Dorénavant, la bande à Valls est totalement intégrée à la fachosphère et à sa propagande.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 7 octobre 2017
Le chef de file des députés Insoumis a démissionné de la mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie, présidée par Manuel Valls, dénonçant « un personnage extrêmement clivant » qui serait proche des « thèses ethnicistes de l’extrême droite ».
"Manuel Valls a démontré son incapacité à être un responsable politique de consensus, capable d'avoir un débat", estime Danièle Obono (FI) pic.twitter.com/aiDLbAknoB
— franceinfo (@franceinfo) 7 octobre 2017
« Un accord d’origine inconnue a décidé de confier la présidence de [la mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie] à monsieur Manuel Valls [député apparenté La République en marche]. On ne saurait faire choix plus inapproprié. Monsieur Valls est un personnage extrêmement clivant, qui suscite de forts rejets du fait de sa proximité avec les thèses ethnicistes de l’extrême droite », écrit Jean-Luc Mélenchon, dans une lettre au président de l’Assemblée, François de Rugy, dont l’AFP a eu copie le 6 octobre. Dans celle-ci, l’homme politique de gauche annonce sa démission de la mission parlementaire en question.
Il rappelle en outre les propos de Manuel Valls sur les fameux « white » et « blancos », saisis par une caméra en 2009, et pointe une « proximité » de l’ex-Premier ministre « avec les dirigeants de l’extrême droite israélienne ».
Manuel Valls : « L'islamisme, voilà l'ennemi » https://t.co/ADCWrhzQsb
— Le Figaro (@Le_Figaro) 7 octobre 2017
« Corvée : siéger avec l’ignoble Valls à la commission Nouvelle-Calédonie. Ici, qui vient-il trahir ? », avait tweeté quelques jours plus tôt, le 3 octobre, le député des Bouches-du-Rhône dès la réunion constitutive de la mission.
« Manuel Valls ne saurait être le personnage unifiant et tolérant qu’une telle mission impose [...]. Nous en voyons un signe supplémentaire quand nous l’entendons accuser notre groupe de complaisance pour les assassins islamistes », ajoute-t-il dans son courrier.
L’ex-chef du gouvernement a accusé récemment les députés LFI d’« un discours islamo-gauchiste ».
Aux yeux de Jean-Luc Mélenchon, l’accusation est « formulée dans les termes de l’extrême droite » et « confirme l’inaptitude du personnage à mesurer ses propos ».
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Déjà, en 2013, Mélenchon s’en prenait à la dérive extrême-droitiste de Valls :
Valls répondait à l’accusation de Mélenchon de « contamination par le FN » :