Egalité et Réconciliation
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Trahie par Macron, l’armée de Mélenchon veut marcher sur le palais Bourbon et Matignon

Nous sommes entrés de gré ou de force, mais plus sûrement de force, dans une période de turbulences politiques majeure, au point qu’on ne sait même plus par quel bout prendre la problématique actuelle. La lettre de Macron à ses adversaires a remis le feu aux poudres.

« Alerte ! Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour faire barrage à l’application du programme du #NouveauFrontPopulaire. Le seul souverain que la République connaisse, le peuple, doit le faire céder. Pourquoi pas une grande marche populaire en direction de Matignon ? »
Adrien Quatennens

 

Ça flingue de tous les côtés : le NFP sur le RN et sur Macron, Macron sur le RN et sur LFI. En même temps ça négocie de tous côtés : des LR avec le RN et des LR avec Macron, des PS avec Macron et des PS avec LFI, des centristes avec des PS et des LR.

« La lettre d’Emmanuel Macron est une nouvelle affirmation de pouvoir personnel. Il dit "sans majorité absolue, je n’ai pas à désigner de nouveau premier ministre". Il pousse donc encore un peu plus loin la logique des deux dernières années, qui était déjà que le Président pouvait faire faire tout ce qu’il voulait à son gouvernement pour autant qu’il n’y ait pas de majorité CONTRE lui. Son intention est vraisemblablement d’exploiter la faiblesse du Parlement. S’il avait vraiment laissé le choix au Parlement, il aurait désigné un Premier ministre NFP et laissé le Parlement le censurer en dix jours. Ou désigné un nouveau Premier ministre au hasard, à charge pour lui d’essayer de constituer un gouvernement (ce qui se faisait sous la IVe). Là, ce qu’il fait, c’est expliquer au Parlement que tant qu’il ne peut pas s’organiser, c’est lui qui conserve tous les leviers. »
Philippe Fabry sur X

On va donc attendre un peu que la fumée et la poussière retombent, comme après une explosion, car Macron a balancé une grenade dans la vie politique française, l’Assemblée, Matignon et même le gouvernement, sans oublier les partis, ou ce qu’il en reste.

Le Président, qui était en train de tout perdre, son camp et sa majorité, vu son bilan désastreux, a gagné du temps avec son acte politico-terroriste. Il demande même, par la voix de ses derniers soutiens, à ce qu’on attende la fin des JO pour désigner un nouveau Premier ministre.

 

 

Résultat : grève générale et menace de révolution ! Bien joué, l’ami du petit déjeuner !

Attal voulait partir, le voilà qui doit rempiler un mois encore. Ensuite se pose la question du remplacement : un LFI ? Pas question, lance Larcher. Un PS ? Pas question, disent les LR restés fidèles à Wauquiez. Un macroniste ? Tout le monde rigole.

Il n’y a pas, et il n’y aura pas de majorité absolue à la Chambre pendant un an encore. C’est le moment où Dupond sort sa baguette magique :

 

 

Il va donc falloir décrocher des gentils LFI des méchants LFI, idem avec les RN : c’est la stratégie d’attrition des extrêmes, que prône Macron. L’idée est de faire participer les plus goulus à la gamelle, en laissant les autres se draper dans leur honneur et une opposition stérile.

En face, chez les Insoumis, ça râle grave : on voit le gros gâteau de Matignon (avec tous ses jobs à la clé) s’éloigner à grande vitesse. Quatre jours à peine après le 7 juillet, ce gâteau crémeux n’est déjà plus qu’un petit point blanc à l’horizon.

 

 

Celui qu’on entend pas mais qui n’entend pas disparaître, c’est le jeune Glucksmann, qui a sauvé le PS de la disparition. Lui, il attend son heure et demande à la gauche (pas la sienne, l’autre) de sortir du déni de réalité. En gros, les LFI, vous pesez seulement 25 %, donc vous n’avez pas le droit à Matignon.

« Il va falloir qu’ils comprennent vite quelque chose. Ils n’ont strictement aucun droit à ignorer ou réinterpréter le verdict des urnes. Il est clair et net. Nous avons gagné. La macronie est balayée. Attal n’a aucune légitimité. C’est au Nouveau Front Populaire de gouverner. »
Claire Lejeune

L’élue écolo peut pester, Macron tient la barre au milieu des roulis. Le grand Front républicain antifasciste aura tenu trois jours, comme prévu.

 

Le tournis

L’analyse soralienne à chaud

 






Alerter

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