Le « service national universel », promesse de campagne d’Emmanuel Macron, sera « obligatoire », a affirmé mardi [13 février 2018] le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, coupant court aux questionnements sur le sujet.
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« Le moment que représentera ce service national universel, c’est un moment de rencontre entre la jeunesse de notre pays et la nation, et en partie son armée, mais ça peut être aussi un engagement civique, comment est-ce qu’on donne de son temps utilement à la nation », a-t-il précisé.
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« National, obligatoire, universel », a-t-il martelé, relancé sur les positions divergentes qui ont semblé apparaître au sein du gouvernement sur son caractère obligatoire.
« On est en train de regarder les modalités techniques, il y a un rapport qui sera remis fin avril », a encore indiqué le porte-parole du gouvernement, interrogé sur la tranche d’âge qui serait concernée. « C’est la totalité d’une classe d’âge, c’est universel, donc les garçons et les filles, et c’est obligatoire ».
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Dimanche, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb s’était dit favorable à un service national « obligatoire ». Deux jours auparavant, le ministre des Armées, Florence Parly, avait, elle, déclaré que ce service national « n’aura probablement pas un caractère obligatoire, au sens où les gendarmes viendraient rechercher le réfractaire », mais que l’exécutif « cherchera à (le) rendre attractif pour les jeunes afin qu’ils soient incités à le réaliser ».
Mettre en place un service national obligatoire pour les jeunes coûte 30 milliards d'euros ! A-t-on vraiment les moyens, alors qu’il faudrait augmenter les budgets de la justice, de la police, de l’armée ? #RTLMatin pic.twitter.com/62rK4f4meX
— Virginie Calmels (@VirginieCalmels) 12 février 2018