Polémique zemmourienne en ce moment : déportation ou pas ? Raciste ou pas ? En tout cas, il est enfin viré d’i>Télé ; sans doute aussi d’autres scènes médiatiques cumulardes dont lui seul a le secret ?
Nos antiracistes jubilent, tous, laïcs et religieux, de droite comme de gauche, élus et peuple ; tous , antiracistes, communient dans un œcuménisme virtuel. Ils ont réussi leur combat et rêvent, sur les réseaux sociaux, d’éradiquer Zemmour du petit écran.
Un Berbère juif devenu Français – azzamour, « l’olivier » en langue amazigh, par extension, l’huile d’olive des terres de mes pères, précieuse matière première, au cœur de l’économie méditerranéenne antique, célèbre depuis Rome – qui nous rappelle à longueur d’émission TV, qu’en Gaule aussi, on doit vivre comme les Romains.
Les Berbères du Maghreb – les hommes libres – nous ont donné Zemmour, le patriote cathodique, comme ils donnèrent, en leurs temps, des gouverneurs en Gaule, des Empereurs à Rome, des Pères de l’Église, dont Saint-Augustin l’Algérien et Tertullien le Tunisien, ainsi que de grands califes musulmans ! Mare Nostrum, si proche, si loin.
Voilà donc l’Olivier, un fils d’immigré récent, donc à priori un compagnon de route de l’immigration française, pourchassé par les hordes antiracistes officielles, secondées par les tirailleurs musulmans du milieu associatif français.
De Danny-le-rouge – comparant Zemmour aux antisémites de l’entre-deux-guerres – jusqu’aux ministres PS, qui essayent par tous les moyens de reconquérir le vote beur, tous sont unanimes pour dire que cette fois trop c’est trop.
Ils souhaitent, dans leur combat, dans leur Mein Kampf du Net, une solution finale à l’islamophobie télévisuelle du journaliste franco-maghrébin, insupportable pour leurs chastes oreilles antiracistes.
Une fois de plus, nos leaders médiatiques musulmans tombent dans le piège de la logique communautariste.
Nous traversons toujours cette étrange époque de confusion sémantique, avec ses constantes : réhabilitation de l’anachronisme, champ lexical des heures les plus sombres et menace fasciste devenue islamo-fasciste, y compris aussi, selon les thèses de Zemmour.
Pourtant, que dit-il vraiment ?
Qu’une guerre civile couve dans les quartiers de France, liée à l’inévitable choc des altérités et de l’impossible cohabitation sur le long terme de cultures et mœurs antagonistes. Je le répète, comme d’autres, depuis 2006 : il s’agit d’ une loi historique perpétuelle, admise aujourd’hui au sein même de l’UMPS, et à cela nos antiracistes ne répondent pas.
Que la France a été poussée vers un lent suicide à petit feu, camouflé par 30 ans d’antiracisme dominant. Tout le monde l’avoue aujourd’hui, et à cela nos antiracistes ne répondent pas.
Qu’une tradition assimilationniste française permettait, toujours dans l’histoire, à une minorité exogène d’accéder au logiciel français, pour embrasser le destin national avec les autochtones « souchiens », depuis que Mazarin l’Italien fut ministre du Prince. Leçon élémentaire d’histoire en primaire, et à cela nos antiracistes ne répondent pas.
Que les récents enfants d’immigrés et les plus anciens devraient – s’ils souhaitent pérenniser leur présence et assurer leur prospérité – faire des efforts pour accélérer leur acculturation et opérer leur assimilation culturelle jusqu’au bout. C’est effectivement l’unique voie de salut public, et à cela nos antiracistes ne répondent pas.
Je connais un ex-antiraciste musulman, converti à ma ligne, récemment déterminé à baptiser sa prochaine fille du joli prénom de « France » ; on progresse. Les Irakiens étaient nombreux à appeler leur nouveau-né « Scud », c’était plus original.
Quelles sont les raisons qui nous empêchent alors, nous autres Français récents, de comprendre cette simple réalité ?
Le cœur du sujet n’est pas ici sur les prétendus propos antisémites de Zemmour, qui ne changent de toute façon rien à l’antipathie zemmourienne originelle au sujet des musulmans.
