et 
!
Quand les relais politico-médiatiques de la domination oligarchique s’expriment sur un évènement particulier et a fortiori populiste, ils le font de deux manières a priori dissonantes mais finalement complémentaires.
D’un côté les tenants de l’hyper-classe mondialisée adeptes de tous les progressismes sociétaux : pour ces bénéficiaires hypocrites de la gentrification, les protestations de la « France périphérique » ne peuvent pas être motivées par des revendications sociales. C’est la « haine » qui pousse les Gilets jaunes ! La haine antisémite, homophobe, raciste, anti-écolos ! La haine beauf !
Le débat sur la haine à partir de 13’30 :
De l’autre les porteurs du changement de paradigme du Système : toujours opérationnels pour réorienter la lutte des classes en la racialisant, les bourgeois nationaux-sionistes à la Charlotte d’Ornellas, Éric Zemmour et Jean Messiha voient surtout dans les Gilets jaunes une colère « blanche ». Blanche comme la couleur de leurs bulletins de vote ? Non, blanche comme la couleur de leur peau. La jacquerie sera identitaire ou ne sera pas.
Le sioniste Bercoff passe les plats à Zemmour de 1’30 à la 7e minute :
Finalement, lorsque nos « élites » – de droite comme de gauche mais souvent liées par les mêmes intérêts et régies par la même vision communautaire – voient émerger un mouvement « populiste », elles ne peuvent s’empêcher d’y voir une résurgence tribale : les Blancs attaquent ! Ils sont racistes, nous n’avons qu’à les diriger contre les Arabes !
Alors oui les Gilets jaunes sont principalement blancs. Ils représentent la classe moyenne prolétarisée de France, celle qui subit la kleptocratie administrative de l’Union européenne. Mais rien n’est racial dans leur positionnement et leur leitmotiv : l’anonymisation de leur signe de ralliement en est la preuve.
Et oui les Gilets jaunes ont une dimension antilibérale et anticapitaliste (et peut-être même antisioniste quand on sait l’impact sur les agriculteurs et les ouvriers français des sanctions anti-russes et anti-iraniennes prises uniquement sur pression du lobby israélien) mais les Gilets jaunes sont très loin de se battre pour la réhabilitation des étoiles de la même couleur ! À moins que l’on n’étende la définition de l’antisémitisme à tout ce qui à trait de près ou de loin à la communauté juive que certains veulent intouchable...
À trop vouloir contenir la réaction populaire à sa domination racialiste et usurière, l’oligarchie prend de plus en plus le risque de dévoiler son vrai visage. Et certains semblent vouloir limiter la casse :
BHL – Qui sont, vraiment, les Gilets jaunes
Cohn-Bendit défend Macron contre le mouvement « poujadiste » des Gilets Jaunes
Jacques Attali – Penser positif
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Bonus
Accueillir à bras ouverts un antisemite notoire sans protestations de représentants du mouvement est une marque d’infamie pour cette mobilisation. #GiletJaunes pic.twitter.com/44yF68zVHV
— arno klarsfeld (@arnoklarsfeld) 20 novembre 2018
De « charmants » #GiletsJaunes de #Langon (Gironde) faisant une #quenelle,ce salut nazi inversé en compagnie du gourou antisémite #Dieudonné @MbalaDieudo : sans doute la preuve que ce mouvement est apolitique,comme le prétendaient tous les populismes qui ont assombri notre histoire pic.twitter.com/JItJW08PIE
— Haziza Frédéric (@frhaz) 20 novembre 2018
Ce qui fait peur au Système dans ce genre de phénomène, c’est la libération de la parole et du comportement anti-Système ; c’est qu’une réaction en chaîne se produise et que la situation lui échappe, car une fraction sinon majoritaire du moins très significative du peuple se mettrait à désirer ardemment se passer de lui ... ; ça, ça peut lui faire un peu peur ;