« Je n’aime pas vos provocations et je vous le dis. Dès le moment où on ne me respecte plus, je vais aller sur un autre ton, je vous le dis tout de suite ! »

L’affaire Schiappa n’en finit par d’éclabousser la Macronie, et toutes ses officines de propagande abjectes, abjectes par le fait qu’elles ont empoché du fric public sur la souffrance de la famille Paty. Si au moins ce fric avait été à la famille !

Après Reichstadt et son officine de délation Conspiracy Watch (en anglais, ça veut tout dire), démoli par ses 60 000 euros de subventions pour un boulot bidon, au tour de la marionnette du pouvoir profond Sifaoui de couler en direct face aux questions du rapporteur de la commission sénatoriale, qui doit faire toute la lumière sur l’arnaque du Fonds Schiappa.

En mode racaille, se croyant dans l’impunité totale, Sifaoui menace carrément le rapporteur Husson :

« Vous allez retirer tout de suite ce que vous venez de dire ! »

Sifaoui, c’est l’agent de la propagande islamophobe du pouvoir profond français capable de jouer sur les deux tableaux en utilisant, par exemple, l’humoriste gauchiste Belattar. Sifaoui est clairement mandaté et soutenu par l’Intérieur, via la secondante de Darmanin Marlène Schiappa, pour islamiser les peurs françaises, qui sont majoritairement économiques et sociales : la paupérisation programmée via l’inflation et le chômage, la destruction du soin en particulier et des services publics en général, la répression de la contestation et de la liberté d’expression, la surveillance généralisée, la soumission aux ordres délétères de l’européisme et du mondialisme, l’immigration de masse, la perspective de la guerre.

Nanti de cette protection supérieure et de ce mandat non écrit, Sifaoui se permet de menacer le sénateur qui l’interroge, et qui le coince sur son travail fantôme rémunéré initialement 355 000 euros, la première année. Car Sifaoui avait vendu une prestation pluriannuelle, selon ses propres termes, pour un travail assez nébuleux :

« Il n’y avait pas d’objectif chiffré, il y avait un objectif qualitatif. »

Si l’affaire n’avait pas explosé, Sifaoui aurait dû toucher 1,5 million. Les égouts de la République débordent, et Mediapart s’est fait un plaisir d’enfoncer le clou Sifaoui avec un deuxième coup de marteau :

Dans les cordes, Sifaoui balance Schiappa, comme ça arrive souvent quand une équipe de bracos pas très solidaire tombe.

S’agissant des échanges avec la ministre, Mohamed Sifaoui a contesté l’avoir simplement aperçue « entre deux portes », comme l’avait pourtant suggéré Marlène Schiappa la veille. Il a évoqué un échange d’un « petit quart d’heure », laissant aux sénateurs le soin d’imaginer tout ce que l’on peut se raconter dans ce laps de temps.

Le journaliste a répété ce qui avait déjà été expliqué par d’autres personnes auditionnées par la commission d’enquête, à savoir qu’il a bien été encouragé par la ministre en personne à déposer un dossier de candidature. Relancé sur ce point par les sénateurs, Mohamed Sifaoui a répondu : « Quand un ministre sort pour vous saluer et pour vous dire : “Je compte sur vous”, est-ce que c’est vous encourager à mettre en œuvre un projet ou pas ? »

Schiappa, Reichstadt, Sifaoui, les pommes pourries tombent de l’arbre de la République, qui est lui-même pourri. On a noté une chose : ceux qui soutiennent le gang du braquage Paty sont de moins en moins nombreux et vindicatifs, sur les RS et dans la presse. Il n’y a plus grand-monde pour sauver les petits soldats de la Macronie, ou de la Démocratie. Et maintenant, après les pommes, les branches ?