Sondage. La cote de popularité d’Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe en chute libre | via @ouestfrance https://t.co/zSnPm9QIDL
— KaliMehro (@Kalimehro) 18 novembre 2018
La mobilisation d’en bas a surpris tout le monde, mais surtout la clique médiatico-politique incarnée par un président fuyant et un Premier ministre envoyé au feu. Les autorités ont tout fait pour minimiser le mouvement et se sont retrouvées avec, officiellement, 300 000 manifestants actifs.
En réalité on est proche du million, comme en 2013 avec la Manif pour tous quand les Français sont « montés » à Paris pour dire leur attachement au mariage traditionnel. Quand on pense que le gouvernement de l’époque a pris le risque d’une impopularité majeure et durable pour satisfaire une minuscule communauté homosexuelle qui n’a pas vu le nombre de ses « mariages » exploser, on se dit que quelque chose est déglingué au royaume de France.
« On a entendu, au cours de ces manifestations, de la colère, mais on a aussi entendu de la souffrance, l’absence de perspectives, l’idée que les pouvoirs publics, depuis longtemps, ne répondaient pas aux inquiétudes et au sentiment de déclassement et peut-être même d’abandon, les mots sont forts mais je crois que c’est vrai, que ressentait une partie de la population qui manifestait hier. Donc je l’ai entendu. »
#Paris Blocage des locaux de France TV par les #GiletsJaunes où s'exprimait #EdouardPhilippe
Un bloqueur exprime sa colère
"On continuera, on lâchera Rien"#GiletsJaunes
Plus déterminés que Jamais
#17novembre #17novembre2018 #18novembre #24Novembre— BleuBlancRouge4369 (@BBR4369) 18 novembre 2018
L’exécutif au pied du mur : après les Gilets jaunes, les routiers... et les infirmières
La grande peur des bien-pensants est là. Jouant au Premier ministre autoritaire, Édouard Philippe est passé au 20 Heures de France 2 le 18 novembre au soir pour dire qu’il « entendait » la colère des Français, mais qu’il n’en avait rien à foutre. C’est exactement le schéma d’un exécutif qui se coupe du peuple et qui va dans le mur. On le sait tous, lui aussi, mais s’il ne dit pas ça, il est déconsidéré, lui et son équipe de branquignols. Dans les deux cas, qu’il cède ou qu’il résiste, il est perdant, car s’il résiste, il perdra encore plus et plus tard. Le problème, c’est qu’avec cette élite libérale qui fait les poches du pays, le peuple français est lui aussi perdant. C’est donc à un jeu perdant-perdant que nous assistons.
Alors qu’Édouard 1er jouait au dur, se pensant plus populaire que le roi Macron, du fait de quelques sondages pas trop négatifs pour sa pomme (tout chambellan se rêve roi), voilà qu’une mauvaise nouvelle tombait ce lundi 19 novembre 2018 : les routiers risquent d’embrayer sur le mouvement des Gilets jaunes. Et là, les blocages passent à la vitesse supérieure.
Les #GiletsJaunes chantent la #Marseillaise devant l’#Elysée Cette magnifique ferveur du Peuple Français me fait pleurer de Joie.
C'est l'un des plus beaux jours de ma Vie.
Merci à Tous les #GiletsJaunes mobilisés dans tous les coins de #France
Merci
pic.twitter.com/RlPYUlIGGH— BleuBlancRouge4369 (@BBR4369) 17 novembre 2018
De plus, samedi, un groupe de Gilets jaunes a pu chanter la Marseillaise devant le palais de l’Élysée, ce qui est un signal fort envoyé à l’élite : aujourd’hui on fait dans le pacifique et le bon enfant, demain on peut changer de style. On est évidemment loin de la jacquerie, mais sait-on jamais, le peuple floué se réveillera bien un jour.
#GiletsJaunes #InfirmieresOubliees
Ne rangez pas vos gilets jaunes et venez soutenir les infirmières en grève mardi 20novembre.— Panpan (@CCampant) 17 novembre 2018
Et c’est pas fini, comme en 2013 avec la Manif pour tous :
Mouvement des #GiletsJaunes : un nouvel appel à manifester le 24 novembre Place de la Concorde devient virale https://t.co/PQoDHSg2JB pic.twitter.com/i2Gcusx9MF
— LCI (@LCI) 18 novembre 2018
En fuite à l’étranger, pendant le début de révolte en France, le président de la République en a profité pour en remettre une couche dans la trahison :
Plaidoyer pro-européen de @EmmanuelMacron devant le #Bundestag. Il rappelle à quel point les Allemands sont des êtres parfaits, des modèles d'intelligence et de progressisme contrairement aux Français réfractaires, comme les #GiletsJaune. pic.twitter.com/HFDf2eFX99
— Christophe Castagnette ᵖᵃʳᵒᵈᶦᵉ (@ccastanette) 18 novembre 2018
Que ne s’est-il pas fait élire en Allemagne !
Bonus
Les gilets jaunes scandent "Soral président !" et nous offrent le péage#GiletsJaunes@AlainSoralOffic @EetR_National pic.twitter.com/vowm3goJSi
— Crypto La Saumure (@Lasaumure86) 18 novembre 2018