Il est vrai qu’il est exigeant, qu’il focalise beaucoup sur l’islam au point de faire preuve soit d’une ignorance crasse – chaque page du Coran : un appel au génocide juif ? – soit de malhonnêteté intellectuelle, peut-être pour accélérer le choc des civilisations au cœur de sa patrie française ?
Drôle de patriotisme que de chercher l’implosion sociale de son pays d’adoption. Parce qu’effectivement Zemmour ne dit pas tout.
Il essaye de nous persuader que la France s’est lentement suicidée. Une balle venue du libéralisme libertaire, qui mit fin à la fois au capitalisme à la française et à la société traditionnelle, une autre incarnée par l’immigration massive, qui compromet l’homogénéité ethnoculturelle de notre pays. Après enquête criminelle, chacun conclura qu’un suicide avec au moins deux balles dans le corps ne peut être qu’un homicide déguisé !
C’est dans cette impasse ou le zemmourisme trouve ses limites et c’est là où, nous autres Français musulmans – en véritables néo-patriotes qui souhaitons éviter la libanisation de la France – devons doubler Zemmour par sa droite et finir sa démonstration incomplète.
L’Olivier, pour dissimuler l’identité des criminels, pour mieux déguiser ce meurtre civilisationnel en suicide, préfère se focaliser sur l’arme passive du crime : les immigrés et sur leur religion commune fantasmée, plutôt que sur les criminels. À la fois instruments opératoires et victimes, acteurs déracinés de la tragédie de décivilisation en cours, les immigrés, de surcroît musulmans, sont pour Zemmour les responsables uniques de ce funeste projet.
Il n’osera jamais avouer que les architectes de ce brassage culturel forcé, les imprimeurs de la monnaie de singe que l’UMPS emprunte massivement ; pour livrer notre nation aux banksters immigrassionistes, sont les mêmes. Des immigrés – originaires de l’Est – aussi récents que lui, alchimistes de l’antiracisme, amis des potes, pourfendeurs du béret français, qualifiant sans vergogne la France millénaire d’hôtel !
Pourquoi le journaliste français d’origine maghrébine feint-il d’ignorer l’origine communautaire de ce malheur et ne hiérarchise-t-il pas les responsabilités ? Pourquoi n’ose-t-il pas clairement dénoncer, ses voisins de synagogue, ses cousins de l’Est, comme il s’essaye avec zèle à l’exégèse corano-cathodique ?
Qui devrait assumer en premier la responsabilité ?
L’immigré clandestin ou le passeur ?
L’immigré officiel ou l’office migratoire de la République ?
Le passeur ou les hauts fonctionnaires européens organisateurs des réseaux clandestins ?
Les organisateurs des réseaux ou les politiques qui légifèrent la pompe aspirante des aides sociales généreuses pour tous, qui nous apportent, décennie après décennie, les hordes humaines, déracinées et miséreuses, qui nous mènent malgré eux, à la substitution démographique ?
Les politiques ou les théoriciens de l’immigrasionisme ?
Les théoriciens de l’immigrationisme ou les banksters mondialistes qui imposent aux nations d’Europe leur nouvel ordre mondial babélien ?
Dans une optique patriote, nous sommes les mieux placés pour achever et mener au bout le zemmourisme. Compléter l’œuvre inachevée d’information grand public et d’éveil national de notre journaliste multichaînes.
Nous déporter dans ce continent zemmourien, celui de la mélancolique nostalgie d’une France capable de projeter son rayonnement métropolitain et ultramarin aux quatre coins du monde, après avoir renoué avec son savoir faire assimilationniste. Refaire de la France un pont méditerranéen entre l’Afrique, l’Orient et l’Europe, régénérer une France affaiblie par un redressement national concerté, voila le seul combat militant qui devrait mobiliser nos forces.
Pour éviter la mort clinique due à cette tentative de meurtre, qu’il nous vend en suicide, sortons de la solidarité clanique qui l’empêche et qui empêche beaucoup d’entre nous de finaliser cette réflexion sur le redressement national.
Bienvenue en Zemmourie, une déportation heureuse et finalement souhaitable.
Albert Ali, le 25 décembre 2014
Joyeux Noël a nos compatriotes.