Soral, pour rétablir, l’ordre et la fraternité dans ce combat, extrême, violent, mais nécessaire, pour la survie de l’innocence éternel joyeuse de nos enfants, que dieu vous accompagne.

     

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    • #1007424
      Le Octobre 2014 à 15:30 par quercynoise
      Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

      Tout à fait d’accord avec vous, je partage le même sentiment ;

      bref on se sent un peu perdu, ... j’aimerais bien qu’Alain Soral fasse une intervention, si courte soit-elle, juste par égard pour les militants et sympathisants, car je ne sais plus trop qui/que croire, tout cela est confus, demande clarification du "Boss"

       
    • #1009554
      Le Octobre 2014 à 13:04 par pimpampoum
      Albert Ali, les démissionnaires et le combat pour l’enfance

      Soral n’est tenu de rien. Pourquoi perdrait-il son temps à expliquer ce que tout à chacun devrait comprendre par soi-même ? Qu’est-ce que mérite d’autre Farida aujourd’hui que de l’indifférence ?

       
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