Le régime syrien est soupçonné d’avoir procédé récemment à plusieurs attaques à l’arme chimique. Le recours à de telles attaques représentaient une « ligne rouge » pour Emmanuel Macron.
Et le chef de l’État n’entend pas baisser la garde. Si la France « a des preuves avérées que des armes chimiques proscrites sont utilisées contre les civils » en Syrie par le régime, « nous frapperons », a réaffirmé le président de la République devant l’Association de la presse présidentielle mardi 13 février.
« Nous frapperons l’endroit d’où ces envois sont faits ou là où ils sont organisés. La ligne rouge sera respectée », a assuré Emmanuel Macron. Avant d’ajouter : « Aujourd’hui, nous n’avons pas de manière établie par nos services la preuve que des armes chimiques proscrites par les traités ont été utilisées contre les populations civiles. »
« Dès que la preuve sera établie, je ferai ce que j’ai dit c’est ainsi que va la crédibilité dans la matière », a poursuivi le chef de l’État, qui s’est récemment entretenu avec son homologue russe, Vladimir Poutine.