La soirée des César 2025 n’a pas eu de chance : elle a été foudroyée par la diffusion en mondovision du combat de catch entre le fils ukrainien de Pablo Escobar et deux terrifiants gestapistes américains.

Sur les réseaux sociaux, il ne reste que des miettes de la grande partouze du cinéma français consanguin. Nous en avons sauvé quelques unes des piafs et autres insectes nettoyeurs. Le temps est assassin...
Les deux César les plus importants sont celui de l’antiracisme et de l’antifascisme. Voici les lauréats, par ordre d’importance croissante, du Noir au Blanc selon le règlement.

Abou Souleymane Sangaré a été applaudi parce qu’il a eu le courage d’être noir, et c’est pas donné à tout le monde.

Voilà pour le César de l’antiracisme. Passons à celui de l’antifascisme. Apparemment ça inclut l’antiréchauffisme, car, en toute logique, la chaleur est fasciste et le froid démocrate, si on a bien compris.

Les concepts de gauche sont d’un tel niveau que parfois on s’y perd, on tombe dans des contradictions insolubles, mais c’est sûrement parce qu’on est cons : il faut être gauchiste pour échapper aux contradictions gauchistes.

Malheureusement, dans ce concert d’humanisme bon enfant, la fausse note est venue – encore une fois – d’un (mauvais) juif, Jonathan Glazer, qui s’est attaqué à la politique israélienne de rénovation gratuite de Gaza ! On reconstruit les logements pourris des Palestiniens, et voilà comment ce réal remercie Netanyahou !

Il y a eu un autre discours d’importance, cette fois-ci par un excellent juif, ouf !, qui a mis tout le monde d’accord en disant des trucs médiocres sans queue ni tête mais accessibles à tous. L’art de ne pas déplaire est un art, le treizième, ou le quatorzième, on n’a pas la fiche sous les yeux.

Voilà ce qui reste de l’incroyable soirée des César 2025. La prochaine fois, les Amerloques et leur clown défoncé auront l’obligeance et la politesse de déplacer leur combat. Il y a des gens qui aiment le cinéma, merde, quand même !

On a failli oublier l’after !

Plus con, tu meurs !