Les services secrets américains SDU (Surveillance Detection Unit), jusqu’à présent pratiquement inconnus du public, poursuivent et photographient des Européens qui se montrent critiques envers le gouvernement américain.
Des documents publiés montrent que rien qu’en Norvège, par exemple, plus de 2000 personnes ont été visées par la SDU. Les données sont traitées et classifiées à Washington dans le système Simas (Security Incident Management Analysis System), la banque de données de l’anti-terrorisme américain. Les documents de WikiLeaks montrent que des unités de la SDU sont stationnées et actives en permanence aussi en Autriche, en Suisse et en Allemagne. Berlin a hâtivement déclaré qu’elle n’avait aucune information concernant des activités de la SDU. Il semble qu’à Londres des agents secrets anglais insatisfaits soient prêts à adhérer à la SDU. « Le gouvernement a réduit nos moyens, nous ne pouvons plus travailler efficacement. Il semble que les Américains, eux, n’aient pas de soucis d’argent. » Selon certaines rumeurs des centaines de collaborateurs des services secrets anglais seraient révoltés et prêts à changer de côté.